A l’occasion du Motocultor j’ai pu terminer ma série d’interview par un acteur majeur de la scène hexagonale, MONARCH ! Cet interview un peu chaotique ( j’étais entouré de tous les membres et les sujets partaient vite en digressions) fut une superbe expérience.
Alors premièrement, pouvez-vous vous présenter afin que nos lecteurs en sache un peu plus sur vous et le groupe ?
M : Alors Michel, bassiste.
S : Shiran, guitare
E. Emilie, je chante
St. Stéphane, guitare aussi et David à la batterie mais il n’est pas là
S. On joue actuellement un style de musique qu’on peut qualifier de doom, une musique très lente en faite, avec des teintes drone, et on a surtout la voix d’Emilie qui vient habiter le tout, avec des guitares très lourdes
E. Après je suis pas trop pour les étiquettes, parce que chaque groupe a son identité propre.
C’est votre première au Motocultor, mais si je me souvient bien vous avez joué y’a deux ans au Hellfest, ainsi que plusieurs tournées, qu’en est-il de l’avenir ?
S. Nous allons commencer une tournée aux USA puis l’année prochaine au Japon, parce qu’on a un album qui sort en septembre, le huitième pour être précis.
Si je me souviens bien vous êtes originaire de la région de Bordeaux ?
S. Pays basque pour être exact, mais depuis 4,5 ans sur Bordeaux effectivement.
Sur la scène hexagonale vous êtes plutôt présents et finalement un grand représentant de la scène doom/drone, or connaissez-vous une scène dite émergentes ou estimez-vous être des leaders ?
S.Ben nous ne sommes pas les seuls y’a Malemort l’autre groupe de notre batteur, Ataraxie, qui est là depuis longtemps, Monnos aussi.
Qu’en est-il de vos influences, quel groupe vous parle à l’heure actuelle ?
E. (en hurlant) Bathory ! Ouai surtout en ce moment et Primordial
S. Dans les influences, des groupes comme Melvins, Corrupted, bon on passera l’inévitable Black Sabbath (rires)
Je rebondis sur la scène émergente, nous avons interviewé Greyfell qui fait partie d’un collectif (SOZA) qui met en avant la scène rouennaise, et vous, faites-vous partie d’un groupe,collectif…ect
S. Quand on croise des collègues, ou des coups de cœur sur la routes effectivement on essaye de les mettre en avant, premières parties ou carrément des dates ensemble.
St. Après Bordeaux c’est encore différent car c’est une scène qui s’auto alimente on a rarement besoin de pousser un groupes en fait, on est très soudés
S. Mais tu sais la scène au pays basque ça a été un no man’s land, combien de fois on a joué devant personne, et des gens mais qui croyaient qu’on faisait les balances (rires) alors qu’on avait commencé le morceaux depuis 15 min, enfin je te dis ça ça fait 15 ans, hein
Étant sur la scène depuis longtemps, est-ce que chacun de vous a des projets annexes ?
S.Alors moi je joue dans le groupe Gasmask Terror, year of no light, et avec Michel on a un groupe de reprises qui s’appelle Leather Priest
St. Moi et Emilie on joue dans un groupe de Dbeat qui s’appelle Bombardement
M. Perso je joue dan Sexplosion
E. En fait on a un local de répète ce qui fait que on est à peu près vingt personnes à tourner sur différents groupes
Du coup est-ce que ça crée pas un problème d’objectivité musicale ?
S. Pour le coup oui, mais vu qu’on a tous les mêmes sensibilités musicales, après on a la chance d’avoir des salles qui peuvent accueillir tout les monde
St . Y’a eu une certaine épuration des salles, du coup celles qui restent sont très actives, mais justement le jour où on aura plus ces 4,5 salles, on sera dans la merde (rires).
Dernière question, si chacun peut présenter son coup de cœur du moment ? (David le batteur fait son entrée… )
D. Perso je dirai Dolpo ( toute l’équipe acquiesce …)
S. Moi c’est October Rust de Type O, je m’y suis remis et je regrette pas ça fait 10 ans (rires)
E. Cranes ! Cranes c’est super chouette !
Encore merci à tous et bon premier concert au Motocultor !
Nicolas pour Mad Breizh