Les britanniques de Evile sont revenus le 14 Juillet dernier avec leur 6ème album, The Unknow. Et autant dire que ce titre est plus qu’approprié (Ca siginifie « L’inconnu »)… Le quatuor s’est littéralement jeté dans l’inconnu. Un album très particulier…
Rien à voir avec son prédécesseur, Hell Unleashed, qui était une véritable claque tant les riffs pur Thrash déferlaient. Mais là, pour le coup, je trouve cet album très …inégal. J’ai toujours adoré Evile. Pour vous dire: je me servais d’un de leur refrain comme hymne dans un de mes anciens groupes de musique (« Thrasher » pour les curieux). Mais là, je ne comprends vraiment pas pourquoi ils ont voulu partir dans cette direction.
Cet album ne m’a pas vraiment plu. Attention, il y a du bon, comme dans tout album, mais y’a surtout de l’incompréhension de ma part. Commençons par un point que je trouve, personnellement, cool, c’est que l’album semble être composé sous forme de chapitres. Mais pas comme une histoire, mais plutôt par rythme. Je m’explique. Dans cet ouvrage, de mon oreille, je discerne 3 parties : Une première partie avec un rythme lent et mélancolique, une deuxième bien Thrash qui caractérise Evile, et une troisième mid-tempo qui me laisse perplexe.
Commençons par la première partie… Logique. L’album s’ouvre sur la musique éponyme de l’opus. Une musique lourde et pesante, avec un rythme, comme dit précédemment, lent qui fait limite penser à du Doom. Donc, première « surprise ». Je mets surprise entre parenthèses car de nombreux groupes ouvrent leur album avec une musique calme avant de foncer dans le tas. C’est donc ce que je me suis dit. Mais c’est en écoutant les 3 suivantes que je me suis sérieusement posé des questions. Je me suis demandé si tout le reste allait être de la même trempe. Et honnêtement, j’ai commencé à regretter mon choix d’album à chroniquer. C’est pas que c’est mauvais, car les musiciens sont talentueux, mais je ne m’attendais pas à ça de la part d’un groupe au style très agressif comme Evile.
Dans ces quatres premières tracks, il n’y en a qu’une qui m’a réellement plu. A savoir, la quatrième, « When mortal coils shed ». Et là, on ne va pas se mentir, c’est une nouvelle version de « Nothing else matters » de Metallica. Mais là, c’est légitime, car, p’tite leçon histoire Metal, Evile s’appelait de base Metal Militia et faisait des reprises de Metallica. Donc aucun souci là dessus.
Juste après ce morceau arrive la seconde partie qui est également ma préférée. La partie Thrash. « Sleepless Eyes » est exactement ce que j’attends d’un groupe de Thrash : Rythme de guitares effrénés, double pédale et aucun temps mort. Celle ci est ma favorite de The Unknow. Mais, malheureusement, cette seconde partie est trop courte : Seulement une seconde track vient appuyer cet effet speed (A savoir « Out of sight »). Car après, c’est la partie Mid-tempo qui me dérange beaucoup.
Autant la première partie façon Doom était, quand même, intéressante, mais là… Ça tourne en rond. 4 musiques qui semblent tellement similaires… Aucun de ces derniers morceaux n’a retenu mon attention, donc je préfère me taire sur cette partie.
Pour conclure, je dirais que je ne peux réellement pas comprendre pourquoi le quatuor anglais a tenté cette expérience. Et je vous l’avoue : ça me fait peur. Ouais peur. Peur qu’ils fassent comme beaucoup d’autres groupes de Thrash que j’admirais auparavant, mais qui aujourd’hui me font gerber en se tournant vers des sons + mainstreams, genre Ultra-Violence ou Lost Society. J’espère que Evile saura revenir à ses bases dans ses prochains projets