C’est sur une route sous le plomb d’un soleil estival que nous emmène le premier album du groupe.
L’ambiance est lourde et graisseuse, comme annoncée. Le cadre est posé reste à démarrer le road-movie.
On embraye alors sur un premier morceau qui démarre ce voyage.
Mist Illusion stimule l’imaginaire. On prend le volant d’un 38 tonnes, l’asphalte collant au pneu, au rythme lent du morceau qui vous propulse inlassablement vers le deuxième titre.
Avec New Flavors, la machine est lancée pour enchaîner les morceaux. On se prend à chantonner Desire for Joy sur l’autoradio de cet album.
Comme tous les routiers, l’album semble faire une pause sous les néons sales et crépitants d’une station de service à la sortie Light the Fuse.
On est plongé dans la bande-original d’une scène crépusculaire où la route se remet à défiler dans 420.
Le machine se relance pour poursuivre de plus belle et atteint son but avec War for Peace.
Avec son morceau-épilogue, The last Word tout est dit pour conclure le road-trip.
Cet album remplit ses promesses et nous embarque dans son univers cinématographique. Pour être plus efficace, il aurait gagné à être plus court d’un morceau Only in private.
Crédits photographiques : www.jackhammer.bzh
- Mist Illusion
- New Flavors
- Desire for Joy
- Misfortune Strike
- Anyway
- Light the Fuse
- 420
- Evil Spirit
- Naive and Slave
- Only in Private
- War for Peace
- The Last Word