Peux-tu présenter rapidement le parcours du groupe jusqu’à la sortie de Burning Minds ?
Rapidement ce sera compliqué mais on va essayer ! Tout a commencé avec Liam qui avait l’ambition de monter un groupe de Metal en 2014. Il a donc contacté Julien puis passé le mot à Pierre et la rencontre avec Quentin s’est faite au Hellfest.
On a joué pour la première fois en dehors du département en 2015, au Gazoline à Rennes. Plus tard on a enregistré le premier EP Silent Scream qui est sorti en février 2016.
Le premier concert avec un groupe étranger, Crisix, a lieu en mai 2017, à la Péniche Excelsior à Allonnes. La même année, on a fait notre premier festival, l’Amarok Metal Fest, puis on a enchaîné en ouvrant le Muscadeath. 2018 a été l’année où l’on a eu la chance de pouvoir jouer sur la Hellstage du Hellfest.
On a commencé 2019 avec l’enregistrement et la sortie de Burning Minds, et on a par la suite fini finaliste du tremplin Les Émergences, passé les phases qualificatives du tremplin Angers Likes Metal, puis gagné le tremplin du Rise and Fall à Bressuire.
Cette année plutôt intense s’est achevée avec une première partie de la légende du thrash Brésilien, Vulcano à La Scène Michelet à Nantes !
Avec Burning Minds, avez-vous cherché à explorer de nouveaux horizons, car on y retrouve beaucoup de styles comme le metalcore, le hardcore ou le deathcore ?
Les compositions de Burning Minds représentent très bien l’évolution du groupe avec des influences encore plus variées que le précédent EP effectivement. On ne cherchait pas forcément à s’inscrire dans un style précis mais on a voulu enrichir les mélodies et la lourdeur déjà présentes sur le premier EP !
Le groupe est encore jeune, mais a une place importante maintenant sur la scène metal française. Quel regard portes-tu sur ton tout premier concert avec Whisper Night le 21 Novrembre 2014 dans la salle du trait d’Union d’Evron il me semble ?
On ne considère pas encore avoir une place importante mais merci, ça fait plaisir à entendre ! Que de souvenirs ! C’était une première scène de qualité grâce à nos connaissances sur Evron qui ont pu nous prêter la salle, ça a été un très gros kiff et beaucoup de stress, d’autant plus que c’était le premier concert en groupe de Liam et Pierre ! Si on devait refaire cette date on aurait énormément de choses à redire sur la prestation, c’était un concert assez brouillon mais où la cohésion et l’alchimie sur scène étaient déjà bien présentes.
C’est un peu bateau de dire ça mais vraiment, ça fait bizarre de voir le chemin parcouru et on ne s’imaginait pas à cette époque aller aussi loin que maintenant !
Quelle est la thématique présente dans Burning Minds ?
Avec Burning Minds on a voulu pousser un cri d’alarme, faire passer le message que le temps presse. Le monde de nos jours nous a inspiré sans trop de difficultés, les problèmes politique, le climat qui se dérègle depuis des dizaines d’années et à une vitesse exponentielle… Ça nous touche personnellement et on tient à parler de ces problématiques.
Il ne tient qu’à nous de voir dans quel monde on veut vivre demain…
Qui a eu cette idée sublime d’ajouter un outro symphonique à Temple ? Il y aurait des amateurs de musiques classique chez Whisper Night ?
L’idée est venue d’HK Krauss du Vamacara Studio où Burning Minds a été enregistré, l’EP commençant par une introduction symphonique, il nous a paru naturel d’y faire écho sur le dernier morceau quand il l’a suggéré !
De plus, Julien joue du piano depuis son enfance et a continué son apprentissage classique en parallèle de la musique actuelle. Étant donné son parcours, l’influence classique n’est donc pas à négliger dans notre musique, le Metal et la musique Classique partageant d’ailleurs beaucoup de points communs !
L’idée de faire un hommage à ce style de musique nous plaisait beaucoup, d’autant plus que l’EP se finit ainsi sur une note plus calme après la violence qui précède cette outro symphonique !