Michael Schenker peut indiscutablement se vanter de faire partie du peu de guitaristes sur cette terre à exercer une influence plus que durable sur une multitude de musiciens. Avec son style d’une fluidité exceptionnelle, ses idées d’une richesse inépuisable et son sens instinctif de la mélodie, Schenker est une légende vivante qui, au fil de sa longue et admirable carrière, continue d’impressionner par son énergie et son dynamisme. « The Axeman », originaire de Sarstedt, a commencé sa carrière au début des années 70 avec Scorpions, avant de connaître une gloire internationale après avoir rejoint les britanniques de U.F.O. ! Il a ensuite poursuivi, sans la moindre interruption, son parcours exceptionnel sous son propre nom, ainsi qu’avec des groupes tels que The Michael Schenker Group (MSG), Temple Of Rock et Michael Schenker Fest.
Intitulé « Universal », son tout nouvel album présente les meilleurs atouts de ce musicien hors norme : des chansons de tout premier ordre armées de mélodies imparables, de riffs de guitare accrocheurs et de solos d’une fraîcheur et d’une inspiration toujours aussi sidérantes. Comme son prédécesseur – « Immortal » paru en 2019 – « Universal » a été produit par Michael Schenker et Michael Voss (Lessmann/Voss, Mad Max) au Kidroom Studio. Comme l’on pouvait s’y attendre, lors de l’enregistrement, Michael a, une fois de plus, fait appel à de prestigieux musiciens pour l’accompagner. Si le chanteur principal reste Ronnie Romero (Lords of Black, Rainbow) – également frontman actuel de MSG en tournée – Michael Kiske (Helloween), Ralf Scheepers (Primal Fear) et Graham Bonnet (Rainbow, Alcatrazz) sont aussi passés derrière le micro sur certains titres. La liste des batteurs est tout aussi impressionnante : Simon Phillips (Toto, The Who), Brian Tichy (Whitesnake, Foreigner), Bobby Rondinelli (Rainbow, Blue Öyster Cult) et Bodo Schopf (Eloy). Celle des bassistes n’est pas en reste : Bob Daisley (Ozzy Osbourne, Gary Moore, Uriah Heep), Barry Sparks (Malmsteen, Dokken) et Barend Courbois (Blind Guardian, Vengeance, Zakk Wylde).
Fidèle au poste Steve Mann (Lionheart) assure les claviers alors que Tony Carey (Rainbow) a spécialement été invité pour placer ses lignes de Moog dont il a le secret (remember l’intro de « Tarot Woman » sur « Rising » en 1976)
D’entrée, « Emergency », l’obsédant morceau qui ouvre l’album, pose les bases de ce disque qui n’est pas en manque de points forts. Preuve en est le groove décontracté affiché sur « Under Attack », suivi de « The Universe » à travers lequel on savoure un duo atmosphérique entre Ronnie Romero et Gary Barden ! « Wrecking Ball » est interprété avec brio par Ralf Scheepers, alors que « London Calling » est un hommage à l’esprit musical qui régnait à une époque dans la capitale britannique. Véritable hymne rock « A King Has Gone », précédé de son intro « Calling Baal », sont dotés d’une signification toute particulière, puisque chantés par Michael Kiske en hommage à Ronnie James Dio. Ne doutons pas que ce titre va rapidement être considéré comme l’une des chansons les plus importantes et les plus réussies du répertoire de Michael Schenker, tant sur le plan musical qu’au niveau des paroles.
De son titre à son design en passant par la somptuosité de ses chansons, « Universal » convient à MSG aussi parfaitement que la célèbre Flying V s’accorde à l’image intemporelle de Michael Schenker !
A voir au Hellfest le 19 juin !
Découvrez le 1er single et vidéo « Emergency »