Nous voilà donc en présence du nouvel opus du groupe de punk rock de Chicago qu’on ne présente plus : Rise Against et son nouvel album « Nowhere Generation ».
Le premier constat que l’on peut faire à l’écoute de cet album, et ce, même si on n’est pas hyper assidu comme moi sur la discographie du groupe, c’est que ça sonne comme du Rise Against pur jus.
Le groupe ne fait pas dans l’originalité sur cet album, sauf pour le très intimiste « Forfeit », c’est toujours un punk rock penchant vers le hardcore mélodique, le tout porté par la voix toujours aussi intense et habitée du chanteur (mélange de rage et de mélancolie).
En dépit de ce manque d’originalité, force est d’admettre que c’est super efficace et qu’il est toujours impressionnant de constater la capacité du groupe à composer des vrais hymnes punk rock qui restent instantanément en tête (propices à distiller leurs messages politiques).
Car oui le message politique est toujours présent et fait partie intégrante du groupe comme on peut l’entendre dans le refrain de « The Numbers » : « They have the power, we have the numbers », dont le clip sorti récemment est traversé de grandes manifestations de protestation contre les oppressions que le monde a connues récemment (Hong-Kong contre le pouvoir chinois, Black Lives Matter en réaction à la mort de George Floyd et des violences policières aux Etats-Unis etc…)
A titre personnel, j’ai bien accroché sur les morceau « The Numbers », « Nowhere Generation », « Broken Dreams », le plus intimiste « Forfeit » pour sa coupure bienvenue en milieu d’album, ainsi que le trio final « Sooner Or Later », « Middle Of A Dream » et « Rules Of a Play ».
Malgré la qualité des morceaux cités et de l’album en général, je ne pense pas que le groupe puisse renouveler la performance des tubes « Prayer Of The Refugee » et surtout de « Savior » qui avait su toucher une audience bien au-delà des frontières du punk-rock.
Qu’à cela ne tienne, le groupe continue son petit bonhomme de chemin avec cet album efficace, ponctué d’hymnes punk-rock fédérateurs qui ne demandent qu’à être époumonés en live par un public désireux de retrouver les concerts et ayant toujours la rage au ventre.
Here we are with the punk/rock band from Chicago that we no longer present : Rise Against and their new album « Nowhere Generation ».
The fact, at first listening, is that, even if you don’t really know the whole discography of the band, that sounds like typical Rise Against.
There is no real originality there, except for the very intimist « Forfeit », but still a punk rock/melodic hardcore album, led by the intense and haunted voice of the vocalist (mix of rage and melancholy).
Despite this lack of originality, we have to admit this album is truly efficient and how this band is able to compose punk/rock anthems that remain in mind immediately (good way to distill their political messages).
Indeed, the political message remains and is an integral part of the band, as listenable in the chorus of « The Numbers » : « They have the power, we have the numbers ». The video for this song shows us images of walks against all the oppressions the world has been through lately (Hong-Kong against the Chinese government, BLM in reaction to George Floyd’s death and the police violences in the United States…).
Personally, I had feelings especially with « The numbers », « Nowhere Generation », « Broken Dreams », the more intimist « Forfeit » that let us breathe right in the middle of the album, and the final trio « Sooner or Later », « Middle of a Dream« and « Rules of a Play ».
Despite the quality of the tracks above and of the whole album, I don’t think the band can renew the performance of hits like « Prayer of the Refugee » and particularly « Savior », that has been able to catch an audience far from the punk/rock frontiers.
Never mind, the band goes on on its way with this very efficient album, punctuated by federator anthems that an audience in will for concerts and full of rage will scream out loud with the band on stage.