N’étant pas aussi attendu qu’un album de Morbid Angel, Incantation reste quand même un des grands noms marquant du death metal, au côté de Cannibal Corpse, Immolation, Morbid Angel, Nile, Obituary et bien d’autres.. Créé en 1989 par John McEntee, le groupe New Yorkais à au compteur pas moins de 11 albums studio. Le dernier, « Profane Nexus » sortit le 8 août dernier, marque l’apologie du blasphème et de l’anti-chrétienté. Ayant fait de ces derniers leurs marques de fabrique, Incantation reste pur et inchangé, scandant des cris de haine, exfoliant leur colère contre la religion.
Commençant l’album avec puissance, « must » rassemble les anciens albums en un titre, suivi de « rites of the locust », deux gros sons qui concordent parfaitement, tirant une rage invétérée du fin fond de nos petits corps. Incantation est aussi connue pour leurs rythmiques semblable à du doom sur certaines musiques, alliant donc dans un album des contrastes extrêmement rapide et extrêmement lent. Ce contraste doomesque apparaît donc avec la musique « incorporeal despair », très leeeeeeeeent et très gras.
S’ensuit des musiques aussi grasses et blasphémantes les unes que les autres, avec l’immonde voix de John McEntee rugissant des propos qui feraient mal aux oreilles des plus sages d’entre nous. Un onzième album rugissant, où tout est aussi bon qu’avant, ce qui est rare maintenant avec tout ces anciens groupes qui tournent en rond. Je dis ça, je ne vise personne…
