Psychlona est né en 2015 dans le Yorkshire au nord de l’Angleterre. Après moultes répets, concerts, et 6 batteurs plus tard, ils sortent leur premier album « Mojo Rising » fin de l’été 2018, via Ripple Music et Cursed Tongue Records. Ce premier opus a été plutôt bien accueilli par le public et a valu au groupe diverses scènes festivalières ( Desertfest London, Fuzztival Denmark et le HRH Doom V Stoner festival) et une tournée européenne. Fin 2019, ils se remettent à écrire et finissent début 2020 leur deuxième album « Venus Skytrip ».
La rencontre avec leur ingé son, Andy Hawkins, qui officie en général dans le Punk/Rock va complètement bousculer le groupe et permettre l’enregistrement de « Venus Skytrip » avec une recherche en matière de son parfaitement nouvelle et franchement bienvenue!
Avant tout, disons le, le son est absolument magique. Du gros son bien lourd, granuleux, alimenté par des pédales fuzz, une voix bardée d’écho, une basse grésillante un son de batterie tout à fait original (enregistré dans une ancienne église), le tout mixé intelligemment, donne une profondeur ahurissante aux compositions du groupe. On se laisse complètement embarqué dans l’univers road trip intergalactique de l’album. Psychlona nous embarque dans un univers sonore, tantôt doom, tantôt speed, truffé de références psychédéliques. On pourrait sans aucun doute imaginer « Venus Skytrip » illustrer les BD délirantes d’un Moebius ou passer sur les ondes radio de la carlingue déglinguée des Freaks brothers, si Gilbert Shelton les avait propulsé dans l’espace!
Des 8 titres proposés, tout est bon avec une mention spéciale pour le dernier titre de l’album, « The Owl », qui annonce la fin du voyage intersidéral et ramène le tout à une sorte d’introspection psychédélique. Sur scène, Psychlona et leur « Venus Skytrip » risquent de mettre tout le monde à l’envers, tout autant que l’album que je recommande sans réserve!