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Chronique Ende – Emën Etán

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​Salut à toi lecteur, lectrice du moment.

Avant de commencer, je dois dire que je ne suis pas un expert en Black Metal. C’est le dernier courant dont j’ai mis longtemps avant de m’y pencher, et depuis, je suis sous le charme de ce genre musical assez varié et controversé par les Blackeux qui se font la guerre à celui qui prouvera par A +B que SON Black Metal est le plus « true ». Sur ce principe, j’en ai rien à foutre. Le vrai « true » B.M ne se commercialise pas. Donc, bon courage!!

Mais passons aux choses sérieuses, c’est-à-dire, parler ou plus simplement écrire sur un groupe MI Breton-Mi Angevin: ENDE. Prononcez N2 pour mieux le lire par la suite.

J’ai découvert Ende lors du Samaïn fest 2016 et j’ai pris une méchante claque de leur live. Après le set, j’ai pris une méchante claque de la part du chanteur I.L pour ce qu’est Ende: Une machine à composer. Et ils le font bien, très bien même.car depuis le 2011, ils ont juste travaillé comme des passionnés et drogués du genre avec 3 albums et un Split tout frais.

L’album:

Emën Etán est fait de la même manière que The rebirth of : avec les tripes.

Mon fils, ma fille (pouha Satan en personne), sache que ce nouvel album te laissera des traces, soit dans ta tête, soit dans ton âme, tu seras marqué(e) à vie par la puissance du feu des 2 hommes pieux (en compo, ils sont 5 en Live) .

Tout commence avec « Among The graves ». Tu es à côté du feu en pleine nuit, au loin, un orage éclate mais tu n’es pas vraiment inquiété(e), les corbeaux chantent sous des notes d’un orgue mystique, tu te concentres sur les flemmes…. « Cylenchar » te fera éclater les buches de ton feu et tu commenceras à douter de ta foi Chrétienne, qui a disparu avec les flammes.de ‘When crows flew above Marhn » qui a quelque chose d’envoutant. Les voix profondes de l’Enfer viennent te murmurer aux oreilles pendant que ces curetons chantent des incantations contre toi…… ou pour libérer ton âme de Lucifer.

Emën Etán possède une ligne rouge tout le long de l’album, comme son prédécesseur. Une ambiance du début à la fin, marquée cette fois-ci par le côté Religieux, que se soit sur les orgues, les prières ou les chants.

Nous restons sur un Black Metal extrême, avec une ambiance posée qui nous transporte là où l’imagination veut bien travailler, des riffs entrainant, une voix qui impose l’écoute. Je défends et je suis Ende depuis leur rencontre, mais leur style n’a pas à rougir face à des gros de la scène B.M, surtout qu’ils se sont offert un Split très récemment avec le groupe de Metal Noir Québécois Sorcier des Glaces. Le puits des Morts. Et c’est une bonne chose car le niveau est le même avec quelques années de différences.

Une fois de plus, Ende marque son efficacité avec ce nouvel album, on sent le travail en amont pour marquer les disciples du genre en aval.

Si tu aimes le B.M alors, le groupe et les albums sont pour toi.