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Black Mirrors – Tomorrow will be without us

 Si y’a bien un groupe qui gagne à être connu chez nos voisins belges, c’est bien Black Mirrors. Ouais comme la série. 

Après un premier album d’une qualité indéniable, les Bruxellois reviennent avec un second opus intitulé Tommorow will be without us. Grosse ambiance ouais… Et bin, je peux vous dire que, même moi qui suis fan de Thrash, de Death et de Black, j’ai adoré cet album ! Je dis ça parce que je ne suis pas habitué à écouter des styles beaucoup plus calme que les précédents évoqués. Là, on est plutôt sur du bon Rock, voire Grunge. Et allez savoir comment, le quatuor a réussi à me conquérir. 

J’ai découvert le groupe en 2021, lors du festival Alcatraz en Belgique (Le premier que j’ai pu faire depuis un moment). Je n’avais aucun groupe à voir sur le moment, du coup, j’ai décidé d’aller faire les stands de Merch une bière à la main. Lorsque j’étais au second stand, Black Mirrors a commencé à jouer. Je ne sais plus quelle heure il était. Cependant, j’ai commencé à taper du pied machinalement, puis le Headbang est arrivé. C’est à ce moment que j’ai remis à plus tard mes emplettes pour me diriger vers la scène ou la bande jouaient (La Swamp, il me semble). Et quel concert ! J’ai adoré ! Une de mes meilleures révélations de fest. 

Mais ça n’est pas de ça dont je vais vous parler aujourd’hui. Le sujet du jour est belle et bien l’album. Comme dit précédemment, Black Mirrors a sorti son premier album, Look into the black mirror, en 2018 sous la bannière Napalm Records. Et apparemment, ils s’y plaisent vu que le second est encore sous ce label. Et j’espère que Napalm va les garder un moment, car ce groupe, c’est de l’or en barre. Comment ça, j’suis pas objectif ? 

Pour nous faire patienter, les Belges nous ont lâchés deux singles : « Hatefull Hate, I’ll kill you » et « Lost in Desert ». Et ce sont des choix excellents. D’ailleurs la première nommée est ma préférée de l’opus. Mais en réalité, j’ai du mal à trouver une seule track qui ne me plaît pas. 10 tracks qui transportent. Oui, car Black Mirrors arrive à délivrer une certaine ambiance avec leurs sons. C’est pour ça que j’ai écouté Tommorow will be without us quasiment tous les jours avant d’aller bosser avec un p’tit café. Une ambiance que seule cette bande à le secret. L’ouvrage commence très fort avec « Snake Oil », qui est juste parfait pour commencer l’écoute. Ça doit être ma seconde préférée. Elle instaure parfaitement la couleur de cet opus. Ce côté planant qui me donne envie de dire que BM fait du Stoner, voire du Rock Psy. Mais croyez-moi que tous les autres morceaux sont du même acabit…. 

Sauf deux. Deux sons de l’album sortent du lot. Mais ça n’est en aucun cas péjoratif, loin de là. Ce sont deux sons qui m’ont filé tellement de frissons qu’on aurait pu se servir de ma peau comme de fils barbelés. Ces dernières sont « Ode to my unborn child » et « Tears to share ». Rien que les titres en disent long. Si vous parlez pas anglais, démerdez-vous ! La première m’a tellement fait vibrer … Ce sont deux « Metal Ballad », comme le dit Marcela, la chanteuse, qui touche n’importe quel être humain en plein cœur… 

Deux albums, et deux coups au but. Je pense que cette bande est promise à un énorme avenir tant leur musique est communicative. Et pour une fois, je recommande leurs sons à tout le monde, et vraiment tout le monde. Et je ne parle pas que de Tommorow will be without us, mais de l’intégralité des musiques que les Bruxellois ont sortis et sortiront. Ouais, je m’avance peut-être un peu là… Mais c’est pas ma faute si c’est l’un des rares groupes qu’il n’a jamais sorti de mauvaise track. J’ai dit plus haut que l’album était accessible à tout le monde, et je le maintiens ! Que vous soyez un fan de Pop Rock, d’Alternatif, de Doom, de Country,… Black Mirrors est fait pour vous !