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Live-report: Le petit Wood

19 ans pour le Petit Wood. Et première édition pour ma femme et moi. Je ne sais plus exactement comment j’ai découvert ce festival, mais autant vous dire que quand j’ai vu la prog’, j’ai de suite été hypé. Nous sommes arrivés Vendredi, en avance, histoire de repérer les lieux. Ouais, parce que Sémeries est un bled bien paumé ! Mais au moins, le son n’allait pas emmerder beaucoup de monde… à part les vaches, peut-être …

Nous avons été accueillis par une équipe des plus sympas (Un gros merci à Niko, au passage) et des plus souriantes. Avec un p’tit punch des plus appréciables en prime ! Ils savent recevoir. A peine les barrières franchies, j’avais déjà le sourire jusqu’aux oreilles. Je savais que j’allais passer un bon week-end. Avant de passer au niveau musical, il faut que je vous parle du lieu. Une espèce de petit village construit dans les champs, derrière, ce que je pense être, la mairie du village et un city.  Le petit « village » était très plaisant à voir : C’était coloré, bien agencé,… il faisait très Roots.

Nous sommes donc arrivés le soir du premier jour en début de soirée. Nous avons été accueillis par des bénévoles d’une très grande gentillesse, ce qui a su nous mettre à l’aise très vite. Après avoir rencontré Niko (Le fils des organisateurs du festival) et avoir échangé avec lui quelques temps (Avec 2 ou 3 blagues au passage), nous avons fait le tour du site. Petit ,certes, mais où règne une ambiance des plus reposantes. Une ambiance très familiale, et c’est très appréciable pour des gens, comme nous, qui sortent à peine d’un festival beaucoup plus grand comme le Motocultor. Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : J’adore ce festival, mais j’avoue qu’un événement plus petit ne peut faire que du bien. Après un petit tour d’horizon, nous nous sommes placés au premier rang pour le premier groupe : Arc Bag. Je ne connaissais aucunement ce duo instrumental, mais je peux vous dire que j’ai fortement apprécié leur prestation : Un duo Violon-Batterie qui a su me transporter. Un son au top, avec des morceaux parfaitement exécutés,…

Dommage qu’il n’y avait pas beaucoup de monde. Mais de ce fait, je me suis permis, après le set, d’aller voir les musiciens afin de leur proposer une interview. Ce qu’ils acceptèrent volontiers. Le temps qu’ils remballent leurs matos, ma femme et moi sommes allé nous installer au camping. Et là aussi, rien à dire sur le lieu : Un espace vert très propre avec suffisamment de place pour s’installer et même y garer son véhicule. Ce qui est un plus. Après nous être rapidement installés, nous sommes retournés sur le site. Et étant donné que nous étions partis en reconnaissance du lieu, et que notre tente était montée, je pouvais me permettre de passer au bar. Et encore des bons points ! En plus d’avoir encore une fois de supers bénévoles avec le sourire aux lèvres et très sympas, nous avons découvert un large choix de boissons. Que ça soit niveau soft, que niveau binouzes. Dont des produits artisanaux ! Entre autres, il y avait La Wood, de la brasserie de l’Avesnois (Merci Jo), un excellent jus de pommes bio,…

Tout le monde pouvait y trouver son compte. Après avoir été servis, nous nous sommes placés devant le second groupe : Skinny Bambies. Quatuor pratiquant un Rock Indé, teinté de Pop Rock. Je ne me suis pas tellement prêté à leur son. Ouais, pour rappel, je suis un fan de Thrash Metal et de Death Metal. Donc, je n’étais pas le public ciblé. Cependant, le groupe a su livrer un très bon show, avec une présence scénique énergique, ainsi qu’un son au top. Bravo, les gars Nous ne sommes pas restés jusqu’au bout du concert, car, en effet, Yohann, le batteur de Arc Bag, m’a reconnu dans la foule et m’a annoncé que lui et son acolyte, Agnès, étaient près pour l’interview. Une interview des plus appréciables avec des zikos qui savent de quoi ils parlent. Autant vous dire que le week-end commençait de la meilleure des manières. Nous sommes arrivés à temps pour le groupe suivant : Scratch my Back. Encore un nom qui m’était inconnu, mais quand j’ai vu le style qu’ils pratiquaient, je n’ai pas hésité : Un Blues Rock’N Roll des plus catchy !

Tous les membres ont su se démarquer à leur manière : Une super voix, des zikos qui savent parfaitement piloter leurs instruments. J’ai surtout été bluffé par les jeux de Dany (Harmonica) et de Fred (Basse). Scratch my Back a su bien faire bouger le public présent, malgré la pluie. Arrêt suivant : Bïur. Groupe lillois de Metal (Bien énervé, comme ils aiment à se décrire), c’était la bande que j’attendais le plus en cette première journée. On a pu se mettre au premier rang. Et woaw, quelle claque ! Le quintet était survitaminé ! Si vous combinez à ça un public chaud bouillant, des lumières très classes et (encore une fois) un son des plus nickel, vous obtenez un set des plus efficaces !

Retour aux interviews (Oui, c’est ce que je préfère dans mon métier) avec Jupeaters. Pour la petite histoire, j’avais vu le trio plus tôt cette année en première partie du groupe Djiin à la Malterie de Lille. J’avais beaucoup apprécié leur concert,et j’avais bien parlé avec les artistes après ce dernier. Quand j’ai vu leur nom sur l’affiche du festival, je me suis permis de contacter la bande au préalable via mail pour leur proposer une interview. Là aussi, cette dernière fut acceptée. J’ai donc retrouvé les membres sur site pour faire cette dernière. Après avoir galéré à trouver un endroit au calme pour se poser, nous avons jeté notre dévolu sur leur emplacement de camping. Pas plus mal, vu que la pluie redoublait d’intensité. Une fois bien installés, nous avons commencé l’entrevue. Autant vous dire que j’ai passé un excellent moment avec eux, une des interviews les plus agréables et marrantes que j’ai pu faire. Après cet échange, nous sommes restés quelques temps avec eux sur leur campement ou nous avons échangé sur pas mal de sujets (mais surtout musical, évidemment), et ou j’ai pu récupérer un exemplaire de leur EP. Un énorme merci à Hugo, Polak et Walther pour ce super cadeau ! Et pour les dédicaces ! Fin de la première journée.

Après une nuit des plus reposantes, du fait que le bruit était à peine présent, nous nous sommes redirigés vers le Petit Wood en lui-même, histoire de prendre un p’tit café. Car, oui : en fest, le café est aussi important que la bière ! Après ce petit café, nous sommes placés face au premier groupe de la journée, Folk You. Parfait pour « commencer » la journée. Oui, il était midi passé. Folk you est donc un quatuor acoustique reprenant des classiques du Rock. D’abord placés à une certaine distance de la scène, nous nous sommes peu à peu rapprochés, pour finir juste devant les musiciens tant j’ai été happé par leur prestation. Ils ont même su me toucher niveau émotion quand ils ont joué « Hurt » de Johnny Cash. Tout était parfaitement exécuté, et la bonne humeur des musiciens n’a fait que renforcer mon attrait pour le festival et pour le quatuor en lui-même.

Nous sommes restés à nos places pour le prochain groupe : Domani Keita. Groupe de percussions à fortes tendances africaines composés de 4 musiciens dont une chanteuse, ils ont su délivrer une énergie communicative qui à réveiller le public en ce Samedi. J’ai beaucoup apprécié leur live. Au point de taper du pied en permanence au rythme de leur zik. Hâte de les revoir sur scène.

Après ce bon début de deuxième journée (Et un énorme coup de soleil sur la tronche), ma femme et moi même avons décidé de nous balader un peu aux alentours. Oui, car pour être franc, le prochain groupe qui m’intéressait était Sunset Hotel Vacancy. Les styles proposés par les groupes avant eux ne sont pas réellement des musiques que j’apprécie. Mais après tout, il en faut pour tous les goûts ! C’est le but d’un festival. Mais ce petit moment de « pause » m’a permis de rencontrer de supers personnes ! Et ça aussi, c’est le but d’un festival ! J’adresse un gros coucou à Antoine, Flo, Max et à leurs toutous, Houpa et Comète. Un excellent moment qui montre à quel point le Petit Wood est un événement ouvert à tous. J’vous laisse imaginer : Un fan de Reggae, un Punk, un teufeur et un Thrasheur se partageant leurs sons autour d’un verre. Retour aux groupes. Première ligne pour Sunset… Et pour la pluie ! Un super début de show pour le trio lillois, mais devant le temps qui se gâtait très vite, nous nous sommes mis à l’abri sous notre tente. Je ne suis pas quelqu’un qui se décourage devant une météo capricieuse (Y’a qu’à voir le show de Ministry au Hellfest 2022, ou je suis ressorti avec 20 litres de flotte dans mon Sweat shirt ou le Motocultor 2019 ou ma tente a craqué pendant la tempête en pleine nuit), mais là, j’ai préféré me mettre à l’abri, et m’habiller de manière plus chaude. Après une rude averse, je suis parti à la rencontre des membres de Sunset Motel Vacancy. Même schéma que pour Jupeaters : Groupe contacté par mail au préalable pour interview car déjà vu auparavant lors d’une performance de dingue. Là aussi, l’échange s’est passé sur le site du camping… ou un chien s’est invité dans la conversation… Oui, les animaux ont aussi droit à la parole ! Encore une interview très cool ! Merci, les gars ! Vint après ça, la fameuse réplique que ma femme me sort à chaque festival/concert : « Bébé… J’ai faim… ». Toujours avec ses petits yeux suppliants … Oui, car, voyez vous, moi, je vais en festival de zik, POUR la zik. Ma femme, ELLE, c’est pour la bouffe… Mais pour le coup, ce fut pas plus mal : nous avons mangé devant un super show pyrotechnique. Le cadre parfait !

Après cette petite pause miam (La aussi, la nourriture proposée fut très variée), nous nous sommes placés au premier rang pour Breakhead… 2 heures en avance. J’ai découvert ce groupe lors du premier confinement, et je suis très vite tombé sous le charme : Un Groove/Thrash Metal des plus puissants qui ferait headbanger même un paraplégique. Je les ai ratés de peu de lors leur perf’ au Douai Brutal Fest 2023 du fait d’un état maladif … Je m’en suis mordu les dents … Mais là c’était la bonne. Nous sommes donc arrivés TRES en avance devant la scène. Les membres se préparaient. J’ai échangé un peu avec Loïc, le chanteur, avant de lui demander si une photo et une dédicace de leur dernier album (Que j’avais sur moi) était possible. Étant un gars d’une gentillesse de dingue, il accepta ainsi que tous les autres membres du groupe. Je devais avoir des étoiles dans les yeux… Avant le début de Breakhead, nous avons pu suivre une partie du set de Captain Mother Folker de lin. Show sympa, mais je ne me prononce pas davantage du fait que je n’en ai pas vu assez, et je n’ai que pu entendre, pas voir. Mais de la place où nous étions placés, le moment fut appréciable. Vint LE groupe que je voulais voir en ce Weekend. Le quatuor nordiste a tout défoncé sur son passage ! Toutes mes chansons préférées y sont passées : « I push you die », « Black Out », « Dystopia »… J’ai passé mon temps à gueuler, taper du pied, headbanger… Un show ultra costaud qui m’a fait sourire comme un gland tant j’étais sur un petit nuage. Gros big-up à eux ! Fin de la deuxième journée. La troisième fut … très courte pour nous. Et ouais, y’en a qui bossent le Dimanche… Dommage..

Pour conclure, je le dis haut et fort, ça n’est pas la dernière fois que je ferais ce petit fest. Rien y est à jeter : L’humanisme, le son, le décor, le prix, le lieu, l’affiche,… Et surtout la propreté et la bienveillance de tout le monde ! Je tiens énormément à remercier Nath, Mickey et Niko ainsi que tout les bénévoles, les groupes (En particulier Arc Bag, Jupeaters, Sunset Motel Vacancy et Breakhead) et surtout ma p’tite femme chérie pour les photos !