Death Decline, petite pépite du Thrash / Death français. Les dijonnais étaient au Hellfest pour défendre leur dernier album The silent Path, sortie l’an dernier. Et si jamais vous ne connaissez pas le groupe…bin déjà foncez l’écouter car les gars envoient du bois ! Mais il est fort probable que vous ayez déjà entendu ce qu’ils font. Oui, car les frenchies ont eu la chance de voir apparaître un de leur morceau dans la série South Park. Mais si ! La vidéo ou Butters, Jimmy, Stan et Kenny jouent du Death Metal bien bourrin dans une ferme. C’est une vidéo qui a pas mal tourné sur Facebook. J’ai eu la chance d’échanger avec plusieurs membres de la bande lors du premier Week-end.
INTERVIEW
Moi: Ok, on est ici avec Death Decline, salut les gars.
Death Decline: Salut !
M: Première question et pour moi c’est la plus importante; comment ça va ?
DD: Ça va plutôt pas mal, chaudement, mais ça va on va survivre. Très content d’être là
M: Je suppose que c’est pas la première fois que vous faites le Hellfest
DD: Bin moi, j’en ai pas fait tant que ça, j’ai fait 2007 2008, et 2019 parce qu’on a eu la chance de s’y produire. Moi j’ai dû louper une ou deux éditions. On est assez coutumier. En 2019, on a joué sur la Hellstage
M: Cette année, c’est les 15 ans du Hellfest, vous la trouver comment l’affiche ?
DD: L’affiche est vraiment cool, y’en a pour tous les goûts et même qui suit piqué à plein de trucs, notamment pour aujourd’hui, y’a pas mal de belles choses pour les mirettes et les oreilles, donc ça fait vraiment plaisir. C’est vraiment cool d’avoir un festival comme ça. Quoi qu’on en dise, cette espèce de mode de bâcher le Hellfest depuis quelques années en France, faut arrêter de se tripoter la nouille. Trois quarts des gens qui disent du mal du Hellfest seraient prêt a sucer des km de queues pour pouvoir y
jouer et ça reste un phare sur la scène française qui permet à des petits groupes comme le nôtre de se produire.
jouer et ça reste un phare sur la scène française qui permet à des petits groupes comme le nôtre de se produire.
M: Vous avez été voir des groupes pour l’instant ?
DD: On a été voir les copains de Heart Attack, sur la main. Ils ont tout pété, c’était très classe. On est en interview depuis ce temps là. La, on va y retourner.
M: Là, vous avez sorti votre troisième album, quelles étaient les sources d’inspiration pour celui là ?
DD: Si tu parles en termes de texte, le nom résume bien toute la direction de l’album. Je suis quelqu’un qui a tendance à pas suivre les mouvements de foule, ne pas suivre l’avis général, tendance à plus réfléchir avant de s’acheter une opinion et on retrouve ça dans la plupart des textes. C’est un peu, à mon sens, une lutte contre le manichéisme de notre époque ou chacun voit les choses blanches ou noires sans nuance.
M: Vu qu’on a été pendant deux ans de crise sanitaire, est ce que le covid vous a aider à vous concentrer sur le projet ?
DD: Pour beaucoup de groupes, c’était la grosse galère. Nous la chance, entre gros guillemets, c’est qu’on était sur une fin de tournée, ça a dû nous faire sauter deux trois dates. Le processus de composition était déjà bien avancé et le fait d’être enfermé chez nous, ça nous a permis de vraiment se concentrer au max. Ce qui fait qu’une fois arrivé en studio, en fin 2020, il était déjà prêt à 90 % et y’avait plus qu’à voir avec l’ingé son ce qu’on pouvait faire selon nos envies, et ce qu’il pouvait nous apporter. Et
c’était parti pour deux semaines d’enregistrement.
c’était parti pour deux semaines d’enregistrement.
M: Tout à l’heure, vous parliez de Heart Attack, ils viennent de sortir aussi un nouvel album, vous en pensez quoi ?
DD: C’est une branlée ! C’est absolument pas pour les brosser dans le sens du poil vu que c’est des potes. On s’est pas mal rapproché d’eux au fur et à mesure des années. On s’est rencontrés en 2014 au Lezardos puis on est restés potes. De voir des groupes qui sont capables de saisir des opportunités, qui arrivent à tirer leur épingle du jeu, c’est excellent. Là, le dernier album, qu’on accroche ou pas au style, on ne peut pas nier qu’il y a un travail de dingue derrière. Ils ont su s’entourer. C’est grâce à eux qu’on bosse avec Replica. C’est des gars qui nous ont bien épaulés. Quand on les a vus arrivés ce matin, sur la Mainstage, c’était dingue. Ils sont très bons en live, c’est leur terrain de prédilection. L’album, c’est pas mon style de prédilection par contre y’a une vraie force de production, ils savent très bien comment faire.
M: Un groupe qui vous plaît dans la scène française ? DD: Beaucoup. Même quand on sort de la ligne des copains. Y’a Survival Zero, Prophetic Scourge, Seth, … Y’en à la pelle. L’ancienne scène comme la nouvelle. Faudrait maintenant que les municipalités comprennent qu’il y a un vrai foisonnement dans cette scène.
M: Vos principales influences ?
DD: On vient pas tous forcément du même background, on a tous nos influences. On essaye de composer vraiment avec le goût de chacun, on essaye de faire un mix. Moi je vais plutôt venir de la scène Thrash américaine old shcool, un peu de Heavy, Death à l’ancienne tout ça, … Ça se mixe pour tout le monde.
M: Un petit mot pour le Hellfest ?
DD: Merci à toi d’être présent, merci au Hellfest et surtout hydratez vous !