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Live report Betiz Fest (14 et 15 Avril)

Relecture: Victor

Live-report PIERRE

Après une bonne demi-journée de route, me voilà sur les terres de Grizzly pour découvrir le Betiz Fest de Cambrai qui fête ses 20 ans avec une très belle affiche.

Alors qu’est-ce qu’il y avait de beau à se mettre sous la dent pour ce chouette week-end dans le Nord :

Vendredi :
J’arrive sur le site du festival (le palais des grottes) durant la 2ème partie de Bare Teeth. Pas le temps de niaiser , je prends quelques jetons et une pinte de cuvée des Trolls pour me mettre dans le bain car à 19h10 se produit les petits anglais de Grade 2 et leur punk rock archi efficace. Le temps de faire connaissance avec un couple du Nord au premiers rangs qui avait déjà vu le groupe et qui avait apprécié, le concert démarre et effectivement le groupe sait mener son concert de manière archi efficace et sans fioritures.
La bassiste et le guitariste qui chante tous les deux sur les différents morceaux alternent leur position sur
scène pour interagir avec le public. Le concert file à toute allure et les morceaux s’enchaînent pour le plus grand plaisir des fans comme moi. Une grande partie du public reste timoré face à un groupe que la plupart découvrent sûrement pour la première fois.En tout cas, je n’ai pas de doutes sur le fait que le groupe a du faire de nouveau adeptes.
Avant le prochain concert, je suis les conseils des locaux qui me conseille le food truck qui propose des sandwichs à la tome de Cambrai fondue. Un régal !
Je suis donc pleinement rassasié pour aller voir les Wampas, avec comme à l’accoutumée Didier Wampas
qui nous offre un show complet et dingue avec un public qui a resserré les rangs et qui commence à
pogoter sérieusement dans la joie et la bonne humeur. Didier Wampas s’offre quelques slams d’anthologie, grimpant sur la caravane de vente de jetons ainsi que sur les stands de merch sous le regarde ébahi des membres de Grade 2. L’ambiance est bonne et la sécurité devant la scène est très bienveillante et s’assure de la bonne réception des slammeurs.
Après ce show, je m’accorde une petite pause bière et sur le merch de Grade 2. Après un petit tour dehors,
je reviens encore de route du set des Sheriff dont je ne suis pas un grand fan. Cependant, force est reconnaître que le public répond présent notamment pendant les grands classiques du groupe. La journée se terminera avec le show vitaminé des Satanic Surfers qui viennent conclure une belle journée placé sous le signe du punk rock.
Samedi :
Le samedi, je rejoins Grizzly sur le site après avoir loupé Dust Bolt, mais Grizzly vous parlera du concert qui l’a eu l’air d’apprécié. En tout cas le groupe est adorable et ont pris le temps pour une petite photo avec nous lorsque nous les avons croisés dehors.

J’ai écouté Junon de loin et Grizzly a eu l’occasion de les interviewer. L’interview sera donc disponible prochainement.

Le concert suivant et la grosse claque de l’après-midi (même si je la sentais venir), c’est la presta de furieux des autrichiens de Insanity Alert et leur Thrash surpuissant et libérateur. Le public répond plus que présent pour ce show et pogote à tout va, lance de multiples et impressionnants circles pits, le tout dans une ambiance vraiment top. L’après-midi se poursuit avec le groupe Hangman’s Chair qui, au travers de son stoner atmosphérique, nous a offert une prestation hypnotisante et planante. Idéale pour se reposer les guibolles après la furie Insanity Alert.
Ensuite, nous avons eu le droit à une prestation des toujours très efficaces Pogo Car Crash Control qui joue eux aussi devant un public présent en nombre pour voir leur prestation.
Après tout cela, je me suis accordé une pause et j’ai donc raté Celeste mais je tenais à revenir pour voir Crisix qui a offert un set super efficace pour les amateurs de Thrash. Par contre, c’est à ce moment là que je remarque un truc qui m’avait un peu gêné l’après-midi mais qui était beaucoup plus chiant ce samedi soir : pas mal de personnes fument l’intérieur de la salle et du coup l’odeur de clope devient vraiment envahissante. Ce n’est plus le palais des grottes mais le palais des clopes.

Je ne sais pas si c’est l’ancien fumeur qui parle, mais j’ai trouvé ça vraiment insupportable. Comme je le disais plus haut, l’équipe du festival est vraiment cool et ça fait vraiment plaisir à voir une équipe d’organisation qui a su conserver une bonne ambiance autour et dans le festival. Mais je pense qu’il gagnerait à être un peu moins cool sur ce point, d’autant qu’il y a un espace extérieur et que la météo était relativement clémente.

Bref, j’ai donc préféré quitter la salle après Crisix, car j’avais adoré voir Igorrr à la Laiterie et je ne voulais pas les voir dans un contexte et un environnement qui fait que je n’aurais pas pleinement apprécié leur set. Donc tant pis, la soirée se termine avec Crisix pour moi. Malgré ce point qui m’a quelque peu gâché la fin de soirée, le Betizfest reste une belle découverte avec une sacrée belle affiche. Merci à eux pour avoir organisé ce chouette festival !

Live-report GRIZZLY 

Deux décennies se sont écoulées depuis la fondation du Betiz Fest. Et en 20 ans, ce fut la première fois que j’assistais à ce festival dit « Alternatif »… (Un peu con, quand on sait que je suis né dans cette ville qu’est Cambrai) Alternatif, car les groupes proposés sont à chaque fois très variés. Certes je ne l’ai fait qu’une seule et unique fois, mais ça fait des années que je suis l’évolution de l’événement. Et autant vous dire qu’en 20 années, ils ont sût s’implanter bien comme il faut. Au point de faire venir des collègues du grand Est. 

J’étais censé faire les deux jours proposés (A savoir Vendredi et Samedi), mais du fait de mon travail, dans lequel je travaille de nuit, j’ai dû me contenter du samedi. J’aurais pu faire le Vendredi également, mais si c’est pour me crasher en voiture sur la route du retour, je n’en vois pas l’intérêt. Par chance, l’ami Pierre s’est chargé de la journée du Vendredi. Dommage, j’aurais adoré revoir les anglais de Grade 2… Passons donc à la journée du Samedi. 

Je suis arrivé en avance avec ma femme sur le site. Et nous avons bien fait : La file d’attente pour entrer sur le site était assez colossale. Mais le service de sécurité et l’organisation du fest étaient parfaitement organisés. Ce qui nous a permis de rentrer relativement vite. Après des suées froides, du fait qu’à l’entrée presse, on ne trouvait pas mon nom, je suis rentré dans le Palais des grottes. Dès l’entrée, un groupe nous accueillait avec des reprises classiques de Metal. J’avoue ne pas être resté plus longtemps. Je voulais absolument (re)voir le premier groupe de la journée, Dust Bolt. Jeune groupe allemand balançant un Thrash-Speed Metal des plus efficaces. 

Pour info, je les avais vus une semaine auparavant en Belgique. J’ai été surpris du peu de monde présent devant la bande. Après, quand je dis peu, tout est relatif : Premier groupe qui passe un deuxième jour de fest dont le premier jour était axé sur le Punk. Le manque de monde peut se comprendre. Cependant, la foule présente fut très réceptive au quatuor : Les pogos ne se sont pas fait attendre. Un set impeccablement joué, avec au final, le chanteur qui descend au centre du Pit pour réclamer un Circle Pit autour de lui, tout en même temps qu’il exécute son solo final. Deux coups au but pour les teutons ! 

D’autant qu’après avoir rejoint l’ami et collègue Pierre, nous étions en train de boire une bière tout en profitant du soleil, quand 3 des membres de Dust Bolt sont arrivés sur la zone extérieure. Après les avoir abordés, et leur avoir dit que leur set était impeccable (Ils ont envoyé des morceaux de chaque album, et ça, j’adore), ils ont accepté de prendre une photo avec nous. J’adore ce genre d’artiste. Nous sommes resté un moment à l’extérieur avec ma femme et Pierre avant de rentrer pour aller voir les fous furieux de Insanity Alert. 5ème récidive pour moi. Ouais, quand on aime, on ne compte pas. 

Les autrichiens ne m’ont jamais déçu en live avec des sets toujours plus survoltés les uns que les autres. Et encore une fois là, je n’ai pas été déçu. Nous étions tous les 3 placés aux premières lignes. Une bonne place me direz vous. Mais dès la première chanson, un pogo énorme s’est déclenché. Énorme et grandissant. Jamais vu un pogo grossir aussi vite. On a dû se reculer à une distance assez respectable de la scène tant il ne s’arrêtait pas de grossir. Une dinguerie. Cependant, on a pu se replacer comme il faut. Le quintet avait une petite demi-heure de set, donc je craignais que mes musiques préférées de ces derniers ne soient pas jouées. SURPRISE ! Ce ne fut pas le cas ! « Shredator et « Crucified by Zombies » furent joués quasi à la suite. Autant vous dire que j’ai gueulé toutes les paroles. 

Un p’tit bonus ? Une connaissance du nom de Seb est monté sur scène avec la bande pour jouer le morceau final du show d’Insanity Alert (A savoir « Run to the Pit ») avec un Kazoo. Vous ne savez pas ce que c’est ? Bin renseignez vous ! J’ai profité de ce moment d’accalmie pour aller au stand de Merch de Crisix. Déjà, parce que ma femme me cassé les c******* pour avoir un t-shirt (Déjà qu’elle pique les miens…), mais surtout pour saluer les artistes, qui sont devenus des amis avec le temps (En même temps, 6 fois que je les vois, 2 interviews et 3 chroniques d’albums… Ça crée des liens). 

Je suis sorti prendre l’air juste après ça. Car ouais, c’est bien l’une des rares choses que je reprocherais au Betiz Fest : Beaucoup de personnes fument en intérieur. Et moi qui supporte très mal cette odeur, ça a été compliqué. Bref, je prenais l’air quand, lorsque j’allais rentrer à nouveau dans la salle, un homme m’interpelle. A ma grande surprise, ce fut In-Phil-Trator, le guitariste de Insanity Alert. Dingue ! Le gars m’a reconnu alors qu’il croise des centaines de personnes différentes par mois. Il m’a même raconté qu’il m’avait remarqué lors de son tout premier concert avec I.A. (PS : Merci pour le médiator dédicacé). A partir du moment où ce sont les artistes qui te reconnaissent … 

Je suis retourné au stand de merch, mais cette fois-ci, au stand de Junon avec qui une interview était prévue. L’interview sera prochainement publiée. En sortant de l’interview, qui se fit dans le parking presse, je suis tombé sur Pla et Carry (Respectivement, bassiste et Batteur de Crisix), qui m’ont reconnus eux aussi. Après avoir parlé quelques minutes de musique, et en particulier du premier album du projet solo de Carry, ils m’invitèrent à boire un verre… Traquenard, mon cher. Le rhum m’est monté au crâne à une vitesse fulgurante. Mais le réel problème est survenu lors de mon retour dans la salle. J’avais dit précédemment que l’odeur de cigarette était fortement présente, mais là, y’en avait une autre qui m’attaqua … la b***. 

Etant extrêmement allergique à cette merde, j’ai dû sortir au risque de faire une crise. Suite à ça, je n’ai pas pu entrer à nouveau, tant mon mal de crâne fut costaud. Malgré une fin de fest prématurée, je recommande fortement le Betiz Fest : Une organisation au top, une programmation toujours folle, un service de sécurité performant, une salle bien agencé, des bénévoles souriants, … Je souhaite un très long avenir à ce festival qui mérite de grandir autant que possible. Make Betiz Fest, not War !