Pied dans la gueule en approche ! Les français de Beyond the Styx étaient présent au Hellfest. C’est vraiment dommage qu’ils n’aient pas jouer lors de cette édition. D’autant que les gars viennent de sortir un album de dingue et je les aurais bien vue foutre le bordel sur la Warzone ! L’année prochaine peut-être… C’est lors d’une chaude après-midi que j’ai pu échanger avec Adrien et Arnaud. Retour sur cette interview:
INTERVIEW:
Moi: Salut on est ici avec…
Beyond the Styx: Arnaud et Adrien
M: Première question, et pour moi c’est la plus importante: Comment ça va ?
BTS: J’ai chaud !
M: Cette année, vous ne jouez pas au Hellfest, mais je suppose que vous êtes venu faire la promo de votre nouvel album ?
BTS: C’est ça. Sortie en Février 2022. On est sur la promo.
M: Je vous avoue que c’est moi qui l’ai chroniqué pour Mad Breizh, je l’ai reçu en avant-première et c’est une pure tuerie.
BTS: Merci mec, ça fait plaisir d’entendre ça.
M: Il était un peu plus vénér’, non ?
BTS: Non pas vraiment, c’est une envie. L’expérience de Stigma, quand on l’a tournée avec la scène , les lives, les rencontres qui fait que tu te dis « Vas-y on va pousser un peu plus loin ». On voit que les gens, ça prend, ils aiment ce qu’on fait. Donc on pousse le curseur.
M: Quelles étaient les sources d’inspiration pour celui là ?
BTS: Y’en a beaucoup. Parce qu’on compose à 5. Tout le monde a son mot à dire, quand il y a un guitariste qui arrive avec un riff, on essaye, ont jam ensemble, on construit autour du riff. Des fois on le vire direct, sans histoire d’égo. Ça peut être Émile, le chanteur, qui a une idée, du coup on cherche. On peut aussi lancer deux trois riffs et se dire au final, non ça va pas. On recommence. Les influences sont si diverses. Ça peut aussi bien aller du Hardcore à la Madball,... Un côté Thrash, un côté Death…On était pas mal inspiré par Dark Angel, Sanction, Repentance X aussi. Tous ces trucs à la gratte qui tache bien. Après chacun ça va être autre chose, moi je viens plus de la scène Doom / Sludge. Y’a un peu de tout mais avec un fil conducteur.
M: Vous avez déjà fait le Hellfest en tant que festivalier ?
BTS: Ouais, là c’est mon troisième. Et moi, mon septième. J’ai connu l’époque où c’était pas à Clisson. La période pipi dans la cannette (Rires).
M: Et vous pensez quoi de l’évolution du festival ?
BTS: C’est au delà de tout les festivals que je peux faire. Au niveau infrastructure, niveau orga, … Ça marche. T’as jamais soif, jamais faim,… Y’a pas de pénurie. J’ai envie de dire, tu claques des doigts et t’as ce qu’il faut. Au niveau des groupes c’est pareil. Si y’a un truc qui te plaît pas tu peux aller voir ailleurs. Et le deuxième Week-end… Je trouve ça « Ballsy ». Je salue le truc. Je me suis dis « J’ai été privé pendant trois ans, donc je fonce »
M: Pour le moment, y’a des groupes que vous avez été voir qui vous ont marqués ?
BTS: Ce matin, j’ai bien aimé Karras. C’était lourd. Baroness aussi, ou c’était vraiment rare de voir un groupe exécuter une aussi jolie prestation. Techniquement, mélodiquement…La tarte ! No turning back, dont j’ai beaucoup aimé le discours même si ils ont eus très très chaud, les mecs. Et pour la plus grosse claque, Cro-Mags. Le bassiste perd son médiator, il continue de jouer avec ses doigts, il faisait du flamenco sur sa basse tellement il bourrine, c’était sale. In other climes aussi.
M: D’autres groupes que vous attendez ?
BTS: Envy. Je vais y aller pour vider ma haine. Jesus piece, Walls of Jericho en plus en tête d’affiche. La dernière fois que je les ai vus, c’était full et c’était wow ! Y’en a tellement aussi..
M: Bon les gars, merci à vous pour votre temps, et à plus !
BTS: Merci à toi !