Punaise 20 ans ! Eh oui ça fait bien 20 ans que Deftones a sorti son célèbre « White Pony », un album charnière dans la carrière du groupe puisqu’il allait poser les bases de ce qu’est le style de Deftones, à savoir un métal aérien, puissant et vaporeux.
À l’occasion de cet anniversaire, voici l’album « Black Stallion ». Cet album s’inscrit un peu dans la démarche qu’avait fait Linkin Park avec son « Reanimation » qui proposait des versions remixées des morceaux de leur célèbre « Hybrid Theroy ».
De la même manière, Deftones nous propose de redécouvrir les morceaux de « White Pony » retravaillés par de nombreux DJs et musiciens.
Dès le début de l’album, on t’annonce la couleur : après quelques secondes de l’intro iconique de « Feiticeira », on casse le rythme, on ralentit tout. On te prévient que tu es là pour être perdu et pour découvrir l’album sous un jour complètement nouveau.
C’est vrai que cette intro est assez déroutante mais c’est le but avec la volonté de te mettre dans le bain (digital) pour la suite.
« Digital Bath » passe sous la moulinette du célèbre Dj Shadow qui impose sa patte et propose une version assez minimaliste du titre où la voix de Chino est particulièrement mise en valeur au sein de cet instrumental discret.
« Elite » : remix avec un instrumental bien vénère, très techno, assez sombre qui pourrait sortir d’une bande originale d’un des films Matrix. Le DJ anglais Blanck Mass offre un univers inattendu, proche de la synth wave dans la 2ème partie du morceau.
« Rx Queen » : remix avec de grosses basses et un côté bordélique dans le style « jungle ».
« Street Carp » : remix très aérien de Phantogram, qui penche vers le trip hop, avec la voix de la chanteuse du groupe qui vient se mêler à celle de Chino.
« Teenager » : remixé par le légendaire Robert Smith de The Cure. Il revisite le titre tout en douceur, avec une mélodie douce teintée d’étrange et quelques notes de piano en fond sonore.
« Knife Party » : le morceau original est un classique de Deftones et la version du groupe de syth pop canadien « Purity Ring » en conserve sa mélodie entêtante en la déstructurant et y ajoute la voix à la fois douce et robotique de la chanteuse Megan James.
« Korea » : revisite uniquement instrumentale du morceau qui est donc bien différent de l’original. Comme pour « Change in the house of flies », je n’ai pas trouvé ces nouvelles versions marquantes comme peuvent l’être les autres morceaux. C’est aussi un peu le jeu de ce type d’album, chacun apporte sa patte, sa vision et son style. C’est donc difficile d’y trouver son compte sur l’ensemble des morceaux (mais ce sera peut-être votre cas).
« Passenger » : la chanson est revisitée par Mike Shinoda. On reconnait le style de celui qui est passé par Linkin Park et qui avait aussi déjà fait le remix marquant de « Enjoy The Silence » de Depeche Mode.
« Pink Maggit » : là encore, le remix de Squarepusher me fait penser à un morceau de la BO de Matrix (en l’occurrence le morceau « Reload » de Rob Zombie sur la BO de Matrix Reloaded, album que j’ai pas mal poncé étant jeune). Une nouvelle version très sympa pour l’emblématique « Back to School ».
Pour conclure tout ça : si vous appréciez l’électro, vous allez adorer redécouvrir les morceaux de « White Pony » sous un nouveau jour. Si ce n’est pas le cas, vous y serez peut-être moins sensible et vous aurez toujours la possibilité de replonger dans la version originale pour le côté nostalgique ou dans leur nouvel album « Ohms » (dont nous avons fait chronique ICI).
Deftones « black stallion » album review, happy birthday white pony
Holly shit, 20 years! Yeah, it’s really been 20 years since Deftones put out their famous « White Pony ». A turning point in the band’s carrier since it laid the basis of what Deftones‘ style would come to be: airy, powerful ethereal metal.
For this birthday, we’re gifted the album « Black Stallion ». This record is a bit like what Linkin Park did with « Reanimation », offering various remixes of their famous album « Hybrid Theory ».
In the same vein, Deftones invites us to rediscover « white pony’s songs revised by numerous DJ’s and musicians.
Right from the start, we’re into it, after a few seconds of « Feiticeira »‘s iconic intro, the momentum is broken and everything slowed down. Like a warning to tell you that you’re in to get lost and rediscover the album in a whole new light.
This intro is pretty confusing, but that’s the point, to put you in the (digital) bath for what’s coming next.
« Digital bath » is stripped down by Dj Shadow in his own style, offering a minimalist version that showcases Chino‘s voice on this quiet instrumental.
« Elite »: a remix with an angry instrumental, very techno, pretty dark, it could have come out of Matrix’s soundtrack. British DJ Blanck Mass offers us an unexpected universe, close to synth wave in Elite‘s second part.
« Rx Queen » : a bassy messy jungle remix
« Street Carp » : a very airy remix from Phantogram, leaning towards trip hop, where the female singer’s voice mingles with Chino‘s voice.
« Teenager » : remixed by legendary Robert Smith from The Cure. Robert Smith revisits this track very gently, with a soft melody mixed with some strange notes from a piano in the background.
« Knife party »: the original song is a classic from Deftones, the remix from Canadian synth pop band Purity Ring preserves its intoxicating melody by tearing it down and adding the soft and robotic voice of singer Megan James.
« Korea » revisits the track in a strictly instrumental manner which makes it a lot different from the original. The same can be said for « change in the house of flies » : I didn’t find these versions as impressive as the other tracks can be. It’s also part of what makes this kind of albums, everyone brings their own style and vision. Therefore, it’s hard to like every song (though some of you might).
« Passenger » : the song is revisited by Mike Shinoda. We recognize the style of the Linkin Park artist who also made a remarkable remix of Depeche Mode‘s « Enjoy the Silence ».
« Pink Maggit » : here again, Squarepusher‘s version reminds me of the Matrix soundtrack, especially of Rob Zombie‘s « Reload » on Matrix reloaded (a soundtrack that I’ve listened to a lot when I was younger). A very nice new take on the iconic « Back to school ».
To wrap this up : if you’re into electro music, you’re going to love rediscovering White Pony‘s songs under a new light. If not, you might be less inclined and if so, you can still enjoy re-experiencing « White Pony » or even their latest album « Ohms » (We made a review right HERE)