Alors qu’il entame la quatrième décennie de sa carrière, Papa Roach continue de se frayer un chemin singulier le long duquel il n’a pas peur d’innover, là où d’autres cherchent désespérément à redevenir ce qu’ils ont été autrefois. Le chanteur Jacoby Shaddix l’explique ainsi : « L’heure n’est pas au confort ou à la conformité, mais à l’inspiration et à la construction de quelque chose de nouveau. Quelque chose de mieux, afin de canaliser quelque chose de plus ».
Cette album a germé dans les affres du confinement mondial, les graines en ont été plantées lorsque le quatuor est entré en studio, à Temecula, en Californie, pendant l’été 2020. Au départ ça n’était qu’une session d’évasion destinée à maintenir le flux créatif dans un monde qui s’était complètement arrêté.
Mais finalement l’exercice s’est rapidement transformé en quelque chose de plus grand, de plus fort. Déterminé, provocateur, parfois juste à la limite entre la confiance et l’arrogance (« J’espère vraiment que le titre de l’album interpellera quelques personnes sur leur chemin », confie en souriant Jacoby), « Ego Trip » représente Papa Roach dans sa forme la plus audacieuse et la plus brillante.