Vous les avez cru disparues ? Détrompez-vous ! 9 ans après Aeons Black, Aeon revient avec une bonne dose de violence. Rien qu’à voir le titre de l’album, on sait à quoi s’attendre (Littéralement, Dieu s’arrête là). 50 minutes de colère, de violence, de paroles anti-religieuses (En même temps avec un titre comme celui-là, fallait s’y attendre), … Tout ce que j’aime !
Pour la petite anecdote, Tommy, le chanteur, écrit des paroles sataniques juste pour emmerder les chrétiens, car ce dernier a eu affaire à des témoins de Jéhovah qui ont tentés de le convertir de force plusieurs fois quand il était enfant. Ce qui fait comprendre pourquoi ce gars à une dent envers la religion…
Cette haine se ressent dans 3 quarts des tracks avec des titres comme « Let it burn » (Laisse le brûler), « Church of Horror » (Eglise de l’horreur), « Despite the cross » (Malgrès la croix),… Et le dernier quart me diriez-vous ? Et bien ce sont des petits « temps mort » instrumentaux. Ce que j’ai beaucoup aimé. Ces dernières permettent de se reposer un peu entre deux morceaux très énervés.
Le guitariste Zeb Nilsson a d’ailleurs déclaré que « cet album serait le plus violent que le groupe est créé ». Et effectivement, c’est le cas ! Je pense d’ailleurs que ça vient du fait qu’il y est deux nouvelles recrues dans les rangs d’Aeon: Tony Östman à la basse et Janne Jaloma à la batterie. Le premier était certes présent lors de la tournée du précédent opus, mais il n’avait pas participé à l’écriture de ce dernier. Quant au deuxième, il est la raison pour laquelle la bande a mis autant de temps à sortir un nouvel album: Tommy et Zeb n’arrivaient pas à trouver un batteur à leur goût. Or, Janne (En plus d’avoir joué dans pas mal de groupe de renom tel que Dark Funeral ou même Despite…) s’est grandement inspiré du style d’Aeon pour apprendre la batterie. On peut également noter le retour du guitariste Daniel Dlimi.
Niveau musique, comme précédemment dit, c’est speed, c’est violent, ça blast, ça shred,… J’ai même relevé pas mal de touche de Thrash (A mon plus grand bonheur). Mais le gros point fort de cet ouvrage, c’est la basse ! Les gars ont très bien fait d’embaucher Tony. Le mec ne se contente pas de copier les guitares comme dans beaucoup de groupes de Death, non non, lui, il a sa propre ligne directive, et ça se ressent. Pour moi qui trouve que la basse est l’instrument le plus important d’une formation musicale, je trouve que c’est un excellent point.
Si vous êtes fan de Métal extrême, je ne peux que vous conseiller Gods end Here. Mais si vous êtes un néophyte dans le monde merveilleux du Métal, attendez un peu… Et ça, c’est valable pour la plupart des groupes de Black, Death, Grind, et de tout leurs dérivé.