Il fallait tenir jusqu’au bout de la soirée pour aller voir Anti-Flag se produire à 1h00 du matin sur la Warzone. D’autant que le groupe avait failli annuler sa venue suite à de nombreuses galères de transport.
Mais ça valait le coup de tenir : Le groupe était en forme et porté par leur bassiste qui portait littéralement le groupe par son énergie débordante et son désir de porter des messages forts : Contre le racisme, l’homophobie, la transphobie, la brutalité policière et les guerres notamment celle qui se déroule sur le territoire ukrainien actuellement.
Le même bassiste qui à plusieurs reprises, motive le public, à se bouger malgré la fatigue d’une longue journée écrasé par la chaleur.
La Warzone est d’ailleurs assez dispersée, la chaleur étouffante, la fatigue et les quelques gouttes de pluie de cette fin de soirée ayant sans doute eu raison de la motivation de quelques-uns des festivaliers.
Mais la grande force du groupe, qui a déballé ses grands classiques tout au long du concert, est d’avoir des hymnes incroyablement accrocheurs qui conquièrent instantanément un public qui reprend à tue tête les nombreux « oh, oh, oh » qui ponctue les morceaux du groupe.
En fin de concert, le groupe a fait un medley très sympathique pour évoquer leurs nombreuses influences et pour se rappeler d’où ils viennent comme ils le disent avec des reprises de : The Clash, Sex Pistols, The Ramones, Rancid…
Anti-Flag termine le concert avec un dernier refrain entêtant qui suivra les spectateurs tout au long de la sortie du festival pour clôturer cette belle journée.