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European Metal Fest Alliance 2020 – Live report

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Il me semble que 2020 peut largement être élu pire année culturelle de notre existence. Tandis que nos dirigeants continu allègrement de nous faire miroiter un horizon incertain, certaines organisations se mettent en place, de nouvelles perspectives voient le jour afin de permettre à la musique live de perdurer. L’European Metal Fest Alliance fait partit de ces organisations inédites que seul la pandémie de Covid 19 aura fait naitre. Nos chroniqueurs ont pu suivre cet évènement en ligne les 7, 8 et 9 août.

Voici les concerts auxquels nous avons assisté.

Alien Weaponry by Grizzly

C’est le vendredi, à 17 heures, que le concert du jeune groupe néo-zélandais a été retransmis. Et quoi de mieux, pour un groupe maori, que de commencer par un Haka, histoire de bien faire comprendre au public que les mecs n’allaient pas faire dans la dentelle ?

D’autant que la première musique jouée (A savoir « PC Bro ») a mis directement le public dans le bain. Ce dernier a d’ailleurs été très réactif et énergique pendant toute la durée du concert… Certaines personnes n’hésitant pas à faire les marioles lors des passages des caméras. Le groupe est, quant à lui, resté très vivant durant tout le concert. Ca fait plaisir de voir des mecs qui ne restent pas statiques sur scène comme s’ils avaient des boulets au pied.

Les musiques se sont enchaînées avec entre (presque) chacune, des anecdotes pas piquées des hannetons, comme on dit quand on a déjà plus de 3 quarts de siècles au compteur. Ces dernières, narrées par les 3 membres du groupe (Dans divers décors que seule la Nouvelle-Zélande peut nous offrir) nous ont expliqués comment ces derniers se sont inspirés de l’histoire de leurs aïeux et de leur pays pour écrire les paroles de leurs morceaux.

Pendant le concert, on a même eu droit à un morceau inédit racontant l’histoire du Dieu de la mer, Tangaroa. Ma foi, fort sympathique !

Seul bémol au tableau: la caméra ! Enfin l’une d’entre elles. Celle devant la scène, dirigée vers le groupe: Elle bougeait dans tous les sens comme si le cameraman était sur un bateau en pleine tempête. C’était limite gerbotron. Mais on ne peut en tenir rigueur aux musiciens qui ont bien assurés leur show.

On appréciera aussi le petit Haka en guise de final, mais ce coup ci, avec uniquement les 3 artistes. Ouais parce qu’au début, ils étaient une bonne quinzaine à le faire sur scène. C’est pas le même rendu, mais on apprécie ! Probablement future tête d’affiche (Opinion personnelle !), c’est un groupe qu’il faudra surveiller dans les prochaines années.

Rotting Christ by Grizzly 

C’est pour clôturer la journée du vendredi que les grecs de Rotting Christ ont officiés leur messe noire.

Concert (pré-enregistré dans un studio, par ailleurs) bien ficelé, qui m’a fait passer un bon moment.

Les musiques se sont enchaînées sans discours entre chaque mais les gestes / mimiques de Sakis Tolis (Guitariste / Chanteur) faisaient vraiment penser à un culte satanique.

C’était pas des conneries, hein, quand je vous disais que les mecs ont fait une messe noire.

Je n’ai, malheureusement, pas grand chose à dire sur celui là, (mis à part le fait que la Grèce a autre chose à offrir niveau musique que le sirtaki) tant le concert s’est déroulé sans accroc dans la joie et la bonne…euh ouais non, a voir la gueule que tirait le bassiste, ce n’était pas le cas de tout le monde.

Ah si ! J’peux dire aussi que pour les copains qui n’auraient pas vu ce concert (Ou carrément ceux qui n’auraient pas vu l’entièreté du festival) que le groupe vient d’uploader ce dernier sur leur chaîne Youtube…. Pour les cinq au fond qui suivent pas, le groupe c’est Rotting Christ.

Angelus Apatrida by Grizzly 

Alors là, les mecs, on touche du lourd !

Véritable étoile montante de la scène thrash européenne, les anges nous ont montrés que même sans public, ils savaient foutre une sacrée ambiance.

Ils ont engagés leur show sur une de leur meilleure musique (Sharpen the Guillotine) qui met direct dans le bain.

Le concert a été filmé dans un petit studio doté de plusieurs caméra et de jeux de lumière ce qui est appréciable.

Mais j’ai quand même eu l’impression que les musiciens étaient trop serrés pour se lâcher comme ils voulaient.

Niveau musique, ils ont joués de tous les albums, ce qui est cool pour les fans de la première heure comme pour les néophytes.

Ils clôtureront même par la musique qui met tout le monde d’accord: You are next.

Ca doit être le concert (Bonus non compris) que j’attendais le plus et que j’ai le plus apprécié. Etant un gros thrasheur de base, je ne pouvais qu’apprécier des riffs acérés comme ceux là ou un batteur qui est, pour moi, un des meilleurs qui opère en ce moment sur la scène thrash: Rapide, technique et bourrin.

J’ai aussi beaucoup aimé la bonne humeur de Guillermo (Guitare / Chant) qui, entre chaque morceau, blaguait, parlait au public (Imaginaire, mais c’est quand même cool, je trouve… Ou alors ils répondaient aux voix dans sa tête, va savoir….), buvait une bière,… Et je peux vous dire que pour les avoir vu en vrai dans une petite salle, ce mec sait très bien interagir avec son public. Un très bon frontman.

Le show s’est achevé dans l’excitation (Dût à « You are next »), la sueur et la fumée (Le mec a du s’endormir sur la pédale de la machine d’ailleurs) avec une très bonne nouvelle pour les fans : Angelus Apatrida entrera très prochainement en studio. Et vu la bombe qu’était « Cabaret de la Guillotine », je ne peux que l’attendre avec impatience. Info post EMFA, Angelus a l’intention de refaire un concert en ligne d’ici fin aout gratuit. Donc là, vous n’avez plus aucune excuse !

Beware, YOU ARE NEXT !

Avatar by Rage Lo 

 L’expérience du festival alliance.

Se faire un petit concert devant sa téloche a certains avantages !

Bon c’est clair, y’a pas l’ambiance.

Il n’y a pas la vraie sensation du live c’est évident, en plus on sait que ce n’est pas un vrai live en direct mais une rediffusion de l’enregistrement fait il y a quelques temps.

Au moins on a l’avantage de ne pas être à côté du mec qui sent la transpiration, du mec qui te renverse sa bière sur la tronche ou alors le mec qui part en pogo sauvage et qui t’écrase les pieds ou encore la chaleur étouffante…

On dirait presque que je trouve des avantages à rester dans mon canapé. Bref on est là pour parler de la prestation d’Avatar.

Mon plaisir est tout de suite gâché dès les premières minutes.

Pas mal de groupes ont fait l’effort de faire un concert dédié au festival alliance et de faire un enregistrement pour l’occasion.

Là je me suis dis  » très content je vais enfin voir le nouveau morceau joué de l’album qui vient juste de sortir que j’ai chroniqué il y a quelques semaines ».

Et quelle déception de voir que c’est une diffusion du concert de Concert d’Avatar au festival Alcatraz 2019 … faire un live report d’un concert qui a plus d’un an je ne vois plus trop l’intérêt. On va faire un effort … ou j’attendais le groupe et leurs nouvelles compositions explosives sur scène je ne peux que parler d’une prestation vieille de plus d’un an.

Il faut dire que ce concert était juste génial, qu’Avatar d’année en année monte en puissance et nous offres un show parfois théâtral, parfois agressif, parfois amusant et tout cela avec une très grande maîtrise que cela soit de la scène, soit de leur musique qui en son genre est unique.

Ce concert j’espère qu’il sera disponible un jour en version digital ou physique.

Ca reste tout de même un très bon moment, même à travers un écran, même si c’est un live d’il y a un an, on sent bien l’atmosphère et le jeu des musiciens envers le public, on en prend tout de même plein les mirettes, et on ne demande qu’à les revoir, en vrai de vrai !

Avatar est à compter parmi les futurs très grand groupes….

Venom Inc. by Grizzly 

La légende du « Black » métal nous a fait l’honneur de participer à cette édition.

Ca fait plaisir de voir que Conrad est pas prêt de raccrocher.

Show pré enregistré, ce dernier a été dédié au festival Bloodstock.

Les musiques se sont joués sans accroc, les zikos savaient ce qu’ils faisaient.

MAIS !

Qui a filé un fond vert à ces mecs ?! Il était ignoble !

Regarder le batteur jouer était une épreuve de force : on avait l’impression qu’il était décalé en permanence.

Certes on voyait que les mecs s’amusaient, mais là, c’était assez risible.

Tant qu’à rester dans le visuel, on peut aussi parler de la caméra 1, seul point de vue…. Si on oublie les gros plans sur la tronche de Conrad, qui était plutôt malaisant.

Mais comme je l’ai dis dans le review sur le concert d’Alien Weaponry, question caméra, on ne peut pas accuser les musiciens…sauf si c’est eux qui ont gérés ça.

Et comme je pense (Donc c’est du conditionnel, calme ton commentaire, le rageux !) que les musiciens se sont filmés chacun de chez eux plutôt que tous ensemble, c’est pas exclu que l’un d’entre eux se soit occupés du montage (Rappel: CONDITIONNEL).

Mis à part cet aspect du show, les inconditionnels du groupe comme les amateurs de pur métal ont dû trouver leur bonheur. On appréciera notamment le retour dans le passé avec le morceau « Black Metal », joué avec certes moins de pêche que dans leurs jeunes années, mais qui fait toujours son petit effet.

Petite notif de fin de concert: Album qui sortira bientôt chez nos amis de Napalm Records.

Mass Hysteria by Aelig 

Dimanche, 19h, une bonne heure pour continuer l’apéritif devant un groupe français !

Les bretons reconnaîtront la salle, L’Echonova, situé à St Ave.

Voici donc le choix du Festival Motocultor, MASS HYSTERIA !

Pour commencer, Mouss, nous chante dans la figure le beau titre qu’est Reprendre Mes Esprits, avec un parcours plutôt breton. Ce titre de 2018 nous met dans le bain, et annonce un beau moment.

Le groupe a été filmé au préalable sur nos terres morbihannaises, en région Vannetaise.

Un super paysage marin pour nous requinquer, pour être Positif A Bloc !

Les musiciens jouent avec une hargne sans précédent, gravir une scène après autant de temps sans live, ça doit titiller les doigts !

Yann, nous partage de bons riffs, et des solos à n’en plus pouvoir ! C’est une vraie battle de gratteux que nous avons plaisir à écouter, et à regarder !

Sans compter les coups puissants du batteur, suivant la sono ça peut faire trembler les murs.

Les titres s’enchaînent, on s’y croirait.

Et bam dans ta face, des soldats. Des soldats apparaissent sur l’écran, 1, puis 3… Jusqu’à une armée, marchant en rythme.

C’est L’Enfer Des Dieux ! Un super visuel pour ce titre plus que connu, je me suis surprise à hurler le refrain !

Un « live » qu’il ne fallait pas manquer, une bonne équipe de techs, un bon caméraman, en soit, un très bon visionnage !

Titres :

Reprendre mes esprits

Positif à bloc

Nerf de boeuf

Se brûler surement

Vae Soli

Chien de la casse

L’enfer des Dieux

Notre complot

Arômes complexes

Tout est poison 

Roadkill Soda by La Monge 

C’est avec le ventilo à donf, en ces temps de canicule, le son boosté au plus qu’on ne peut, qu’on s’est collé hier dimanche sur l’EMFA devant nos écrans, pour assisteraux lives des trois groupes sélectionnés par nos soins .

Commençons par Roadkill Soda. Le live était donc prévu à 14h00, etcomme d’habitude, j’ai mis un temps fou à obtenir une connexion dans ma petite campagne lyonnaise. Le concert était commencé depuis bien 10 bonnes minutes lorsque je suis parvenue à obtenir le live, alors que débutait « Devilish Caress ».

Première impression, Roadkill Soda va nous présenter sur scène leur dernier album « Sagrada » sorti en mai dernier, et c’est d’ailleurs ce qui m’a motivé pour le Live, parce qu’entre nous soit dit, l’album est vraiment très bon. Amateur de rockpsyché, de stonner, de sludge et de Doom, Roadkill Soda, c’est pour vous !

Sur scène, c’est assez cool, avec un écran géant derrière qui balance des animés, aux tons orangé.

Côté technique, on va dire que c’est pas vraiment ça. Le son n’est pas très équilibré, la voix passe en dessous de tous les autres instruments, et j’imagine que sur scène, ça ne devait pas être le top non plus, vu que sur « Birds of Prey », Tudor « Byst» Gherghel avait déjà la voix pétée. Bon je ne vais pas en faire un foin, vu que de toutes façons, Byst est parvenu à mener son show jusqu’au bout, voix grillée ou pas ! Les deux frangins « Mister Panda » à la gratte et « Vava » à la basse ont mis le paquet en terme d’énergie pendant que Flavius assurait parfaitement l’assise à la batterie. Malgré le son très aléatoire, le quartet roumain a assuré en terme d’énergie sur scène alors qu’on imagine bien que de jouer devant une caméra, sans public, c’est un peu comme jouer « à poil » ! Le concert s’est fait d’un trait (sans coupure), etle groupe, malgré l’étrangeté du fait de jouer devant une salle vide, a préféré travailler sans filet, assumant parfaitement le risque de ne pas être porté par une foule de fans en délire.

Je regrette vraiment d’être arrivée à me connecter à la bourre, car l’excellent titre « My stretch Of Dirt », est passé en tout début du live. Le groupe a terminé sur l’excellent « Made Of Stone » issu de l’album précédent « Space Echo And Time ».

Tracklist Roadkill Soda

1.My Stretch Of Dirt

2.Live In Analog

3. Develish Caress,

4.Satan,

5.Addiction Blues,

6.Birds of Prey,

7.Wake up,

8. Can’t Take Control

9.Made Of Stone

Orange Goblin by La Monge 

Forte de ma petite mésaventure en matière de connexion, je décide de m’y prendre à l’avance pour me connecter sur le live d’un de mes groupes fétiches, à savoir Orange Goblin attendu pour 21 heures ; Et oh ! Surprise ! La connexion est nickel. Comme je suis arrivée cette fois, un peu en avance, j’assiste à la fin du concert de Primordial, et bon sang, je prends la rage parce que j’ai vraiment kiffé la fin de leur prestation et je regrette sincèrement de ne pas les avoir sélectionner pour une review.

21h00 !C’est l’heure ! Orange Goblin est déjà installé sur scène et démarre avec le morceau emblématique « Scorpionica ». Pas de chichi pour le groupe qui démarre sur les chapeaux de roue avec un Ben Ward qui n’a rien perdu de sa stature. Whaaaou ! Quelle présence ! De plus, le son est vraiment bon et ça c’est cool ! Pendant une heure, les britanniques vont reprendre 2 à 3 titres de chaque album tiré de l’ensemble de leur carrière, sans suivre à la ligne les titres de leur excellent dernier enregistrement live sorti en mai dernier« Rought & Ready, Live And Loud ». Plus le concert avance, plus c’est pêchu. Alors qu’ils entament l’intro de l’excellent « Sarumans Wish », Ward lance un « Salut à vous, d’UK et de partout ailleurs ! A toi devant devant ton écran TV ou de ton computer, lèves toi et bouges ! ».

Ca n’a pas fait un pli évidemment, me voilà debout sur mon canapé en mode déchainé…

Orange Goblin a parfaitement bien assuré le show. Plus ça avance, et plus c’est speed.De « Son of Salem », à « Renegade », de « Devil’s Whip » (avec un très fort accent rock’n’roll mode « Motörhead »), en passant par « Quincy the Pigboy » ou Ward lance un « everybody ‘s got to wake up » qui te fais bouger les spatules, puis un petit « Red Tide Rising » en final, Orange Goblin a déroulé 25 ans de carrière avec une énergie incroyable. Ok, c’est du Stoner, mais pure sauce Rock’n’roll and Punk rock ce soir. Punaise ! Vivement la fin de cette histoire de Covid, qu’Orange Goblin reprenne la route, et si c’est le cas…Foncez ! Vous ne serez pas déçu !

Tracklist Orange Goblin

1.Scorpionica

2.The Filthy & the Few

3.Sons of Salem

4.Saruman’s Wish

5.Renegade

6.The Fog

7.Your world will hate this

8.Some you win, some you loose

9.They come back

10.The Devil’s Whip

11.Quincy the Pigboy

12.Red Tide Rising

Sabaton by Ernest 

Étant un grand fan du groupe, je m’habille donc pour l’occasion de mon casque de GI, protégeant aussi bien ma tête que ma virginité, ainsi que d’un morceau du pantalon de Joakim Brodén autour du cou, que notre chanteur suédois préféré a jeté dans la fosse le 18 décembre 2014 en concert à Lyon. (j’ai la braguette et j’ai mit deux ans avant de la laver). Le concert n’est pas un live direct mais une rediffusion de leur préstation au festival de Bloodstock (UK), ce qui peut sembler décevant au départ, mais totalement compréhensible étant donné que Sabaton est une énorme machine en matière d’installation sur scène. Le concert se poursuit donc pendant 1h30 avec un son irréprochable, et un écran géant derrière, montrant des images illustrant les chansons. Bien evidemment, je passe rapidement sur la déco, pur « Great War », avec un tank sur scène, des flammes de l’enfer, casques et mitraillettes parsemés ci et là.

Sabaton font ce qu’ils savent faire de mieux, c’est à dire un live show spectaculaire et mémorable.

Musicalement, c’est parfait, et en dehors de quelques subtiles variations, c’est strictement là même chose que sur le disque. Par contre, au niveau scénique, c’est énorme. Joakim, le chanteur charismatique, ne perd pas ses bonnes habitudes en arraguant les fans et en les faisant participer, martèle régulièrement son genou droit avec son poing et opère un changement au bout de 45 minutes en frappant sa poitrine!

Tout le long du concert, les musiciens interagissent entre eux, le guitariste s’amusant sur la batterie sous le regard d’un Joakim perplexe. Le guitariste ira ensuite lui coller un médiator sur la tête sans que celui-ci s’en rende compte, ou encore ira pincer avec l’aide du bassiste les dessous de bras alors que le chanteur entamera son refrain. Le groupe développe une alchimie phénoménale, et bien que les sujets abordés dans leur chansons font référence aux grandes batailles de la première et seconde guerre mondiale, les musiciens improvisent constamment des numéros de scène, avec un certain humour. On sent une forte relation entre eux et qu’ils s’éclatent tout autant que le public. Puis viendra le rappel, et j’avoue avoir perdu mon self-control lorsqu’ils ont enfin joué « Primo Victoria », morceau que j’attendais avec le plus d’impatience. Même après avoir vu ce groupe en concert à trois reprises, je ne cesse d’être surpris par la puissance que ce groupe présente en live. Sabaton était donc le groupe parfait à montrer pour conclure l’European Metal Festival Alliance

Tracklist Sabaton :

1.Ghost Division –

2.Great War –

3.Resist and bite –

4.Field of Verdun –

5.Winged Hussards –

6. 82nd All the Way –

7.The price of a Miles –

8.Bismark –

9.Red Baron –

10.The lion from the north –

11.Carolus Rex –

12.Nights Witches –

13.Diary of a unknow soldier –

14.The Lost Battalion –

15.Shiroyama –

16. The last stand –

17. Primo Victoria –

18.Swedish Pagans –

19.To Hell and Back.

Grand Magus by Grizzly 

Passons à quelque chose de moins bourrin mais de tout aussi génial.

Les loups se sont rassemblés au Summer Breeze 2019 pour aller voir leur gourou: Grand Magus.

Pour tout vous dire, je n’ai connu ce groupe qu’en début d’année, et je suis de suite tombé sous le charme. La voix, les paroles, les instrus,…Ca change de ce que j’écoute d’habitude.

Il est donc tout naturel que ,quand j’ai vu le concert dans les bonus, je me sois précipité dessus. Et je peux vous dire qu’il m’a laissé rêveur. Tout comme le public je pense, malgré une météo capricieuse.

Pendant une partie, les musiques s’enchaînent sans que Janne ne s’adressent directement au public, ce qui ne m’a pas plu… Mais je pense que c’était pour attendre que la pression redescende.

Mais si, vous savez, la pression que tous les artistes ont avant de monter sur scène. Car une fois celle ci redescendue, le chanteur a commencé à dialoguer avec le public.

Allant même jusqu’à lâcher quelques mots d’allemand (Oui car le Summer Breeze est en Allemagne, et en Allemagne, on parle ? Bin allemand…).

Le concert s’est déroulé dans la bonne humeur, de manière relax, les zikos buvant leurs bières entre deux sons, le chanteur s’extasiant sur une montgolfière en forme de clou qui était de passage,… Bon enfant tout ça…. même si les musiciens restaient statiques sur scène. Mais c’est pas comme ci leur style se prêtait au pogo, slam et autre joyeuseté de ce genre. Ce groupe est fait pour être écouté debout, une bière à la main (Ou un soda, comme tu veux), l’autre dans la poche (ou en l’air avec les cornes), en heandbangant la tête tranquillement et en chantant les paroles avec son voisin de concert.

Gloire à toi, Ô Grand Magus !

Terror by Grizzly 

Concert bonus de l’E.M.F.A, ce dernier nous ramène directement au Brutal Assault (République Tchèque) de 2018.

La forteresse a donc accueilli les parrains du Hardcore californien, et une fois de plus, les gars ont prouvés qu’ils méritaient ce titre.

Un beau best-of attendait les festivaliers qui, à en voir la fosse, on été plus que satisfaits. Moi même, je l’ai été…

Dommage, y’avait que mes chiens avec moi pendant le visionnage…. Pas facile de lancer un pogo dans ces conditions !

La première partie des morceaux s’est enchaînée pratiquement sans pause.

Habituel de Terror.

Mais arrivé à la moitié, Scott (Chant) a commencé à dialoguer / interagir avec la foule, ce qui motive cette dernière a encore plus se déchaîner.

Ca a été un véritable carnage ! Le chanteur gueulait à en perdre sa voix, le bassiste ne se retenait plus et arpentait la scène comme un lion en cage, le batteur tapait à en faire éclater ses baguettes,…

C’est là que j’ai réalisé à quel point les concerts / festivals me manquaient !

Le groupe a (évidemment) fini sur la très célèbre musique « Keepers of the Faith », repris en coeur avec le public (Et moi même) étant donné que Scott a profité de ce moment pour descendre en première ligne pour « communier » avec les fans.

Un très bon moment pour ma part, gros fan de Hardcore que je suis.

Resistance, return to strength !