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Entrevue avec Blood Red Throne

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L’actualité musicale, comme un renouveau, explose dans tous les domaines de la musique extrême. Fort de ses deux décennies de tabassage Death Metal, Blood Red Throne envoie une galette qui va réveiller jusqu’au fond de votre âme d’headbanger. Depuis ce 8 octobre, Imperial Congregation est dans les bacs. J’ai eu le privilège de leur poser quelques questions. Retrouvez en fin de page la version originale, merci à Simon pour le travail de traduction.

MadBreizh : Blood Red Throne. Merci de nous permettre de vous poser ces quelques questions. Avec 20 ans d’expérience et un LineUp stable depuis 2015, Blood Red Throne étoffe une nouvelle fois sa ligne musicale. Quelles évolutions notables prend votre musique sur cet opus ?

Blood Red Throne : Merci ! Blood Red Throne existe maintenant depuis presque 24 ans et, à part un nouveau bassiste en 2019, le line up est resté le même depuis 2013. On fait du death metal depuis toujours, mais pour une raison qui m’échappe, cet album parait plus frais, avec de nouvelles sonorités, même pour nous. Les arrangements et tout l’enchainement des morceaux sont devenus très importants pour nous ces dernières années et tout est un peu plus sophistiqué sur cet album.

MB : L’album dans son ensemble possède une ligne musicale qui semble élaborée. Parlons-en ici avec quelques questions : Une introduction (éponyme de l’album) qui frappe fort et nous prépare à l’incroyable Itika, qui je crois est un titre qui vous tient à cœur, n’est ce pas ?

BRT : J’aime beaucoup le riff d’intro sur le morceau titre. C’est puissant et majestueux d’une certaine manière et ça te donne juste envie de headbanger. Itika est l’une de nos préférées, elle a une atmosphère différente, très groovy et puissante. Itika est le nom d’une déesse obnubilée par les morts, une chanson d’amour nécrophile, haha !

 MB : Ensuite, Conquered Malevolence accorde à l’auditeur comme un breack dans la force musicale. La séquence des titres a t-elle son importance dans les émotions que vous souhaitez véhiculer à travers l’album ?

BRT : L’ordre des pistes est très important pour nous, c’est sûr. Au final, l’important c’est d’avoir de bonnes chansons. Je veux que chaque chanson ait au moins plusieurs riffs marquants, qui donnent envie à l’auditeur d’y revenir encore et encore. Les solos sont aussi plutôt cools cette fois ci et donnent des coupures mélodiques sympas entre tous les trucs lourds. Je pense que toutes les chansons ont plutôt un bon rythme, mais Transparent Existence ralenti tout ça et groove à fond. Une vraie ballade de death métalleux !

MB : Les 46 minutes de cette très belle démo de Death, où les titres puissants s’enchainent, se conclue avec Zarathusta. Plus de 7 minutes qui débutent avec une intro groovy avant de repartir sur une belle ligne Death. Ce tube tabasse moins, comme une sortie naturelle de l’album. Cette chanson a-t-elle été composée comme une conclusion ? Parlez-nous de sa conception.

BRT : J’avais ce riff mélodique depuis quelques temps et ça a évolué dans ce morceau long et épique. Je voulais clôturer l’album avec une compo longue et avoir le riff d’ouverture pour l’intro et l’outro. Il y a des lignes de basse cools et un solo un peu norvégien/folk. C’est aussi celle dont Bolt préfère les paroles, elle compte beaucoup pour lui.

MB : La date de sortie de l’album coincide avec l’espoir de remonter rapidement sur scène. Le contexte a-t-il changé les choses ? Cette échéance est-elle conçue pour défendre cet opus sur scène « au plus tôt » ?

BRT : On a terminé l’album il y a un an. Nuclear Blast est un gros label et compte beaucoup d’artistes. Ils ne pouvaient pas sortir l’album avant octobre, pandémie ou pas. Naturellement, c’est le souhait de tout le monde de défendre cet album en tournant juste après. On dirait que le timing est bon au final, on va prendre la route en 2022 et tourner de manière intensive.

 MB : Enfin, dans un contexte plus général, Daniel a déclaré que vous étiez un groupe, des hommes, en dehors du système, que vous ne partagiez pas cette « mentalité de moutons ». Vous êtes donc artistiquement libres et je suppose que Nuclear Blast vous soutient totalement. Leur confiance et votre longue expérience permettent-elles d’oser sans retenue (dans la musique comme dans les textes) ?

BRT : C’est une déclaration de Bolt en fait… mais on la soutient. On a toujours encouragé les gens à penser par eux-mêmes et à suivre leur propre chemin. Nuclear Blast nous a signé parce qu’ils voulaient du death metal norvégien qui déboite. Ils ne nous changerons jamais et nous ne changerons jamais. Death metal pour tous !

MB : Je vous remercie pour le temps que vous nous avez accordé. Merci pour ce bel opus.

 MadBreizh: Blood Red Throne, thank you for giving us the opportunity to ask you a few questions. After 20 years’ worth of experience and a stable line up since 2015, Blood Red Throne comes back with new music once more. In what way has your music evolved with this new recor

Blood Red Throne: Cheers! Blood Red Throne has been around for almost 24 years now and besides a new bass-player in 2019, the line-up has been steady since 2013. We deliver death metal as always, but for some reason this new album feels a bit fresh and new sounding even for us. Arrangements and the whole flow of the songs has become very important the last few years and everything is a bit more sophisticated on this record.

MB: The album seems pretty complex as a whole, let’s talk about that with these questions: The intro (entitled like the album) hits hard and prepares us for the amazing Itika, a title which, I believe, you hold near and dear, don’t you?

BRT: I really like the opening riff on the title track. It’s powerful and majestic in some way and just wanna make your head bang. Itika is one of our favorites ourselves and it has a different vibe. Very groovy and powerful. Itika is the name of a goddess obsessed with the dead. Necro love song, haha!

MB: Following this, Conquered Malevolence gives the listener a pause between more brutal songs. Is the order of the tracks important to you for the emotions you wish to convey through this album?

BRT: Track order is important for sure. It’s not random. I have thought it through very carefully. At the end it’s about good songs. I want every song to have at least a couple of really outstanding riffs which make the listeners wanna go back and listen over and over again. The leads are also pretty cool this time and give some nice melodic breaks between all the heavy stuff. I think all songs have a pretty good pace, but Transparent Existence really takes it down and just groove like nothing else. A real death chuggin’ ballad!

MB: To end this beautiful 46 minute long death metal demonstration, where powerful tracks chase one another, comes Zarathustra to top it all. More than 7 minutes long, starting with a groovy intro, and then coming back to some beautiful death metal. This tracks hits softer and comes as a natural end to this album. Was this song written as a conclusion? Can you tell us about its inception?

BRT: I had this melodic riff for a while and it just evolved into a long and epic tune. I wanted to close the album with a longer composition and have the opening riff as both intro and outro. Some really cool basslines and somewhat Norwegian/folkish solo too. This is also Bolt‘s fave lyric and means a lot to him.

MB: With the album’s release date comes the hope to quickly get back on stage. Has the current context changed things? Did you choose this date with the intent to tour right after?

BRT: The album was finished a year ago. Nuclear Blast is a major label and have many artists. October was actually how soon they could release this. Pandemic or not. Naturally, it’s everyone’s wish to support the album by touring right after. It seems like it’s good timing after all and we will hit the road in 2022 and tour massively!

MB: To conclude, in a more general context, Daniel stated that you are a group of men outside the system, that you don’t share this « sheep mentality ». This means that you are free artistically and I guess that Nuclear Blast supports you fully in that way. Do their trust and your long experience allow you to venture anywhere without boundaries (in your music and in your lyrics)?

BRT: It’s actually Bolt‘s statement…but we support it. We always encourage people to think for themselves and follow their own path. Nuclear Blast signed us because they wanted kick ass Norwegian death metal. They will never change us and we will never change. Death metal to the people!

MB: Thank you for your time. Thank you for this beautiful record.