« Le dévouement de Birth à l’exploration des sons de la fin des années 60 et du début des années 70 est déjà impressionnant, mais leur capacité à faire revivre ces sons sur ‘Born’ l’est encore plus. » – The Big Takeover
Birth, groupe de rock psychédélique/progressif de Californie du Sud, sort aujourd’hui son premier album complet, « Born« , sur le label britannique Bad Omen Records (Wytch Hazel, Spell, Satan’s Satyrs). Composé de membres d’Astra, le groupe rétro rock de San Diego, ainsi que d’anciens ou d’actuels membres de Joy, Radio Moscow et Sacri Monti, Birth possède une crédibilité que l’on trouve rarement dans les groupes musicaux en développement. Décrit comme « un voyage magique dans un son kaléidoscopique » et « une vision dystopique de l’ici et maintenant », « Born » est disponible à la vente ICI
Un avant-goût de ce que « Born » de Birth nous réserve peut être expérimenté dès maintenant, puisque le groupe diffuse l’intégralité de l’album en streaming ICI
Avec le guitariste/claviériste/chanteur Conor Riley et le guitariste principal Brian Ellis, des musiciens qui ont fait irruption sur la scène prog-psych à la fin des années 80 avec Astra, un groupe formidable et fondateur salué comme des « goliaths du prog » (AllMusic), qui allait façonner le son des choses à venir aux côtés de co-conspirateurs tels que Earthless, Diagonal et Dungen, et dont les albums « The Weirding » (2009) et « The Black Chord » (2012) s’imposent comme deux des plus grandes réalisations progressives de ce siècle jusqu’à présent, Il y a une excitation palpable autour de Birth et le groupe est considéré comme l’un des groupes à suivre dans les cercles underground, une excitation qui s’est accélérée après qu’une démo, aujourd’hui supprimée, ait été diffusée, sur une base payante, sur la plateforme Bandcamp en 2021, marquant l’étincelle de la création de l’univers Birth et délivrant une explosion de rock progressif vibrant, riche en portée cinématographique et en intensité psychédélique, et posant les bases de ce qui allait suivre.
« La vie et la mort m’apparaissaient comme des limites idéales, que je devais d’abord franchir, et déverser un torrent de lumière dans notre monde obscur » . C’est ce qu’écrit Mary Shelley dans Frankenstein, sans doute le premier récit de science-fiction. 204 ans plus tard, la quête demeure : comment élucider au mieux nos vies quotidiennes avec une forme d’inspiration qui fait bouger l’esprit au-delà de ses entraves terrestres ? Sur « Born », Birth construit musicalement et créativement un monde sonore inspiré de la science-fiction dans lequel coexistent un tumulte sombre et un ravissement céleste. Le résultat est un album enivrant, hanté par des préoccupations terrestres et dont les sons visent simultanément les étoiles.
« Je suis un scientifique de métier et je lis beaucoup de science-fiction dystopique, ce qui, je crois, est pertinent pour beaucoup d’événements qui se sont produits récemment », note Riley. « Ces points de vue alimentent une relation sombre, spirituelle et mystique que j’entretiens avec la pensée scientifique ».