l est en effet bien compliqué de ne pas faire le rapprochement entre le groupe que l’on chronique aujourd’hui et le fameux chanteur de Metallica. Donc parlons-en dès maintenant pour pouvoir passer à autre chose assez rapidement. C’est la première chose qui frappe lorsqu’on commence à écouter la musique de ces Finistériens: le chant. Il…
l est en effet bien compliqué de ne pas faire le rapprochement entre le groupe que l’on chronique aujourd’hui et le fameux chanteur de Metallica. Donc parlons-en dès maintenant pour pouvoir passer à autre chose assez rapidement. C’est la première chose qui frappe lorsqu’on commence à écouter la musique de ces Finistériens: le chant. Il faut faire un réel effort pour parvenir à passer outre la ressemblance, volontaire ou non, de la voix du chanteur avec celle d’Hetfield. Volontaire à mon humble avis car en plus de cette ressemblance sans doutes naturelle on dénote la présence de beaucoup de « mimiques » vocales du monsieur ici. Des lignes de chants aux accentuations de fins de phrases maintenant cultes, ça respire, ça transpire, ça suinte Metallica.
J’ai personnellement réussi à aller au-delà de ça à force d’écouter l’album, mais je connais des personnes à qui je l’ai fait écouter pour qui ça pose plus de problèmes. Alors, évidemment pas de remise en question des décisions artistiques du groupe de ma part, leur musique ressemble à ce qu’ils veulent en faire. Ce choix, malgré le risque qu’il représente est je suppose complètement assumé, et ce n’est pas mon rôle de dire si c’est ou non une mauvaise idée. Hardiesse est mère de décisions couillues, telle devrait être la devise du projet, tant la démarche peut plaire quasi-instantanément comme l’inverse. En tous cas, au premier abord, c’est pour sûr très déstabilisant.
Teska (pour « This Shit Kicks Asses » – à confirmer -) est un groupe Quimpérois de Modern Thrash formé en 2001 et qui dispose à son actif d’un premier album éponyme sorti en 2013, et d’un deuxième opus donc « Primal Scream » du mois d’Avril de cette année, tous deux auto-produits. Une évolution très significative de la production, un enregistrement au SLAB SOUND STUDIO de Lorient (Loudblast, Gohrgone, Elferya, K.Y.S.T,…) et un artwork signé Vincent Fouquet a.k.a Above Chaos (Tsjuder, Inquisition, Melechesh, Hellfest Festival,…) leur permet de nous offrir un rendu final, sonore et visuel ultra-professionnel. Évolution (comme pour Drakwald dans mon article précédant) sans doute rendue possible grâce à une campagne de financement participatif victorieuse de Décembre 2015.