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Live-report: High on Fire / Crouch – The Black Lab (20/06/24)

Un concert que j’attendais avec impatience. High on Fire, emmené par le célèbre Matt Pike (Sleep) est venue retourner le Black Lab de Wasquehal, le 20 Juin dernier.

J’ai eu l’occasion de les voir lors du Hellfest 2022… pendant à peine 10 minutes. Oui, car, voyez vous, le concert se déroulait sous le chapiteau de la scène Valley. Non seulement cette dernière était blindée, mais en plus, l’odeur d’une certaine herbe était fortement présente. Problème, j’y suis extrêmement allergique. J’ai dû donc renoncer à ce show. Le concert de ce 20 Juin était donc l’occasion de me rattraper. D’autant que je sais, d’expérience, que le Black Lab est une salle de qualité avec un excellent son. Tout indiquait que j’allais passer un excellent moment.

Le premier groupe arrive, Crouch. Je ne connaissais absolument pas. Il s’agit d’un groupe belge pratiquant un Sludge / Post Metal des plus lourds. Pour le coup, j’ai écouté le groupe au préalable via Spotify. Et pour être franc, je n’ai pas réellement aimé leur style de zik.

Mais sur scène… juste wow ! Je ne sais pas ce qui m’as le plus bluffé. La présence scénique de chaque membre, la technicité musicale… J’en ai pris plein les oreilles et les yeux. En particulier à cause du batteur qui est une véritable machine de guerre ! Le gars est rapide, précis, technique et se donne à fond ! J’ai passé mon concert à le regarder jouer. C’est ça que j’aime dans le Metal : T’as beau ne pas aimer certains groupes quand tu les écoutes via un album sur le net (Ou même en matériel), mais les performances lives de certains peuvent foutre littéralement sur le cul. Là encore, j’ai énormément d’exemples à vous citer mais on n’est pas là pour ça. Juste un énorme big-up à Crouch qui a su mettre le public dans l’ambiance. Petite pause, le temps que le trio se désinstalle. Nous en profitons pour aller voir le stand de Merch (Et prendre une binouze).

Et là, j’ai vécu un des moments les plus inoubliables de ma vie. En passant devant l’issue de secours, je tombe sur LE Matt Pike et Jeff (Basse). Les gars ont pensé que je faisais partie de l’équipe de sécu, et m’ont demandé si je pouvais les amener à leur loge. Je leur explique que je suis juste un mec du public, un gars lambda, quoi. La réponse de Jeff : « Ah désolé, mais vu ta carrure de bûcheron, on aurait juré que t’étais un des videurs ». Celle-là, je m’y attendais pas du tout. Mais ce petit moment totalement imprévu m’a permis de faire dédicacer mon album, Electric Messiah. J’étais déjà tout content avec la performance de Crouch, mais là, j’avais le sourire jusqu’aux oreilles. Une super soirée comme je l’avais prédit.

Et elle n’allait pas s’arrêter là ! Nous avons pu, ma femme et moi, nous placer tout devant la scène, face à Jeff. Qui a sorti le grand jeu avec son double manche ! Première fois que je voyais ce genre d’instru en live. J’étais impressionné de la manière dont il le gérait. Mais il ne l’a pas gardé très longtemps. Ce que je peux comprendre. Ça doit être pas mal lourd, ce bazar. Mais tout ça pour vous dire que le concert commençait sur une très bonne note (C’était le jeu de mot pourri du jour ! Merci, au-revoir!). J’ai parlé de Jeff, mais je n’oublie pas les 2 autres zikos. J’avais oublié la présence impressionnante de Matt sur scène. Rien que le fait de le voir en face à face, j’étais impressionné, mais le voir balancer ses gros riffs qui ont fait sa renommée à à peine 2 mètres de moi… je peux vous garantir que ça vous fait halluciner. Et le batteur… polala… Coady est également un maître dans la matière : une énergie débordante mêlée d’une certaine technicité qui, comme pour Crouch, m’as bluffé. Pour être franc, j’ai passé plus de temps à regarder ces deux batteurs manier leurs baguettes plutôt que de me concentrer sur la zik.

Pour finir sur cette soirée, moi et ma femme avons dû nous extirper plus tôt à cause de soucis de santé (Au passage, un gros merci à la sécu et au barman, dont j’ignore le nom), mais cela n’empêche que cette dernière fut des plus appréciables (Même si j’aurais aimé que HOF fasse plus de morceaux des anciens albums, car oui, c’était à 90 % du dernier en date à savoir…). Un grand merci au groupes, au Black Lab pour sa qualité d’accueil et de son, et merci aux personnes qui ont pu permettre que cette date soit réalisable