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Soilwork – A whisp of the Atlantic

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 Quand on vous dit Soilwork, quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ? Personnellement, le mot en question est Talentueux. Depuis ses débuts avec l’album « Steelbath Suicide » en 1998, le groupe n’a cessé d’évoluer. D’abord dans un style Melodic Death avant de passer au Technical Death. Mais pourquoi pas mélanger les deux ? C’est dans cette optique que le quintet compose aujourd’hui. 

Après la sortie en 2019 de l’excellent « Verkligheten« , je ne m’attendais pas à ce que le groupe ressorte un album de si tôt… Surtout vu la dose de travail qu’a nécessité le dernier né. C’est pour ça que j’ai été très heureux d’apprendre qu’un EP était en préparation. Sortie initialement programmée pour le 4 Décembre 2020, j’ai pu constater que l’on était très nombreux à attendre cette dernière. EP constitué de 5 pistes, il a cependant réussi à égaler de nombreux albums en terme de durée. Et pour cause, la chanson éponyme dure 16 minutes ! 16 minutes où toutes les influences du groupe se mélangent : les chants criés de Björn qui alternent avec des chants en voix claire (ce qui est devenu l’une de ses marques de fabrique), une batterie qui passe du Blast aux rythmes plus calme qui rappellent ceux du Classic Rock (clin d’oeil, je suppose, au second groupe de Björn, Night Flight Orchestra), la guitare solo qui lâche des morceaux d’une technicité remarquable… Ils ont même inclus des instruments qui font très Jazz (piano, trompette…) Ouais, ouais ! Tout ça dans la même musique. 

Malheureusement, je n’ai pas accroché à cette dernière. Bin ouais, j’suis un fan de Thrash Metal de base ! J’aime quand les musiques sont rapides (aussi bien dans le tempo que dans la durée), agressives et percutantes. Donc les musiques de 16 pieds de long, ça a vite tendance à m’emmerder. Cependant, je ne nie pas la virtuosité et le talent de chaque musicien. Faut savoir faire la part des choses. Mais je me suis vite réconcilié avec les morceaux « Death Diviner » et « Feverish« . Ce sont de purs bijoux. Ils m’ont rappelé ce que j’aimais le plus dans Soilwork, à savoir quand tout le groupe accentue le côté violent de chacune de leurs facettes : quand Björn se met à hurler les refrains, quand Bastian massacre la double pédale, quand David et Sylvain shredent aussi vite que leurs mains leurs permettent par exemple. Ces 2 morceaux m’ont rappelé des anciens sons du groupe tels que « Helsinki« , « Stabing the Drama« … 

J’ai, au final, beaucoup apprécié cet EP, malgré certaines parties qui m’ont fait regarder ma montre. Mais je garde en tête que Soilwork s’adresse surtout à un public aimant le métal progressif et technique. Qui sait ? P’t’être qu’un jour, je m’y mettrai également.