Downfall Of Gaia sort aujourd’hui son sixième album chez Metal Blade Records. Combinant des éléments post-black metal toujours plus atmosphériques et un retour aux origines crust punk du groupe, Silhouettes Of Disgust ouvre de nouvelles perspectives musicales pour le quartet. En particulier avec l’utilisation, pour la première fois, de synthétiseurs ou la présence de chant féminin (assuré par Lulu Black de This Is Oblivion). Ce nouvel opus acte également le retour du guitariste Peter Wolff (qui avait quitté le groupe en 2015 pour se consacrer à sa famille).
Une sortie que le groupe accompagne d’une vidéo pour le titre « While Bloodsprings Become Rivers ».
Silhouettes Of Disgust trouve l’origine de son titre dans les chansons qu’il renferme. Le disque se concentre sur les histoires de huit personnes, tous résidents d’une métropole fictive, chacun faisant face à ses propres préoccupations et combats intérieurs.
Dominik Gonvalces dos Reis ajoute : « Silhouettes Of Disgust évoque la solitude, l’addiction, la peur de demain, la pression de la société / des autres, ce genre de choses que beaucoup d’entre nous ne connaissent que trop bien. Quelque part, il faut sans cesse jouer un rôle, entrer dans le moule. Sinon tu passes vite à travers les mailles du filet. Et une fois que c’est fait, tu ne peux plus faire machine arrière, personne ne te rattrapera.
Cet album traite de l’égoïsme et de l’ignorance, de la manière générale de traiter les autres – tu n’es qu’un parmi des millions d’autres, entouré par toutes ces silhouettes, qui bien souvent, te répugnent ; entouré par toutes ces choses que tu haïs et que tu veux juste éviter.
Ces dernières années ont d’ailleurs montré ce que l’on pouvait attendre de l’humanité. Et honnêtement, la réponse est : pas grand chose…« .
