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Live-Report: Barak Fest 2023

Relecture: Victor

Une date qui a cassé la baraque… OK, je sors… Le Barak Fest a réalisé sa troisième édition le 25 Novembre dernier avec une affiche des plus intéressantes. Évènement solidaire (Une partie des bénéfices a été reversés aux Enfants de la Charmille) organisé par la Baraque à sons, ce dernier s’est déroulé au Pharos de Arras. Salle qui m’était alors inconnue, mais qui avait une solide réputation. Nous sommes arrivés sur place, ma femme et moi même, relativement tôt.

Un très beau complexe, très propre, avec un accueil des plus chaleureux. Histoire de bien commencer la soirée. D’emblée, nous sommes allés nous poster en première ligne pour le premier show, à savoir, celui de Drops. Mais qu’est ce que Drops me dirait tu, jeune Padawan ? Et bien Drops est un groupe de Hardcore Straight Edge nordiste qui se veut positif au niveau des textes. J’ai eu l’occasion de découvrir la bande lors du concert de Terror au Black Lab de Wasquehal un peu plus tôt cette année. Et je me souviens d’avoir été ébahi par leur performance.

C’est donc plein de confiance que j’attendais ce show. Et encore une fois, je n’ai pas été déçu. Le quintet a su déployer une énergie incroyable malgré le manque de monde. Si vous combinez à ça la communication avec le public, vous obtenez un super début de fest. Petit aparté : Le groupe milite pour l’association « Hardcore Cares » qui vient en aide aux animaux. Je vous encourage vivement à aller liker leurs pages Facebook et Insta.

Après cette première partie des plus réussies, nous sommes allés directement au stand de Merch, dans l’espoir de croiser les membres de Drops. Ce qui fut le cas. Nous avons échangé un bon moment. Causant groupes, leurs prochaines dates, leurs influences,… Un énorme merci à eux pour ce moment.

Passons au deuxième concert : Rockin’ Bitch. Pour le coup, je vais faire l’impasse : Nous ne sommes pas restés durant l’entièreté du set, car je n’ai pas été conquis par la musique de la bande. Attention, ne le prenez pas de travers : Les gars sont tous de très bons musiciens, et le chanteur a un sacré charisme scénique,… C’est juste que je n’étais pas le public ciblé.

Nous sommes cependant revenus assez vite dans la salle pour assister au show suivant : Baasta ! Petite parenthèse qui me semble néanmoins importante : Mis à part Drops et Dropdead Chaos, tous les groupes m’étaient étrangers. Donc j’étais en terrain quasi inconnu. Mais restons curieux !

Vient le moment du set. Deux mecs qui débarquent avec un Ghetto Blaster. Assez surprenant. Mais encore une fois, restons curieux. Après un petit temps de galère pour s’accorder, les deux zikos’, ont lancé leur show. Si jamais les deux messieurs me lisent : Vous prenez quoi pour être aussi disjoncté sur scène?! Une présence de dingue ! Ils ne s’arrêtent jamais ! Que ça soit de leur façon de captiver la foule, ou de se donner à fond en jouant. Un show très immersif. Et c’est un mec qui n’aime pas le chant en français et le rap qui vous dit ça. Un grand bravo, les gars !

Petite pause avant le quatrième groupe. Nous en profitons pour sortir de la salle pour aller prendre un verre. Là aussi, des bénévoles très sympas. J’en ai profité pour demander où je pouvais trouver Damien, le responsable du fest afin de le remercier. J’ai pû lui adresser mes remerciements, mais en coup de vent. En même temps, je me doute que quand tu gères ce genre d’évènement, tu dois courir partout. Je tiens en tout cas à le remercier de nouveau.

Nous sommes revenus assez vite dans la salle. Encore une fois, nous avons pu nous mettre au premier rang, et au centre. Les trois musiciens de Charbon finissaient de s’installer. Ce qui nous a permis de parler un peu avec eux…. Parce qu’on était les deux seules personnes debout, juste devant la scène 20 minutes avant le début du set. Ce qui a bien fait rire le bassiste et le guitariste.

Comme dit précédemment, je n’avais pas écouté au préalable la discographie du trio. Ce qui m’as permis de faire une de mes meilleures découvertes musicales de l’année ! J’ai été subjugué par leur show : Une musique qui m’as beaucoup parlé (Une espèce de croisement entre du Math Rock et du Stoner), un sens du live des plus captivants, des sourires communicatifs… Pour moi ce fut le meilleur concert de la soirée. J’étais déjà chaud bouillant, mais eux, ont fait passer mon état d’excitation au stade supérieur. Incroyable, le nombre de petits groupes aux capacités énormes qu’il y a près de chez moi… C’est pour cela qu’il faut soutenir votre scène musicale locale. Je ne le dirais jamais assez.

J’avais donc, à l’issue du concert et de cette excellente découverte, un très large sourire. Mais la soirée n’était pas finie. L’heure de la tête d’affiche approchait. Le supergroupe Dropdead Chaos. J’en ai déjà parlé à plusieurs reprises sur ce site, et vous savez ce que je pense de ce dernier. Après une chronique de leur album, Underneath the sound (Que j’ai adorais) et deux interviews (Une au Hellfest 2022 et l’autre cette année via Skype), il était ENFIN temps que je les vois en live.

Je pense que la plupart des gens étaient là pour cette bande, mais par chance (Pour une fois que j’en ai…), nous avons pu nous placer au tout premier rang… pour la 5ème fois de la soirée. Légèrement décalés sur la droite de la scène, nous étions juste devant Niels, le guitariste. Nickel pour voir les performances de dingue qu’il est capable de livrer.

Enfin, la lumière disparut. Les membres se mettent à apparaître l’un après l’autre sous un tonnerre d’applaudissements. Puis, le fameux « Hey Ho ! » (Non, ce ne sont pas les sept nains …)… Renato apparaît à son tour avec la foule qui reprend en harmonie avec lui. Nous avec. Le titre éponyme de leur album à sut mettre tout le monde dans l’ambiance. Incroyable comment les mecs sont électrisants sur scène : Ils bougent, communiquent avec le public, et surtout, filent le sourire à n’importe qui ! Ce fut un show des plus explosifs.

Quasiment tout l’album à été joué, mais j’ai eu des moments coup de cœur (Ce qui est logique, quand j’y pense). Le premier fut quand la bande lança le titre « Save Yourself ». C’est avec ce dernier que j’ai découvert Dropdead. Le second fut quand le titre « One last encore » fut joué. J’ai eu un de ces frissons … Comme quand j’ai entendu cette track pour la première fois. Je m’en suis explosé les cordes vocales et la nuque en prime. Incroyable comment elle te prends au tripes, celle-là ! J’étais aux anges.

Vient la fin du fest. J’avais, plus tôt, acheté l’album de D.D., et j’avais dans l’optique de le faire dédicacer. Donc, direction le stand de merch. Mais, en route vers ce stand, je me suis dis qu’il allait être noire de monde… Mais, une fois n’est pas coutume, j’ai eu de la chance, j’ai pu le faire signer assez rapidement (Merci à Déha, Jacou, Renato et Sylvain). Cà a conclu ma soirée en beauté ! Ce fut un super festival, que je réitterrerais à l’avenir. Je tiens à adresser encore une fois tout mes remerciements à l’équipe du Barak Fest (En particulier à Damien), à tout les groupes (En particulier à Drops et Dropdead Chaos… et surtout à Jacou, que je suis allé faire chier deux fois…) et à ma femme… ouais, si je ne la mentionne pas, elle me frappe…