Entre deux entrevues sur le Hellfest je croise Thibault et son équipe du Quotidien de Yann Barthez… Et on se calle rapidement une entrevue Rock and roll ! Un bon moment avec un gars super sympathique merci encore….
MadBreizh : Salut Thibault, comment vas-tu ?
Thibault : Très bien merci !
MadBreizh : À la base t’es ingénieur du son c’est ça ? depuis combien de temps ?
Thibault : À l’époque j’étais au Petit Journal, j’ai commencé en stage en 2013.
MadBreizh : Alors comment on passe d’ingénieur du son à super héros (rires) ?
Thibault : (rires) Bah écoute je vais faire une phrase bateau, on ne le devient pas en fait, ça vient comme ça (rires) !
Ce qu’il s’est passé c’est que déjà au Petit Journal ils mettaient en scène l’équipe, les équipes techniques, etc.
Et en gros biiiin euuuuh je ne sais pas en fait (rires), ça s’est fait naturellement, on n’a pas cherché à créer un personnage ingénieur du son. Il y a eu des situations qui ont fait qu’on a mis “la main dans le cambouis” et ça s’est fait comme ça quoi.
MadBreizh : C’est plutôt cool parce que maintenant tu as pris une certaine popularité avec ça, on te voit même sur d’autres émissions, avec un instrument que j’affectionne beaucoup aussi dans les mains (rires), on en parle après.
Mais c’est devenu presque un jeu, tu fais énormément de défis, parce que t’es sur Transpi’.
C’est quoi le truc le plus délirant que tu aies fait ?
Thibault : Il y a une chronique qui passait le vendredi qui s’appelait La Mondaine, et c’est là où j’ai fait le plus de défis, dans Transpi notamment au Hellfest c’est plutôt des gros morceaux, mais il y en a un que j’ai fait c’est le concours du plus grand mangeur de maroilles (rires), c’était un gros truc. J’ai fini avant dernier parce que quelqu’un a vomit (rires), c’était pour La Mondaine.
Il y a eu aussi le vol en apesanteur.
Ce qui est bien c’est que je fais aussi dans le Quotidien des choses un peu actus, plus sérieuses et pas mal de choses drôles pour Transpi. Je peux passer d’une convention écologiste ou une manif au plus grand mangeur de maroilles (rires). C’est assez divers.
Je kiffe faire les Transpi et les trucs un peu plus rigolos, mais c’est beaucoup de travail.
MadBreizh : Je me doute bien. Mais quand tu as fait le concours du plus grand mangeur de maroilles, tu n’as pas été malade ?
Thibault : J’ai su m’arrêter (rires), le gagnant a mangé 1kg, 1kg5 je crois, moi j’étais à 200 grammes, c’était assez quoi, ce sont des gros pavés, c’était assez drôle à faire. Il y avait de l’eau, du vin, il y avait différentes techniques, fallait pas trop boire. C’était une petite séquence qui a été filmée mais toute la journée je me suis préparé.
Je suis toujours dernier c’est ça qui est drôle, mais toujours de manière sérieuse.
MadBreizh : C’est pour ça que j’employais le terme de super héros tout à l’heure parce que tu passes d’un truc à un autre et tu te prépares, ce n’est pas improvisé quoi.
Thibault : Les autres ingés font des défis aussi, mais c’est vrai que j’en fais un peu plus, et avec internet ça va vite.
Récemment on a été dans un championnat de Walking Foot, tu fais du foot en marchant, il n’y a pas le droit de courir, ce sont des gens de plus de 50 ans, c’était pas facile parce que le corps veut courir quoi. Ça demande un peu de condition physique, mais c’est pas le concours de maroilles non plus (rires).
MadBreizh : Pour revenir sur le Hellfest, combien de paires de fesses tu as dû voir ?
Thibault : (rires) Les fesses elles viennent à nous en fait, c’est une tradition maintenant mais je dirais entre 50 et 100 je pense.
MadBreizh : Ça devient naturel, les mecs te croisent ils baissent leurs frocs (rires).
Thibault : On a fait le test de mettre un chrono et en même pas une minute il y a eu une paire de fesses (rires).
C’est toujours très intense parce qu’on a beaucoup de production drôle, bon enfant, que les gens soient à l’aise mais c’est vrai que quand on arrive au HF, 90% des gens nous adorent, il n’y a jamais eu d’animosité. Ça se passe toujours bien, et j’ai beaucoup de bisous et de léchouilles sur la joue, ça aussi je ne les compte plus. (rires)
Mais voilà, faut savoir aussi que le Petit Journal à l’époque, était venu au FuryFest en 2007 ou 2008, il y a une histoire en fait entre Yann Barthès et les métalleux (rires).
MadBreizh : C’est plutôt cool que cela se passe comme ça, et puis le public du HF c’est plus un public pour ce genre d’émission, pas forcément celui de Hanouna.
Thibault : J’ai aucun problème avec ça, Yann a son public, comme Hanouna. Mais il n’y a pas de guéguerre, les gens font monter en sauce comme ça mais il n’y a rien, nous ça nous fait rire. Au HF il n’y a pas de tensions là dessus, les gens s’en foutent.
MadBreizh : Par ailleurs, tu es musicien, tu es guitariste, tu joues dans un groupe actuellement ?
Thibault : Alors je jouais dans le groupe Mss Fance, un groupe de punk et en gros ça fait un ou deux mois que j’ai arrêté.
MadBreizh : Ah c’est dommage on aurait pu faire une actu dessus, il y a des clips, quelque chose comme ça ?
Thibault : Ça s’est fini en bon terme hein mais oui il y a ce qu’il faut. C’est un groupe de punk hardcore qui marche encore.
Donc ouais la musique ça a été depuis le début ma vie. J’ai commencé la guitare à 12 ans, je ne me sens pas bon guitariste, je me sens comme le batteur des Beatles, Ringo Starr qui a joué avec ses défauts. Il y a des trucs que je ne sais pas faire donc je trouve des solutions, ça apporte un style mais ça marche.
MadBreizh : Depuis gamin je suis guitariste mais je ne pense pas qu’il y ait foncièrement de mauvais guitariste mais une approche différente plutôt. Le travail !
Pas de projets musicaux du coup ?
Thibault : Pas pour le moment mais j’aimerai bien repartir. Je ne viens pas du punk, ce sont mes potes qui m’ont dit de jouer avec eux, et j’ai kiffé mais pour des raisons d’emploi du temps j’ai dû le quitter.
Maintenant j’aimerai plus retourner vers un truc grunge, garage, pop, mon groupe préféré c’est Oasis du début tu vois, comme The Strokes.
On ne peut pas tout aimer, tout se joue par affinités, on peut adorer le black metal et aimer du reggae à côté, il n’y a pas de frontières.
MadBreizh : Mais du coup, c’est quoi ton plaisir coupable ?
Thibault : (rires) Alors je ne sais pas si c’est coupable ou non, mais les Spice Girls, j’aime beaucoup. Le premier album est marketé à mort, mais d’une oreille d”ingé son, il est extrêmement bien produit. Le rendu est super, il y a une track où il y a du cuivre, et la basse groove ! C’est un de mes instruments préférés.
MadBreizh : Et bien ça me donne envie d’y jeter de nouveau une oreille, avec une autre attention !
Et du coup au Hellfest tu as eu le temps d’aller voir des concerts ?
Thibault : Je n’ai pas trop eu le temps.
Vu que je ne suis pas trop dans l’univers metal, il y a des trucs que j’entends mais que je ne connais pas. J’ai entendu un truc à double pédale, un peu à la Meshuggah et j’adore ça !
Il y a plein de groupes comme Led Zeppelin et AC/DC qui jouent avec le temps, et la plupart des gens qui reprennent les morceaux entendent du 4 alors que si on tend vraiment l’oreille, il y a du 3 et autres. C’est vraiment intéressant, même les trucs simples ne le sont pas forcément.
MadBreizh : C’est clair.
Allez dernière petite question, si on te croise, on t’offre quoi à boire ?
Thibault : (rires) Alors je vais être classique Hellfest, classique Rock, classique musique, une bonne blonde !
Si on commence par des trucs plus forts ça va être dur.
Ah si, de part ma mère anglaise, une bonne bouteille de Gin !
Mais travailler en étant bourré, ça ne fait pas bon ménage !
MadBreizh : Bien écoute, merci pour le temps que tu nous as accordé, c’était vraiment top!
Thibault : Merci à toi, c’était super de parler musique, c’était trop bien.