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Chronique d’album de « L’histoire sans fond » de Princesses Leya 

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 Cela fait déjà quelques temps qu’on vous annonce la sortie de l’album de Princesses Leya, et on s’est dit que quand même, ce serait vraiment dommage de ne pas vous faire une petite chronique pour vous dire ce que nous en avons pensé. En vrai, face à un ovni de ce type, on ne pense pas. On plonge dans les abysses neuronales perchées d’Antoine, de Dido, de Cléo et de Xavier.

Et schématiquement, ça donne ça :

Princesses Leya — Oreilles—Cerveau—WTF?—gweubeulzleuuuuhhh—HAHAHA !!!

Comme le disent si bien, Princesses Leya :

« On a tellement hâte de vous faire découvrir cet album concept, on espère que vous le trouverez parfaitement idiot ». 

Pari réussi!

L’album alterne des sketchs et des morceaux parodiques narrant la grande aventure des Princesses Leya qui, suite à un jeu de mot malencontreux, se retrouvent propulsés sur Chlamydia 4 avec comme mission, celle de sauver la planète d’une multinationale qui possède les radios, tv, internet et diffusent un code qui abaissent le QI des habitants. Les princesses vont devoir affronter toutes sortes de goules, de « shity producteurs zombies »…, déjouer des algorythmes Obispo-esques (ça ne se dit pas, mais au point où on en est…) et toute une série d’aventures les unes plus barrées que les autres qu’il serait parfaitement dommage de spoiler.

Bref, comme ils le disent si bien, ça frise le QI d’un teckel, mais en vrai on s’amuse bien. Pour résumer, c’est à mi-chemin entre Ultra Vomit et Le Donjon de Naheulbeuk.

J’avoue quand même avoir eu un peu de mal à me foutre dans l’album dans les toutes premières minutes, mais ça, c’est juste parce que le débit des mots est un peu trop rapide pour moi. C’est neurologique, j’y peux rien. Mmmais je me suis accrochée et j’ai fini dans mon canap bidonnée par une histoire complètement surréaliste, des vannes bien trouvées, et faut le dire, bien happée par une musique parfaitement maîtrisée. Côté parodies, ça envoie du lourd. Je vous passe le « Balls,Balls,Balls », parodie du célèbre « Boys Boys Boys » de Sabrina façon Rammstein, le clin d’oeil à GiedRé, la reprise de « Love is all » de Roger Glover, la reprise de « Makeba » de Jain… Mais c’est bon tout ça !

Ah et pis quand même, petite surprise sur le sketch « Eric Baudelaire », mais là,j’dis pas non plus, takaraké l’album.

Côté prod, les morceaux sont réalisés et arrangés au studio Axone par Pierre Danel (guitariste du groupe Kadinja, quand même !) et Tom Gadonna.

Bref, on ne va pas épiloguer. J’ai passé un très bon moment. En attendant que cette période de merde passe, écoutez donc Princesses Leya c’est finalement pas plus débile que ce qu’on vit en ce moment.

STYLE : Rock Alternatif / Metal

LINE-UP
Dedo (Chant)
Antoine Schoumsky (Guitare, chant)
Cleo Bigontina (Basse, chant)
Xavier Gauduel (Batterie)

TRACKLIST
01. La Malédiction Viking (Sketch)
02. Planète Chlamydia 4 (Sketch)
03. Le Type Chelou en Capuche
04. La Mission (Sketch)
05. Makeba
06. La Ziggurat (Sketch)
07. Balls Balls Balls
08. La Salle Sans Instrus (Sketch)
09. Ustensiles
10. Les Shitty Producteurs Zombies (Sketch)
11. Single Lady Killer
12. Goule Jazz (Sketch)
13. The Twenty Seven Club
14. Le Club des 27 (Sketch)
15. La Vieillesse
16. Bibliothèque Paf (Sketch)
17. Ouais Ouais Ouais

18. Décédés (Sketch)
19. Renaissance (Sketch)
20. Destruction Vaginale
21. Princesses Cocktails (Sketch)
22. Grâce à l’Alcool
23. Eric Baudelaire (Sketch)
24. Je Vous Emmerde et Je Rentre à ma Maison
25. Home Sweet Home (Sketch)
26. Tue Tes Parents