Electric Callboy affiche complet au Zénith de Paris le 18 janvier 2026, une soirée qui s’annonce aussi fédératrice que survoltée, avec Bury Tomorrow et Wargasm en premières parties. Le concert, organisé par Veryshow Productions, s’inscrit dans la dynamique d’un groupe désormais installé parmi les têtes d’affiche majeures du metal moderne.
Bury Tomorrow et Wargasm en première ligne
En première partie, Bury Tomorrow apportera une dose de metalcore plus sombre et mélodique, avec des titres taillés pour la scène et une alternance maîtrisée entre screams et chants clairs. Le groupe britannique a consolidé sa position au fil des albums, en maintenant un niveau constant de qualité dans l’écriture comme dans la performance live.
Leur présence en ouverture d’Electric Callboy ajoute une dimension plus « classique » du metalcore à la soirée, de quoi séduire le public en quête de riffs puissants et de refrains fédérateurs. Pour les fans déjà acquis à leur cause, ce sera l’occasion de les voir dans une grande salle parisienne, avec un son et une mise en lumière à la hauteur.
Wargasm complètera l’affiche avec son mélange abrasif de punk, d’indus, de metal et d’électro, porté par une esthétique moderne et une attitude volontiers provocatrice. Le duo s’est rapidement fait remarquer pour ses prestations live sans filtre, où l’énergie brute prime sur toute forme de retenue.
En ouverture de soirée, Wargasm devrait poser un climat immédiat de tension et de chaos contrôlé, préparant la salle à la montée en puissance vers Bury Tomorrow puis Electric Callboy. Ce choix d’ouverture illustre la volonté de proposer un plateau varié, parcourant plusieurs sensibilités du metal moderne et de ses hybrides.
Le génie d’Electric Callboy dans une grande salle
Le choix du Zénith de Paris confirme le changement de statut d’Electric Callboy, passé des clubs et salles intermédiaires aux grandes jauges capables d’accueillir plusieurs milliers de fans. La date parisienne du 18 janvier devrait ainsi mêler scénographie léchée, lightshow massif et participation du public sur les refrains les plus accrocheurs.
Veryshow Productions, habitué aux tournées metal et rock de grande ampleur, encadre l’événement, ce qui laisse attendre une production solide et une organisation calibrée pour un public varié, entre core kids, amateurs de metal moderne et curieux attirés par l’aspect festif du groupe. Dans ce contexte, le Zénith apparaît comme un terrain de jeu idéal pour leur mélange de metalcore, d’électro et d’humour assumé.
Depuis quelques années, Electric Callboy a construit sa réputation sur un équilibre particulier : une musique sérieuse dans sa production et son efficacité, mais portée par une esthétique volontairement décalée, festive et parfois parodique. Entre refrains pop, breakdowns massifs et passages electro, le groupe a su fédérer bien au-delà du public metal traditionnel.
Sur scène, la formation est connue pour l’énergie constante, l’interaction avec la fosse et un sens du show fondé sur le plaisir partagé plutôt que sur une image élitiste. Entre costumes, chorégraphies improvisées et dérision, le groupe reste toutefois rigoureux dans l’exécution, ce qui explique un bouche-à-oreille très favorable autour de leurs concerts.




