Contrairement à mes précédentes chroniques où j’aime faire un petit récit de mon histoire personnelle avec le groupe, ici, je pourrais juste vous dire que je ne connais que très peu Meshuggah.
Ma seule approche du groupe, au-delà de quelques morceaux écoutés ici ou là est une partie de leur concert que j’avais pu voir au Hellfest 2015 où j’avais été scotché par la précision chirurgicale du groupe dans la réalisation de leur morceau en live. Tous les instruments du groupe étaient parfaitement coordonnées afin d’offrir une démonstration de leur puissance au public
Voilà pourquoi j’étais curieux de poursuivre ma découverte du groupe avec ce nouvel album.
Le début de l’album est assez fidèle à mes attentes, une grande puissance se dégage des compositions, des passages guitare très technique.
N’évoluant pas dans mon style de musique de prédilection et n’ayant pas forcément une oreille attentive et réceptive au genre, je me garderais bien de juger la technicité de l’album mais force est d’admettre que le groupe a un sacré bagage technique et s’efforce d’offrir tout au long de cet album une ambiance apocalyptique.
Si je devais jouer au jeu des analogies afin de vous donner une vision de l’album, une atmosphère infernale règne tout au long de l’écoute de l’album et m’a rappelé par certains moments les parties endiablées de Doom Eternal.
Le groupe a pris soin de distiller une ambiance qui se diffuse tout au long de l’album et qui s’achève sur un dernier morceau très tranquille (mais à l’atmosphère inquiétante) comme pour mieux se remettre de ce voyage dans les abysses et reprendre son souffle après ce déluge de feu.
Mes premiers pas dans l’univers de Meshuggah sont donc globalement positifs et je compte sur les fans les plus fervents pour en faire une analyse bien plus détaillée et définir sa place dans la discographie.
Pour ma part, je vous conseille ce petit détour pour les fans de métal progressif adeptes de la technique qui y trouveront leur compte.