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Interview de Nic Maeder, chanteur de Gotthard

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Gotthard est un groupe de hard rock et heavy metal suisse. Depuis sa création, le groupe connaît un grand succès en Europe, surtout en Allemagne. Certaines de leurs chansons sont devenues des tubes tels que « Heaven, One Life One Soul », « Lift U Up, Let it Rain » ou « Anytime Anywhere ».

Pour la sortie de leur treizième opus, intitulé sobrement « Thirteen », nous avons pu nous entretenir avec l’immense Nic Maeder, chanteur de Gotthard.

Comment vas-tu ? Comment va le groupe ? Comment appréhendez-vous la sortie de Thirteen, c’est bien comme cela qu’on le prononce ?

Nic : Oui « Thirteen » c’est bien ça; le groupe va bien. On a commencé les répètes cette semaine pour la tournée qui commence le 13 Avril. On essaye un peu tous les nouveaux morceaux, voir ce qui marche le mieux pour créer un « vrai » show (rires).

Le 13e album, le 13 mars. Vous pensez que les gens vont comprendre la référence du titre de l’album, ou cacherait-il autre chose ? 

Nic : (Rires) Je pense que c’est assez simple à comprendre, que les gens vont comprendre. Nous avons pas mal réfléchis pour le nom de l’album, on a failli l’appeler « Round Thirteen », mais en fait, on est resté sur « Thirteen ». On a trouvé qu’il y avait plus de sens : 13e album, 13 chansons, sortie le 13, ça nous semblait logique.

C’est ton cinquième album studio avec le groupe. Comment les choses ont-elles évolué depuis Firebirth, depuis ton arrivée au chant. Es-tu plus impliqué dans la composition ?

Nic : On l’a toujours tous été. Mais en général, c’est Léo, Freddy et moi. On bosse ensemble sur la musique, on compose les morceaux, chacun un peu les siens, puis on mixe le tout, on fait en sorte que ça plaise à tout le monde, et après, j’écris mes paroles. De temps en temps, ils m’aident pour les paroles, après je finalise l’ensemble. Mais sinon, oui j’ai toujours été très impliqué dans le groupe, dans la composition. J’ai eu l’habitude d’écrire et de faire ma musique seul, donc là je réapprends à écrire (rires). On a l’habitude de s’attacher à ce qu’on fait, donc c’est un peu compliqué, j’ai dû apprendre cela (rires).

Le titre « Bad News » tout comme « Missteria » donnent le ton de l’album. Les clips sont aussi très « colorés » si je puis dire… les premiers clips extraits des nouveaux albums de Gotthard sont toujours attendues de pied ferme ( »Stay With Me »). Quel est votre degré d’influence sur les clips ? Est-ce vous qui dirigez, qui avancé les idées ?

Nic : Alors ça dépend, des fois, on a des idées, des fois, on n’en a pas. Souvent, ce qui se passe, c’est des compagnies qui viennent nous donner des idées, on regarde ce qui nous plaît et après, on voit ce que ça peu donner par rapport à la chanson, l’ambiance qu’on veut intégrer, etc. 

Par exemple, pour « Missteria », c’est une idée du réalisateur, c’est lui qui a trouvé l’endroit, c’était à Berlin.

Le titre « I Can Say I´m Sorry » bénéficie d’une version piano en bonus. Peux-tu nous expliquer les raisons ?

Nic : Ce morceau est passé par plusieurs versions différentes, c’est un morceau de moi à l’origine. À la base, c’est un morceau exclusivement piano, on l’a travaillé de plusieurs manières et on s’est dit qu’on le ferait avec de la guitare. Mais à l’origine elle n’est que piano.

Peut-on aborder l’épineuse question de l’artwork de l’album ^^ ? Réalisé par Thomas Ewerhard, c’est une illustration du « combat des reines ». Tu nous en dis d’avantage là-dessus ? C’est une tradition Suisse ?

Nic : Moi, je ne connaissais pas ça du tout non plus, mais oui, c’est une tradition dans le Valais. Par contre, c’est des vaches à l’origine (rires). Elles le font naturellement. C’est pour voir qui est la plus dominante si on veut. Du coup, ils en ont fait un concours. Je m’inquiète un peu d’ailleurs, car c’est un peu violent, mais elles ne se blessent pas, ça reste très rare. Nous avons trouvé ça super pour l’image, car elle dégage une force incroyable, ce que nous voulions.

Vous serez en concert le 19 mai prochain, à Savigny-Le-Temple, seule date française… Seule date française pour le moment ou seule date française pour toute l’année 2020 ?

Nic : Oui, c’est vrai. Pour le moment, il n’y a que cette date, j’aimerais pouvoir en faire plus, alors oui, il faut que tout le monde viennent à cette date (rires). Faut qu’on voit ce qu’on peut faire pour ça.

 NDLR : depuis cette interview, des mesures de confinement à cause du Covid-19 ont été prise. Le concert du 19 mai reste, au moment où nous écrivons ces lignes, maintenu

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Plus personnellement, si tu devais utiliser un mot pour définir chacun des membres ? Pour Léo par exemple ? 

Nic : Un mot ! C’est impossible (rires). Un mot, c’est vraiment dur, je peux t’expliquer un peu leur caractère… Lui Léo, est la personne qui fait en sorte qu’on reste « Gotthard » (rires), c’est le puriste, il fait en sorte qu’on reste où on est, car Freddy et moi avons tendance à aller à droite à gauche. Du coup, il nous recale. Mais ça reste quand même le « Joker » (rires) toujours le sourire, il aime déconner. 

Marc, lui, a tendance à entendre toutes les petites choses partout, c’est lui qui trouve toutes les petites fausses notes. Si un son ne va pas, c’est lui qui le trouvera (rires). Sinon il est assez business, il est fort pour ça. 

Freddy, on aime souvent faire du ski ensemble, lui et moi. C’est le sportif du groupe. Musicalement parlant, il compose super bien, il est très bon et a de supers idées. 

Hena, lui n’est plus là, il est devenu très famille, il a deux enfants maintenant, donc nous avons pris le batteur de « Krokus » à la place.


Quel est le groupe que tu écoutes en ce moment ? 

Nic : Bonne question : j’écoute beaucoup notre album si je veux connaître les paroles (rires). Sinon, j’écoute le dernier album de très bons potes à moi, Airbourne. J’étais avec eux à Zurich, je suis partit boire un verre avec le chanteur, on devait rentrer tôt car il avait son concert le lendemain et … on est resté jusque très tard la nuit à refaire le monde comme on fait à chaque fois qu’on se voit (rires) ! Donc, en ce moment, ce sont eux que j’écoute le plus en ce moment. 

Merci à Nic Maeder

Merci à Valérie Reux de JMTConsulting

Merci à Nuclear Blast