Relecture: Victor
De base, Mad Breizh Productions est implanté en Bretagne (Comme son nom l’indique). Mais, après avoir vécu 6 ans en Bretagne, j’ai décidé de retourner vivre sur la terre de mes ancêtres: Le Nord. Ouais, ok, de base, je suis allemand, mais j’ai passé le plus clair de ma vie dans le Nord. C’est donc, avec bonheur, que j’ai découvert l’existence du Webzine nordiste Heretik. A force de faire les mêmes évènements, on a fini par parler, vous vous en doutez…
INTERVIEW:
Moi : Ok, on est avec Axel de Heretik Magazine. Première question, et pour moi, c’est la plus importante ; comment tu vas ?
Axel : Ça va, écoute. 2ème jour du Tyrant Fest, on tient actuellement le stand de Heretik. Donc on a pas mal de boulot car c’est également le stand du Tyrant. Plutôt satisfait de la première journée. C’est vrai que la concurrence est rude dans la région, donc il faut se démarquer. C’est pour ça que de mon côté, j’ai tout fais pour intensifier la comm’ autour du Tyrant Fest sur les réseaux et sur place, en tractant mais aussi en communiquant verbalement autour de l’évènement. Donc, j’suis satisfait. En ce moment c’est difficile de fédérer… les charges augmentent, donc les tarifs augmentent… Mais on est là ! Le festival se déroule super bien et Heretik de même, vue que le nouveau numéro vient de sortir
M : Tu fais le Tyrant depuis le début ?
A : Alors, moi, oui. Faut savoir que Heretik et le Tyrant sont liés bien avant la création d’Heretik. La première édition du Tyrant, c’était en 2016, à Amiens. C’était une édition sur deux jours mais avec un format beaucoup plus restreint : Y’avait 3 groupes par jour, dans une toute petite salle, et j’avais assisté à la toute première journée, parce que la deuxième journée y’avait un concert de Eths, içi, au Métaphone. Mais ensuite, pour la deuxième édition, avec Shinning en tête d’affiche, on était là. Donc oui, je fais le festival depuis toujours
M : Donc tu as pu suivre l’évolution du Fest en lui même. Y’a une édition qui t’a particulièrement marqué ?
A : Oui, je pense à l’édition de 2019, avec Mayhem. C’était vraiment une superbe édition. Mais après, j’ai envie de dire que toutes les éditions sont différentes les unes des autres. A chaque fois, l’orga essaye de varier les affiches. Comme cette année, c’est une édition un peu particulière : Le festival s’est un peu éloigné du Black pour laisser parler d’autres styles comme le Sludge, le Post,… Et c’est voulu de la part du festival. Parce que le Tyrant n’est pas un fest de Black Metal à proprement parler. C’est plus un festival de culture sombre. Ca se voit notamment par rapport aux groupes qui sont choisis, par exemple Mantar, qui ne joue pas du Black Metal mais qui a une esthétique sombre. Chaque édition est différente. Cette année est un tournant avec un nouveau logo. Le festival évolue
M : Un show qui t’as marqué ?
A : Je dirais qu’il y en a plusieurs, mais le festival avait fait venir lors de je ne sais plus quelle édition, le groupe Wolvennest. Je ne connaissais pas à l’époque. C’était en ouverture. J’adorais déjà leur musique sur album mais le show m’a vraiment transporté. Après un autre show, c’était Mephorash. C’était en 2018. J’avais beaucoup aimé. Du Black Metal avec un super visuel. Un peu dans le même délire que Cult of Fire
M : Nous sommes le deuxième jour du festival. Les groupes qui t’ont marqués hier, et ceux que tu attends aujourd’hui ?
A : Alors, hier, je n’ai pas pu voir énormément de concerts, parce que je tiens le stand de Heretik. Je suis allé voir Enslaved, un peu Cult of Fire et Pénitence Onirique. J’avais déjà vu Karras auparavant. Pour ce qui est d’aujourd’hui, je dirais Mantar. Je les ai déjà vu au Metal Days, c’était en plein jour, donc là, j’ai hâte de les voir dans une salle comme le Metaphone qui a une super acoustique.
M : Tu es rédacteur en chef chez Heretik Magazine. C’est pas trop dur d’écrire sur ce genre de musique ?
A : Ça prend une grande partie de mon temps libre. Quand je ne suis pas au collège devant mes élèves, je suis sur mon PC, à chercher des infos ou à créer des articles. Que ça soit pour Heretik ou pour Metallian. Donc y’a tout une logistique, on dirait pas comme ça, mais faut tout le temps envoyer des mails, être tout le temps sur son portable, toujours être à l’affût d’une information, saisir une opportunité. Après, quand les interviews sont passées, faut prendre le temps de les réécrire, de les relire, de les corriger… Et moi, en tant que rédacteur en chef, faut aussi que je trouve le temps de donner du travail aux autres membres, faut coordonner tout ça. Et pour ce qui est du sommaire, ça se fait en amont avec les disponibilités de groupe, avec les volontés aussi. Donc c’est assez difficile, c’est pas évident. Je pense qu’aujourd’hui, il y en a très peu qui prennent le temps d’écrire, moi c’est ma passion.
M : Tu suis d’autres webzines/magazines Metal ?
A : Ouais, pas mal de webzines. Radio Metal, Hard Force, New noise que j’aime beaucoup car c’est un magazine qui me fait découvrir beaucoup de choses. Après je lis encore un peu Rock Hard, mais je trouve que j’y trouve moins mon compte, peut être parce que j’évolue dans les styles
M : Tes styles de Metal de prédilection ?
A : Alors, moi je viens du Hard Rock et du Heavy Metal, de base. Après, j’ai eu une époque où j’écoutais beaucoup de Power Metal, quand j’étais au lycée. Ensuite, je me suis beaucoup mis au Thrash. J’écoute énormément de Black. Ça dépend quelle vague, ça dépend de l’humeur. Et là ça fait 3 ans que la scène Post-Punk, Coldwave me suit. J’essaye de varier les écoutes.
M : Je te remercie pour ton temps !
A : Merci à toi !
M : Un petit mot pour la fin ?
A : Kiffez la vie et n’hésitez pas à suivre Heretik !