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Breakhead – Allegiance to Materiality

D’abord Silent Dawn, et maintenant Breakhead ! Je ne sais pas qui gère M&O records, mais en tout cas, il fait bien son taff ! Comme quoi y’a pas besoin d’aller loin pour tomber sur des groupes de qualités. Et quand je dis pas loin, je déconne pas ; en effet le quintet est originaire des Hauts de France (De Calais, si mes recherches sont exactes). Ça me fait très plaisir de constater que des musiciens talentueux habitent à deux pas de chez moi. 

Je pense que je me laisserai tenter par un petit concert de Breakhead quand la pandémie sera enfin terminée… Enfin si ça finit un jour. Originaire donc de Calais, le groupe se qualifie de Modern Thrash Metal. Je suis à moitié d’accord… Du moins pour leur dernier album intitulé « Allegiance to Materiality ». Le style dans lequel ils évoluent me rappelle plus du Thrash-Death. Mais comme je le dis souvent, le classement des styles, c’est un sujet à risques… 

Mais c’est ma chronique, j’fais ce que j’veux ! 

L’album est entamé avec une bonne intro, doté d’un petit côté indus stressant qui n’a pas manqué de me plaire. Mais la première baffe de l’album suit juste après ça : « Passengers« . Une pure claque qui représente parfaitement l’album. Une voix qui growle et qui scream, des sons de guitares on ne peut plus tranchants, une batterie percutante mais qui sait se montrer technique quand il le faut… 

Tout était réuni pour que je passe un bon moment. Après la perle qu’est « Passengers« , le groupe nous offre une salve de bons titres mais qui ne m’ont pas aussi atteint que cette dernière et celle dont je vais vous parler : « Identity« . C’est la seule musique qui semble sortir de l’album (sans compter l’intro, bien sûr) tant elle paraît différente: Elle commence d’une manière calme avec une guitare acoustique, mais toujours dans une ambiance pesante… Et là, le groupe repart dans la violence. Ça doit être le seul moment de « répit » de cet album. Parce que les titres restants… J’ai failli m’exploser les cervicales ! 

Des titres comme « I push you die », « Primal Instinct » ou encore (pour clôturer l’album en beauté) « Dystopia ». Ça speed, ça cogne, ça tabasse… « Gods of Violence » comme dirait si bien nos voisins de chez Kreator. J’ai écouté l’album une quinzaine de fois, et à chaque coup, j’ai eu l’impression que l’écoute ne durait qu’une dizaine de minutes tant je l’ai apprécié. Depuis que je suis chez Madbreizh, je n’ai pas eu de coup de coeur aussi « violent » que celui là. Je ne doute pas un seul instant du fait que Breakhead est un futur Headliner en matière de scène extrême. Je vais continuer à suivre l’évolution du groupe de près…