Dites adieu à la série des papa Emeritus et veuillez accueillir comme il se doit le cardinal Copia. Exit les masques à tête de mort, Ghost fait peau neuve pour son nouvel album, intitulé Prequelle, qui sortira le 1er juin. Afin de nous faire patienter, le groupe suédois nous livre un premier single « Rats » ainsi que son clip aux allures de monde post apocalyptique ravagé par la maladie.
Dès les premières notes du morceau, ainsi que plus tard lors du solo, on retrouve ces riffs de guitare si caractéristiques qui sont la marque de fabrique du groupe et qui ont fait son succès. Difficile alors de s’empêcher de faire de l’air guitare. Le rythme très joyeux emmené par des chœurs dénote avec les paroles sombres évoquant les rats, la peste et autres contagions mortelles que ceux-ci propagent. On retrouve également cette dualité dans le clip avec un cardinal Copia sautant et dansant comme aucun des papa Emeritus ne l’avait jamais fait avant lui, le tout dans un décor post apocalyptique où la mort et la maladie règnent en maîtres. Nouvelle dualité lorsque l’on compare les paroles qui évoquent très clairement la peste noire en Europe au XIVème siècle et le clip qui lui met en scène le cardinal chantant et dansant dans les ruines d’un diner’s américain kitch à souhait.
Le lien entre les paroles et le clip est assuré par l’omniprésence des rats, que ce soit à l’écran ou dans les lyrics, les « rats » étant asséné de façon répétitive et lancinante par une voie saturée. On ne peut s’empêcher de noter la similitude avec le célèbre « Thriller » de Michael Jackson, que ce soit dans le décor ou lorsque le cardinal fait se relever et danser les morts tel des marionnettes macabres dans une chorégraphie synchronisée.
Encore une fois axé sur la religion, mais cette fois ci dans le contexte sombre de la grande peste, ce nouvel album de Ghost sera composé de 10 titres dont « Rats » est le second. C’est lui qui inaugure vraiment ce nouvel album et son univers particulier tandis que le titre d’intro « Ashes » est une comptine chantée par des enfants reprenant la mélodie familière de « Spöksonat » faisant ainsi le lien avec l’album précédent Meliora.