Parler d’un « nouvel » album, qui plus est intitulé « III », pour un groupe encore complètement inconnu en France peut paraître plutôt surprenant, cependant cela ne doit rien enlever à la valeur intrinsèque de la musique de WILDSTREET.
Originaire de New York, ce gang roule sa bosse dans le milieu de l’underground depuis 2006. Ses 2 premiers efforts, respectivement sortis, de manière complètement indépendante, en 2008 et 2011, ont tout de même permis d’éveiller l’attention de quelques amateurs de hard rock glam/sleaze bien décadent. On pense alors à Alice Cooper, Hanoi Rocks et à l’époque où la scène « hard US » des 80’s n’avait pas encore sacrifié sa rébellion sur l’autel de MTV.
Depuis 2011 WILDSTREET a délicieusement « polluer » la toile, les réseaux sociaux et autres plateformes à coups de EP et de « tracks » uniquement disponibles en digital, sans oublier d’enchaîner les concerts dans des festivals tels que le SXSW, le M3, le Rocklahoma, le Uproar ou en ouverture de Avenged Sevenfold, Three Days Grace, The Bouncing Souls, Twisted Sister, Michael Monroe, Sebastian Bach, Faster Pussycat, Crashdiet, Escape the Fate, Black Veil Brides, Kix ou LA Guns. Début 2019 ils ont même pointé leur nez pour la première fois en Europe pour une dizaine de concerts au Benelux et en Allemagne dont le Sleaze Fest à Bochum.
Fraîchement signé sur Golden Robot Records, WILDSTREET a enregistré ce nouvel album entre 2018 et 2019 sous la direction de Kyle Paas. Le mix final ayant été confié à Jon Kaplan (Paul McCartney, Jonas Brothers) et le mastering à Howie Weinberg (Andrew WK, Def Leppard, Korn).
La pandémie a forcément retardé les élans de la troupe, mais depuis la semaine dernière « III » est enfin disponible. Pour fêter ça, le groupe a mis en ligne l’inquiétant clip de « Mother ».
L’album est disponible ICI
