C’est peu dire que je l’attendais ce nouvel album de CAPRA et je pense ne pas être le seul.
Après la petite bombe qu’était leur 1er album « In Transmission » et leur tournée européenne passé par le Xtreme Fest notamment, j’étais chaud comme la braise pour ce nouvel opus.
D’autant qu’après ce 1er essai transformé via une tournée qui a tenu ses promesses, le groupe se sait attendu.
Le son de CAPRA est caractérisé par un hardcore aux sonorités metal lourdes et massives porté par des riffs ravageurs et la voix puissante de Crow Lotus.
La première chose qui saute aux oreilles à l’écoute de « Errors », c’est le rythme et la cohérence de l’album.
Là où le 1er opus pouvait avoir quelques longueurs sur des morceaux parfois qui s’étiraient un peu trop à mon goût, ici on est dans l’urgence permanente et sur un rythme effréné qui ne faiblit pas tout au long de l’écoute de l’album.
La partie instrumentale reste d’une qualité indéniable avec des riffs toujours aussi lourds mais plus diversifiés et quelques morceaux mettant en avant les envolées solos (King Slayer, Human Commodity)
Crow Lotus (chanteuse du groupe) nous avait indiqué en interview avoir travaillé sa voix pour ce nouvel album et elle semble en effet plus à son aise sachant faire part de sa puissance vocale avec plus de facilité et s’intégrant de manière plus fluide et naturelle aux compositions.
Parmi les 10 morceaux composant l’album, il n’y vraiment rien à jeter : le groupe avait déjà sorti deux singles : « Tied Up » qui était dans la continuité de ce que le groupe avait pu composer jusqu’ici et « Human Commidity » en featuring avec Candace de Walls Of Jericho, qui a été mon gros coup de cœur du mois de septembre, les voix de Candace et de Crow se répondant à merveille au sein de cette super composition.
Il est à noter aussi la grosse tarte dans la gueule que représente l’écoute de « King Slayer », qui est un morceau qui va quasiment taper dans le thrash metal avec sa guitare puissante, lourde et super nerveuse.
Difficile de faire un sélection de morceaux marquants, tant il y a de classiques en devenir mais voici quand même un aperçu de ce qui a retenu mon attention : « Transplant » et son super breakdown, « Loser » et « Trauma Bond » notamment.
L’album se termine par le morceau « Nora » qui est surprenant puisque celui-ci va s’aventurer sur des contrées type Deftones avec une guitare très aérienne et voix plus calme et légèrement réverbérée. Le morceau est audacieux mais réussi et permet de terminer l’écoute de l’album de fort belle manière.
Pour résumer et pour conclure : un album cohérent, maîtrisé, qui vient définitivement installer le nom de CAPRA dans la liste des groupes de Hardcore à suivre ces prochaines années.
D’ailleurs si vous n’avez pas eu l’occasion de voir le groupe lors de sa tournée européenne, je ne saurais que trop vous conseiller de ne pas manquer leur prochain passage dans le coin.
Vous retrouverez prochainement l’interview du groupe que nous avons pu faire lors du Xtreme Fest en partenariat avec l’Antre du Métal.
