In Hoots, we trust !
Oui, je sais; cette phrase vient du dernier album en date du groupe (Legends from beyond the Galactic Terrorvortex) mais je trouve que ce sont les quatres mots qui définissent le mieux Gloryhammer.
Groupe de Power Metal écossais (Qui se définit lui-même comme du Galactic Metal), il s’agit d’un projet du chanteur de Alestorm, Christopher Bowes (Qui s’occupe içi du synthé).
On quitte le monde des pirates pour entrer dans un univers galactique appelé Dundee dans lequel se déroule une guerre opposant l’empereur Zargothax (Christopher Bowes) à Angus McFife (Thomas Winkler), le légitime roi de cette galaxie.
Chaque album relate cette guerre où se mêlent créatures fantastiques (Tels que des goblins, des licornes, des orcs,…), affrontement spatiaux et intervention divine… Ouais en gros, c’est comme si vous mélangiez Star Wars , Le seigneur des anneaux et un petit peu d’Avengers.
Et encore, je ne vous ai pas tout dit: Les affrontements spatiaux se font dans des sous-marins volants, l’aide divine, on la trouve en la personne du Hootsman (Qui n’est d’autre que le dieu des bûcherons), les meilleurs alliés d’Angus McFife (En plus de Hootsman et de ses hommes) sont des licornes zombies, et tout ce joyeux petit monde se fait appeler la Hootsforce…Y’avait vraiment que Bowes pour nous pondre un truc pareil !
Mais ça nous donne de super paroles qui, si vous avez un bon niveau d’anglais, raviront votre côté geek…Et votre côté cosplayer, si vous en avez. Car non content d’utiliser seulement des paroles traitant de l’univers galactique, les membres vont jusqu’à s’habiller en fonction de leur personnages. Et ça, c’est classe !
Le groupe a sorti, à l’heure d’aujourd’hui, 3 albums (tous excellents de mon point de vue), dont le dernier précédemment évoqué est sorti en 2019. Mais celui qui nous intéresse aujourd’hui, est le second ouvrage: Space 1992 -Rise of the chaos Wizards.
Ouais, pour les titres à rallonge, ils sont forts ! Y’a qu’à voir les titres de certains morceaux de l’album: « Goblin King of the Darkstorm Galaxy » ou bien encore « Questlords of Inverness, Ride to the Galactic Fortress ! ». On sent bien le côté « déconneur » du groupe. Surtout en live: Le chanteur sait exactement comment faire pour se mettre le public dans la poche.
Mais là n’est pas le sujet du jour. Içi on parle album…
De toute façon, c’est la seule manière que l’on a pour écouter de la musique ces derniers temps (Sans compter internet, bien sûr). Album sorti en 2015 chez Napalm Records, il raconte l’histoire du Sorcier qui a tenté de provoquer l’apocalypse, ce qui a amené la guerre dans la galaxie. Ah mais je ne déconnais pas quand je vous ai dis que tous les albums relatent une partie de cette guerre: Le premier parle de l’origine des principaux acteurs de ce conflit, et le 3ème et dernier, de la montée en puissance de l’empereur Zargothax. Tout un programme. Cet album est composé de 2 CD; le premier racontant l’histoire déjà évoquée, et le deuxième qui reprend les mêmes sons que le premier mais avec des instruments classiques et des titres différents. Mais je trouve que ça rend très bien. Je connaissais déjà Gloryhammer avant cette sortie, mais c’est réellement cet ouvrage qui m’a poussé à m’intéresser davantage au groupe. Il y a tout ce qu’il me plaît: Des paroles entraînantes, des partitions épiques (Avec notamment un batteur qui utilise énormément la double pédale), … C’est un des albums que je trouve le plus accessible, même pour les non-métalleux.
Pour conclure, j’aimerais vous partager un petit Fun fact sur le chanteur, Thomas Winkler: Nous savons tous que pas mal de musiciens ont un autre métier en plus de celui de la musique, et bien figurez vous que le métier de Winkler n’est autre que… Notaire ! Et ouais Angus McFife est notaire ! Imaginez, vous allez à un petit concert pour fêter l’acquisition d’une nouvelle maison, et là, le chanteur débarque et vous vous rendez compte que c’est le gars avec qui vous avez signé les papiers de la baraque. Je trouve ça génial que nous, les metalleux, venons vraiment de pleins d’horizons et de milieux différents.
Voilà, c’était un petit truc que je voulais vous partager pour clôturer l’article.
Hail Hoots !