Menu

KoRn : Chronique de « Requiem »

korn-requiem.jpg

Me voilà donc en charge de chroniquer « Requiem », le dernier album de KoRn et comme j’aime régulièrement le faire, je vais d’abord m’atteler à vous présenter mon histoire perso autour du groupe afin de contextualiser et tenter de vous faire comprendre mon rapport au groupe.

Introduction :

Comme beaucoup d’ados de la fin des années 90 et du début des années 2000, il est indéniable que KoRn fait partie de cette constellation de groupes que l’on commence à écouter quand on a compris que ce qui se passe à la radio ne nous convient pas et que l’on cherche à écouter des groupes alternatifs.

Alors on va voir ce gars au style skateur qui a l’air trop cool et qui nous fait découvrir KoRn. « I know this all sounds so cliche » comme dirait KoRn dans le morceau « Lost in The Grandeur » mais c’est quand même un peu comme ça que j’ai été introduit au groupe en commençant par découvrir les albums « Follow The Leader » et « Issues » qui font clairement partie des incontournables du groupe pour moi.

Globalement j’ai assidûment suivi KoRn du 1er album jusqu’au super intéressant « See You On the Other Side ».

J’ai ensuite complètement lâché ce qu’a fait le groupe, désireux à ce moment-là de découvrir autre chose mais aussi notamment refroidi par leurs absences de dernières minutes au Hellfest 2006 mais surtout au Hellfest 2007 où l’annulation s’est faite le soir même devant un public en colère, partagé entre sidération et résignation (Pour rappel cette édition était marquée par une météo infecte, de gros soucis d’organisation et cette annulation de dernière minute).

Après avoir écouté leurs collaborations avec Skrillex sur l’album « The Path Of Totality », j’ai pleinement remis les pieds dans l’univers de KoRn en prenant l’année dernière le temps de m’écouter leur album de 2019 « The Nothing » (qu’un collègue avait chopé en vinyle).

Je dois bien avouer que cet album m’a mis une belle claque : Sans révolutionner quoique ce soit, ce nouvel opus était un véritable concentré de ce que le groupe sait faire de mieux. Du son lourd, une basse sautillante, quelques moments de furie propices au live et des morceaux super efficaces dont certains m’ont fait penser à ce que le groupe avait pu faire pour la BO de « Queen Of The Damned ».

En voilà donc une intro bien trop longue me dis-je à moi-même en écrivant ces lignes, une intro qui risque d’être bien plus longue que ma chronique de l’album puisque je constate que je n’aurais malheureusement pas grand-chose à dire dessus.

Impression sur l’album « Requiem » :

En effet, là où « The Nothing » aurait pu être très inspirant pour une chronique, ce « Requiem » m’a laissé quelque peu indifférent.

Même si les caractéristiques du son de KoRn sont bien là avec un son lourd et des refrains plus clairs, j’ai trouvé le tout beaucoup trop sage, cela manque de morceaux marquants. Les refrains ont tendance à casser le rythme des chansons au lieu de les porter. J’ai traversé l’album sans avoir un morceau qui a retenu mon attention, sans moment épique, sans saveurs particulières.

C’est assez décevant car après « The Nothing », j’ai été très curieux de découvrir la suite de ce que KoRn avait à nous offrir.

L’album n’est pas mauvais mais je l’ai trouvé assez quelconque. Cependant si vous êtes un vrai fidèle qui avez poncé tous les albums, vous y trouverez peut-être votre bonheur.

De mon côté, j’attendrai la suite en croisant les doigts pour que j’accroche plus que ce « Requiem » qui je l’espère ne marquera pas le requiem pour le groupe.

En tout cas, je serais toujours ravi de les voir en concert (je me rappelle à ce titre de leur superbe prestation au Hellfest 2016) car avec la longue carrière et le nombre conséquent de morceaux dont le groupe dispose, il y a matière à avoir encore de beaux concerts de leur part.