Ce soir du samedi 19 octobre 2019 était sous le signe du Death metal. Pour sa troisième édition au Novomax de Quimper, Mad Breizh Production a fait venir Trepalium ainsi que Gohrgone comme première partie. Retour sur cette soirée Mad In Breizh.
Commençons par le début. 20h30, le Novomax ouvre ses portes, et le flux d’arrivée est plutôt clairsemé, ce qui est normal vu que Mass Hysteria se produisait à 20 minutes de route …
Cela n’a pas empêché Gohrgone d’ouvrir la soirée à 21h00. Gohrgone, groupe montant de death metal Français formé en 2012, avec à leur actif trois albums, A Divinis en 2014, Finis Ixion en 2016 et In Oculis en 2019.
Malgré la timidité du public, Gohrgone a su faire un set exemplaire avec des riffs entraînants et très bien exécutés. Le chanteur Thomas a fait réagir le public à partir du troisième acte, le ralliant à sa cause pour partir dans une série de handbang démoniaque. Un groupe qui a assurément sa place dans le monde du death !
C’est gras, c’est rythmé, et l’on ne peut s’empêcher d’imaginer un set comme celui-ci au Motocultor Festival.
Avec une visibilité finalement assez moindre, Gohrgone aura conquis les fans et se sera découvert aux autres. Pari gagné !
Galerie photos de Gohrgone :
Petite pause, le moment d’aller au bar du Novomax pour se rafraîchir après cette première montée d’adrénaline. D’ailleurs, petit clin d’œil à Nicky et tous les autres bénévoles pour avoir gérés avec brio et convivialité le bar.
23h00, Trepalium fait son entrée sur scène. De nouveaux spectateurs ont afflué entre temps, ce qui a de suite interloqué le chanteur du groupe, Renato Di Folco, qui a remercié tout le public présent (Ndlr : Renato fera lui-même référence à la venue de Mass et de sa joie de voir autant de monde venir écouter Trepalium).
Formé en 2001, et après de nombreux albums, concerts et festivals dont la dernière édition du Hellfest, le groupe de death a encore montré son savoir et sa technicité avec un set superactif. Nous observerons même les deux guitaristes Harun Demiraslan et Nicolas Amossé, ainsi que le bassiste Ludovic Chauveau s’agiter comme des dingues sur scène, entraînés par le batteur Sylvain Bouvier. Et le tout sans fausse note : talentueusement exécuté.
Renato Di Folco, toujours aussi vivant et entraînant, communiquait régulièrement avec le public, salle intimiste oblige. Durant ces phases, on apprendra notamment que le prochain album arrivera début 2020, et nous aurons droit à un extrait avec « To The Sun », accueilli avec plaisir !
On dira ce qu’on veut, mais Trepalium et son groove metal ont quelque chose de différent, un aspect attirant titillant notre oreille curieuse et en recherche de nouveauté.
On dira ce qu’on veut, mais les musiciens de Trepalium ont une technique de jeu bien rodée, et peuvent rivaliser avec un bon nombre d’excellents musiciens de scène sans rougir.
On dira ce qu’on veut, mais voir Trepalium dans ces conditions, salle intimiste, pas d’abus avec les lumières, un son clair et propre, est une expérience à ne pas manquer pour peu que votre goût de la découverte soit un peu plus prononcé aujourd’hui que les autres jours.
On dira ce qu’on veut, mais Trepalium sur scène, c’est inratable !
Galerie photos de Trepalium :