Menu

Interview Headcharger (Hellfest 2022)

Deuxième round ! Ouais, parce que je pense que les meilleurs interviews sont faites en face a face. J’ai eu l’occasion de converser avec Pierre l’an dernier à l’occasion de la sortie de Rise from the ashes. Quand j’ai appris la présence de Headcharger au Hellfest, je me suis empressé de faire une demande d’interview. D’autant que la dernière que j’ai faite avec le chanteur fait partie de mes interviews préférées


INTERVIEW

Moi: Ok, on est avec Pierre, de Headcharger. Première question et pour moi c’est la plus importante: comment tu vas ?

Pierre: Ça va super. On est arrivé y’a deux heures et on est prêt à en découdre. On est sur la Mainstage a 15h, c’est un peu inespéré, vu que c’est de dernière minute. Je sais même qui c’est qu’on remplace… Y’a Ben qui nous a envoyé un mail la semaine dernière où il disait qu’il avait besoin d’un groupe. On a hésité environ deux secondes (Rires)

M: D’autant que, je sais pas si tu te souviens, mais lors de notre dernier entretien (NDLR: J’ai interviewé Pierre à l’occasion de la sortie du dernier album de Headcharger), j’avais émis cette hypothèse

P: Bin voilà, on est là ! C’est toujours un plaisir d’être à ce fest, car il est unique, non seulement pour l’infrastructure mais aussi pour la qualité du public qui est à fond.

M: Vous êtes arrivé ce matin, mais est ce qu’il y a des groupes que t’aurais aimé voir les jours précédents ?

P: Forcément. Difficile de pas avoir envie. Y’avait Converge qui apparemment a fait un super set. Y’avait Nine Inch Nails parce qu’ils sont hyper rares en Europe. Metallica pour rien te cachait parce que c’est un super événement. Qui écoute du Metal et n’a jamais été bercé à Kill em all, quoi. C’est un album qui a marqué sa génération et pas que. C’est ce qui fait que, d’après moi, ils font partie du club très fermé des plus grands groupes du monde.

M: Vous restez toute la journée ?

P: Bien sûr qu’on va rester toute la journée ! Dans ce genre de fest, tu prends déjà un plaisir de fou à jouer mais aussi, et c’est le but d’un fest, tu vois plein de copain, plein de groupes à voir sur scène. On va rester avec plaisir.

M: Depuis la sortie de Rise from the ashes, vous avez eu le temps de tourner ?

P: On a eu le temps ouais. Tout s’annonçait super bien et puis, figure toi, qu’en Décembre, on s’est repris une interdiction des concerts debout. Ça a été le truc qui nous a bien coupées dans notre élan. Là on est reparti. On a quelques fests cet été. Et on compose déjà pour le prochain album

M: Vous êtes passé dans le Nord, à Wasquehal, à côté de chez moi. Que penses-tu du public nordiste ?

P: Les meilleurs de France. Je pense que les Nordistes avaient besoin de ce genre de salle, digne de ce nom. Et le Black Lab est super, super bien géré par des mecs qui tournent. C’est ni trop ni pas assez. Je lui souhaite longue vie parce qu’il faut pas oublier que c’est une initiative privée, et c’est plus que respectable de fonctionner comme ça.

M: Depuis votre dernier album, est ce qu’il y a une date qui t’as marqué en particulier ?

P: Écoute, y’a la première, à la maison, au Big Bang Café. Et la deuxième, à Paris. Les deux grosses dates dès le début. On appréhendait un petit peu. Y’a eu un changement de Line-up, on l’avait abordé. Y’a fallu aborder le truc avec eux. Y’a pas 15000 façons de le vivre, le seul moyen c’est de jouer. L’intégration s’est super bien passé, au final. On est super fier de cet album, et le prochain, je te le garantis, il est super, c’est dans la continuité du dernier mais plus poussé.

M: Tu penses quoi de l’évolution du festival ?

P: C’est complètement fou, c’est la classe. Non seulement, j’ai le regard du festivalier mais aussi du groupe. C’est fou le chemin parcouru. Rien que le lieu. D’ailleurs j’encourage les gens qui ne sont pas forcément passionnés par le Métal à venir voir les décors, les infrastructures, et parce que c’est une musique qui se vit en live.

M: Tu m’as dit qu’après le Hellfest, vous aviez d’autres fests et concerts, ou ça ?

P: Oula, là, de tête je sais pas. Je sais qu’il y a un fest qui s’appelle les cheminées du rock dans le centre de la France. On y jouera avec Loudblast, les copains de 7 Weeks. On va retourner avec les copains, et l’idée c’est de faire les choses sérieusement mais sans se prendre au sérieux.

M:Ok, Pierre, merci à toi pour le temps que tu m’as accordé.

P: Et bien merci à toi, merci à tous les auditeurs de Mad Breizh car c’est grâce à eux que les groupes comme nous peuvent se faire entendre.