Il y a de ça un mois, j’ai eu la chance de réaliser une interview de Volk-Man, le bassiste de Die Apokalyptischen Reiter. Durant notre échange, nous avons pu discuter de l’album dont je vais vous parler aujourd’hui. Le jour de cette entrevue, le groupe avait uniquement sorti un seul single, « Tiki« . Ma question était la suivante : « Votre single « Tiki » me fait énormément pensé à « Ratahamata » du groupe Sepultura. Est ce qu’ils sont une source d’inspiration pour vous ? ». La réponse de Volk-Man est la meilleure phrase que l’on puisse utiliser pour décrire cet ouvrage « Je vais t’avouer que cet album est le plus expérimental que l’on ait fait »…
Rien qu’avec cette réponse, ma hype était au maximum étant un fan de longue date de la bande allemande. Depuis cet entretien, 2 autres singles ont été lâchés: « Nachtblume » et « Ymir » (Le double album sortira, quant à lui, le 2 Juillet prochain). C’est trois titres ne se ressemblent aucunement, et pourtant ça n’est là qu’une infime partie de ce que le double CD a à nous offrir.
En effet, cet opus n’a pas été réalisé d’une façon habituelle: Le quintet s’est enfermé avec ses ingénieurs et plusieurs amis musiciens dans un studio d’enregistrement et ont improvisé plusieurs centaines de minutes de musiques (Environ 500, d’après mes sources). Le tout fut enregistré. J’appelle ça une sacrée performance musicale.
C’est pour ça que « The divine Horsemen« n’est que la première partie de cet enregistrement. Avec la dose de sons produits, Volk-Man m’a avoué que la bande était déjà de retour en studio pour passer à l’enregistrement de la seconde partie. Et autant vous dire que si cette seconde partie est aussi bonne que la première, les fans ne seront pas déçus. Mais restons sur le premier opus de cette expérience.
Une quinzaine de titres, pour un peu moins de deux heures de sons. En plus des guitares, basse et batterie qui sont les instruments que nous pouvons considérer comme « les instruments de base » de la musique métal, nous pouvons ajouter une trentaine d’autres de ces derniers à cet ouvrage: Piano, Djembé, Digeridoo, Contrebasse, Violon, Baril,… C’est un véritable festival du son qui s’offre à nous. Une véritable diversité musicale. Et quand je parle de diversité, je ne parle pas uniquement des instruments, mais également des paroles: Une dizaine de langues sont représentées. De l’Allemand (Bien évidemment), de l’Anglais, de l’Arabe, mais aussi différents dialectes de diverses tribus vivant aux quatre coins du monde,… Je ne suis, malheureusement, pas en mesure de vous dire la liste complète… Je sais déjà parler 3 langues, et franchement, c’est déjà pas mal !
J’ai écouté ce « recueil » de son une bonne quinzaine de fois, tellement il y avait de choses et de points découvrir dans ce dernier. Et je ne voulais passer sur aucun de ces dits-points. Ce CD est, pour moi, celui de l’année 2021 en termes de musique extrêmes… et probablement l’un des meilleurs de cette décennie… J’attends avec impatience ce que le second a à nous offrir. Longue vie aux cavaliers de l’apocalypse !