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Chronique Dur Dabla – Eñvor an Avel

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Quand j’ai vu que Dur Dabla faisait financer son 1er album par Ulule, j’ai été assez surpris car pour moi, vu leur ancienneté sur la scène locale, je pensais que le groupe en avait déjà avant. Eh bien non.

J’ai participé à leur crowfounding et quelques semaines après le succès, j’ai été les voir pour faire une interview filmé, (que j’avais déjà proposé plusieurs mois avant)

Entre temps, j’ai eu l’album en numérique. Ce qui m’a permis de présenter 2 titres de cet album assez rapidement dans une vidéo . 4 ans séparent l’EP de l’album, plus de maturité, un son propre, les compositions de belles qualités, tout en prenant la même configuration que l’EP.

Les 7 gaillards ont pondu une merveille, que se soit musicalement et sur l’utilisation du terroir Breton au même format que l’EP. 

Tout d’abord, « Eñvor an avel » n’est pas un album 100% folk metal au son dur que l’on peut trouver dans le milieu, il y a le côté tradi Irlando-Breton avec le bourrin du metal et le côté purement simple du rythme Irlandais avec des instruments plus « traditionnels », comme « After the battle of Aughrim » ou « Eñvor an Avel » et le côté plus tradi Breton par « Toul ar Chistr ».

Le terroir se ressent par certains titres en Breton, avec une introduction d’un beau poème (traduit sur le support du CD ) en Breton, « Pa oa aet an Avel Kornog  » (Quand était allé le vent de l’Ouest).

Ainsi que la participation de l’illustrateur Pascal Moguerou, (« Le grand livre des Korrigans », « l’heure des fées ») pour appuyer encore plus le côté Breton de l’album. Les connaisseurs du Fantastique, auront le plaisir de regarder ses illustrations à chaque page des textes de l’album.

Dur Dabla n’est pas le seul groupe folk metal en notre beau pays ( Bretagne), mais il est le plus connu.Laissez vous guider par l’écoute de cet album, et si vous avez connu leur EP « Spered ar Broioù kozh « , vous allez voir clairement une grosse différence, et vous vous laisserez séduire encore plus, que se soit partie trad ou partie metal.

Vous ne trouverez aucun texte chanté en Français et en Breton. Mais je vous rassure, et je sais de source sûre que Dur Dabla travaille doucement dessus pour chanter en langue Bretonne.

Cet album sent la sueur et la bière (les propres de mots de Titan, le chanteur), ne vous y trompez pas, il s’écoute très bien et on reconnaitra des parties musicales du populaire Breton de fest noz.

Le groupe a son public, et si vous n’aimez pas forcément le folk metal, en écoutant quelques titres cité plus haut sur le côté simple, vous pouvez doucement entrer dans la partie plus brute de ce que dégage les 7 Brestois, ce qu’ils faisaient déjà sur l’EP.

Personnellement, à la 1ere écoute je suis rentré dedans rapidement, j’ai été déçu que l’album se finisse vite, avec ses 12 titres. J’ai du malheureusement le ré écouter plusieurs fois.