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Live-report: Huginns Awakening Fest 2024

Who needs Mosh ?! Le mot d’ordre lors du Huginns Awakening fest ! 8ème édition, et, bon sang, quelle édition ! C’était une première pour moi, alors que leurs affiches m’avaient toujours intéressé. Axé sur le Thrash Metal et le Crossover, comment résister pour les amateurs de pogos comme moi ? Une des plus belles affiches que j’ai pu voir de ma vie : Sodom, Tankard, Suicidal Angels, Axident, Insanity Alert,… Comment tu veux sortir intact de là ?!

Nous sommes arrivés le Jeudi, 1 petite heure avant l’ouverture des portes avec ma femme. Déjà, le cadre est parfait ! Un ancien hippodrome en bord de plage. Parfait pour aller souffler entre deux pogos. Ça m’a mis en confiance. Nous avons été reçus par une équipe des plus sympathiques. Autant vous dire que j’étais déjà en confiance pour la suite des évènements. A peine entrés dans « l’arène », nous sommes aller direct aux différents stands de Merch. Bien fourni, tout le monde pouvait y trouver son bonheur. Mais si je voulais entrer aussitôt, c’était pour le groupe qui allait ouvrir les hostilités : Axident.

Nous avons pu nous placer au premier rang. J’avais écouté la bande avant de me rendre sur les lieux. Un Thrash Metal des plus efficaces, qui fait headbanger. Imaginez l’état dans lequel j’étais quand ils sont arrivés sur scène…. Et encore plus à la fin de leur set : Nickel ! Les mecs ont dégagé une telle énergie pour lancer le fest ! Certes nous étions peu devant la performance, mais le public était à fond. Un exemple ? Quand le quatuor a balancé « Panzer Attack ». On était déchainé ! C’est pas permis de mettre de sortir un titre pareil qui tabasse tout sur son passage ! Autant dire que le fest’ commençait très bien.

Après ce premier show des plus top, je suis tombé sur les membres de Headless Hunter, groupe de Thrash Metal hollandais que j’ai pu interviewer et chroniquer l’an dernier. Ayant pris leur album, je leur ai demandé une dédicace, qu’ils acceptèrent volontiers. Merci les gars !

Et les rencontres n’ont pas cessé. Mais cette dernière était prévue. Je vous explique : J’ai eu la chance de pouvoir chroniquer le dernier EP de Insanity Alert, et à cette occasion, j’ai demandé une interview, étant donné que le chanteur, Heavy Keavy, est un pote. Première tentative, via Zoom,… mon PC m’a lâché durant cette première… Deuxième tentative, via Skype,… Keavy m’envoie un message pour me prévenir que son PC vient de le lâcher… Je ne savais plus trop quoi faire… jusqu’au moment ou Keavy m’a proposé de la faire en face à face au Huginns. Encore mieux ! C’est juste après ma rencontre avec Headless Hunter que j’ai croisé Keavy. Nous sommes allés en backstage pour faire ça. Très bon moment, et j’en suis sorti avec une bière en + ! J’étais tout sourire.

Groupe suivant : Toxic Shock. Groupe belge de Thrash/Crossover qui a la réputation d’être cinglé. Je ne connaissais pas. Cependant, j’avais un autre projet : Faire le tour des stands de Merch. Étant un collectionneur de vinyle et d’album, c’est un passage obligé. Par contre, premier point « négatif », je n’ai pas trouvé mon bonheur. Bon, ça n’est pas gravissime en soi. D’autant que ça n’était que le premier jour. De ce fait, nous sommes allés au premier rang pour Toxic Shock. Après tout, on n’est jamais à l’abri d’une bonne découverte. Et effectivement, j’en étais pas à l’abri du tout ! Les belges méritent amplement leur réputations de tarés : Le chanteur est limite possédé, sur scène, à sauter partout, gueuler de toutes ses tripes. Il m’a énormément fait penser à Riley Gale de Power Trip. Mais ce set nous a aussi gratifiés d’un des moments les plus marrants du fest : Le chanteur avait l’habitude de faire tourner son micro câblée,… jusqu’à ce qu’il le lance trop haut et qu’il le bloque sur la rambarde des spots ! Il a galéré à l’enlever. On a été pas mal à rire, mais il l’a bien pris : il avait un grand sourire. Et oui, faut savoir rire de soi-même. Bonne ambiance que tout ça.

Mais la journée était loin d’être finie ! Après cette interview, ma femme et moi sommes allé nous balader un peu sur le sable. Ouais, je sais, je reste un grand enfant. Nous sommes revenus dans la salle pour le show de…. Insanity Alert, évidemment. Pour la 7ème fois. Oui, je suis accro. Le show était, comme d’hab, dingue. En plus des classiques, la bande nous a gratifiés de 2 morceaux du nouvel EP (Ce dernier n’était pas encore sortie lors de l’évènement) et on cloturait leur set avec la célèbre « Run to the Pit ». La fosse était en feu, les zikos étaient intenables (En particulier Phil, le guitariste qui nous a gratifiés de plusieurs solos debout sur les enceintes),… même les gars de la sécu se sont éclatés (Je reviendrais sur eux plus tard). Et histoire de conclure ce concert en beauté, Phil est descendu de scène pour me filer son médiator en personne. J’avais le sourire jusqu’aux oreilles. Ce qui est rare, croyez moi.

Prochain show pour nous, Crisix. 9ème récidive en ce qui me concerne. Petite déception, le batteur, Carry, n’était pas là. Dommage, j’apprécie beaucoup son style. Cependant son remplaçant (Dont j’ignore le nom) à fait un excellent travail. Comme à leur habitudes, les espagnols ont fait un set des plus nickels. Toutes les bonnes ziks sont passés : un démarrage des plus dingues avec « World needs Mosh », en passant par « Get out of my head », « Leech Breeder », … Le fan de la première heure que je suis était ravi.

Après ce set, nous sommes allés nous coucher. Première journée, ont ne peut plus satisfaisante. Vendredi matin. Réveil assez tôt (En même temps, dormir dans sa voiture, c’est pas le must), mais agréable. Se réveiller tranquillement avec les pieds dans le sable, c’est une des expériences des plus agréables. Mais y’avait un problème à l’horizon : Pas de café ! Les portes du fest s’ouvraient à 11heures, et aucun bar/café/pub n’ouvrait avant 10 heures. Ce qui est dommage. Oui, je fais parti de ces connards qui disent « Tant que j’ai pas mon café, je peux pas démarrer ». Bon, j’avoue, ça n’est qu’un petit détail sans importance.

Passons donc au premier concert de cette seconde journée : World Decay. De base , le concert que j’attendais le plus en cette journée était Suicidal Angels. Mais lors de ma découverte des différents groupes présents au Huginns, j’ai eu un gros coup de coeur concernant World Decay : Un Thrash Metal avec des touches de Hardcore des plus violents. Un mix qui ne pouvait que me plaire. Et quand j’ai pu voir les belges sur scène… Mon coup de cœur n’a fait qu’augmenter ! Une violence/énergie/agressivité des plus communicantes : Deuxième journée, et encore une fois, un super groupe qui ouvre ! Une deuxième fois, la journée commence sur les meilleurs hospices.

Dès le début des hostilités, j’étais chaud pour la journée. Mais un problème se profilait à l’horizon : Le Vendredi était la journée qui m’attirait le moins. Sans compter World Decay que j’ai découvert sur place, je n’ai pas réellement eu d’attirance pour 3 quarts des autres groupes inconnus à mon bataillon. Mais je suis curieux, donc j’ai assisté à certaines performances. Mais je n’ai pas réussi à accrocher. Mais, je me répète, il en faut pour tous les goûts. En cette journée, le premier groupe que je voulais absolument voir était Suicidal Angels. Je suis un énorme fan de la bande, et je n’ai eu l’occasion de les voir qu’une seule fois, au festival Alcatraz 2021. Je me souviens d’avoir pris une sacrée branlée et en être sortie avec des étoiles plein les yeux. J’étais donc impatient. Seul problème, le groupe passait à 21h25, et comme dit plus haut, j’avais pas mal de temps à perdre. Donc, après une petite balade sur la plage (Oui, j’adore le sable), nous sommes entrés une nouvelle fois dans la salle. Ecouter les potentiels bonnes découvertes, rechecker les stands de Merch, parler un peu au monde,… et c’est là qu’un autre super moment (Et surprise) s’est passé : Je suis repassé en Backstage juste pour voir si des artistes étaient présents, histoire d’avoir des dédicaces (Car oui, qu’importe le fest/concert que je fais, j’ai toujours mes albums des groupes passant à l’évènement dans mon sac…ouais, ça fait un peu psychopathe). Ne voyant personne, j’ai demandé à une bénévole (A qui je fais un gros coucou) si Suicidal Angels étaient dans le coin. Elle m’a répondu gentiment d’attendre quelques minutes. Après un court laps de temps, elle est revenue avec Angel, le bassiste de Suicidal. J’étais sur le cul. Après ça, j’y suis allé au culot en lui demandant si une interview serait possible. Angel a décliné ma demande avec humour mais m’a proposé si une interview avec Nick (Le chanteur) m’irait. Devinez ma réponse ? Nick est arrivé assez vite sur les lieux. Une bonne interview mais qui s’est avérée courte. En effet, Nick m’a expliqué que leur session de balance n’allait pas tarder à commencer. Je le remercie énormément pour le temps qu’il m’a accordé et pour la dédicace de mon album.

S’ensuivit un long temps mort. Jusqu’à ce que ma femme me regarde avec ses yeux de chat botté en me disant « Bébé….j’ai faim… ». Oui car, autant moi, je vais en fest pour la zik, mais elle y va pour la bouffe…Mais ça me permet de parler de la nourriture sur place. Je ne vais pas m’y attarder longtemps. Je dirais tout simplement qu’elle y est variée, très bonne, pas si excessive que ça, et surtout, servie par des bénévoles d’une grande gentillesse. Ce qui constitue un bon point de +.

Après ce petit encas, nous sommes allés nous placer, encore une fois, au premier rang pour les fameux Suicidal Angels. La salle était à présent bien remplie. Et vu que je sais ce qu’est un concert de ces derniers, je savais que le pit allait être dangereux. C’est pour ça que nous nous sommes décalés sur le côté droit de la scène. Histoire de limiter les dégâts potentiels. Quand le quatuor est apparu, ils ont reçu une ovation de dingue. Les vitres ont dû trembler. Et pour couronner le tout sur un morceau de leur tout dernier album, « When the Lions die ». Parfaite pour entrer sur scène. C’est une des musiques que j’attendais le plus d’entendre. Au temps vous dire que d’emblée, j’étais dans le show. Concernant la suite du set, les grecs ont rapidement effacé une de mes craintes. Cette dernière étant qu’ils ne jouent que des sons du dernier ouvrage en zappant les classiques. Un véritable best-of ! Ils ont, bien sûr, joué d’autres morceaux Profan Prayer (« Purified by Fire » par exemple), mais, bon sang, ils m’ont fait gueuler. Ne serait ce qu’avec ma préférée « Born of Hate ». J’ai chanté tout du long.

Mais c’est là que ça s’est corsé : Le pit s’est très vite élargi. Mais les gars dedans étaient pour la plupart raides torchés. Ajoutez un sol sali par la bière donc tout collant, ça devient vite intenable. J’me souviens même du mec posté à ma gauche (Une montagne de muscles) qui, à force de se faire percuter dans le dos, a fini par se retourner pour envoyer deux mecs bien bourrés au loin avec un coup d’avant bras bien placé.

Je sais ce que vous allez vous dire « Si t’as pas envie d’être bousculé par les gens du pogo, te mets pas au premier rang ». Je suis d’accord… quand ce dernier est bon enfant. Pas quand trois quarts des gars sont ivres morts et foncent exprès sur les gens en première ligne ou ceux sur les côtés. J’ai tenté de protéger ma femme comme je pouvais en mettant mes bras autour d’elle. Les coups ne m’ont pas forcément dérangé… jusqu’à ce que me prenne la rangers d’un type qui faisait un slam en plein dans la gueule ! J’ai mis plusieurs secondes à comprendre ce qu’il venait de se passer. Le colosse à ma gauche s’est mis en barrage derrière pour pas que j’en prenne un deuxième, car les slammeurs se multipliaient dangereusement. Mais un autre point des plus positifs du fest allait arriver : La sécu.

Deux des gars devant la scène se sont empressés de venir me voir pour savoir comment j’allais. Ils m’ont même proposé de passer par-dessus la barrière de sécurité pour que je sorte de là. Ce que j’ai refusé en disant que ça allait passer. Une autre personne, qui se tenait à ma droite, cette fois-ci, est venue me demander si je voulais de l’eau. Là, j’ai accepté. Merci beaucoup à ces 4 personnes pour leurs réactions. Si vous lisez ça, vous êtes géniaux. Au bout de quelques minutes, j’ai senti un mal de crâne monter. J’ai préféré limiter les dégâts et dégager de là. Sans aucune difficulté : Encore une fois, les personnes sur la gauche m’ont laissé un passage pour qu’on puisse sortir de là. Encore une fois, merci à eux. Nous avons atterris derrière la foule, en sécurité. Et c’est là que j’ai réellement pu constater la foule présente… dingue ! Ça prouve à quel point l’événement était attirant.

Je suis resté un petit moment derrière cette foule, histoire de regarder tout de même Suicidal. Au final, nous sommes restés jusqu’au bout du set, clôturé par la légendaire musique « Capital of War » ou je gueulais également les paroles… enfin, en partie : Mon mal de crâne ne faisait qu’augmenter. Après cette zik, nous sommes sortis dans la cour pour prendre l’air, histoire de faire passer ça… Mais au bout d’une quinzaine de minutes, j’ai renoncé à assister au dernier show de la journée, Exhorder. Alors que je suis fan également. J’ai préféré aller me reposer pour la dernière journée…qui allait être la plus remplie.

3ème et dernier jour. Réveil avec un mal de crâne dingue. C’était sûr me diriez vous. Autre souci, l’heure du réveil : 5H30 du matin. 6 heures à tuer. Donc, devinez ce que nous avons fait ? Évidemment, une autre promenade sur le sable. De 6 heures ouais. J’aime marcher. Ce qui est un + en festival, je pense. Petite anecdote : Pendant notre balade, nous sommes tombés sur les gars de la sécu qui m’ont aidé la veille. Ils sont direct venus me demander comment je me sentais et si ça allait le faire pour ce jour. Niveau professionnalisme, c’est High Level ! Gros big-up les gars !

Nous sommes entrés parmi le premier sur le site du Huginns. Premier groupe a passer, Death Fury. Groupe belge de Thrash tirant pas mal sur le Hardcore. J’avoue qu’une fois encore, je n’avais pas écouté le groupe au préalable. Mais j’étais assez bien reposé, de bonne humeur grâce à la balade (Il m’en faut peu) ,et j’attendais ce dernier jour avec impatience. Pourquoi ? Sodom, Tankard, Evil Invaders, Crypta, Bulldozer… Ma nuque allait prendre cher. TRÈS cher ! Une fois n’est pas coutume, nous nous sommes placés tout devant. Vu le peu de monde présent, autant en profiter. Et j’en ai bien profité ! Incroyable quand même : 3 jours de suite où j’assiste au premier groupe, et 3 fois je me prends une latte en travers de la tronche ! Les belges font partie des meilleurs bêtes de scène d’Europe ! Death Fury, donc. Je devais avoir les yeux écarquillés et un sourire de Joker tant ils m’ont épatés. Ces riffs, cette batterie, cette voix,… tout était réunis pour que je kiffe le moment présent.

Après le show, je me suis juré d’aller les revoir…sur scène… oui, j’ai récidivé au niveau du culot question interview. Ca a même étonné le groupe que je leur en demande une. Une bonne humeur présente qui nous a fait sourire. Quel beau début de journée.

Après avoir fait un ultime tour au stand de Merchandising (Où cette fois, j’ai trouvé de beaux p’tits trucs) et avoir été invité à un prendre un verre sur le parking, nous avons assisté au show de Hellriper, mais de loin. On a plus discuté avec de nouvelles personnes rencontrées sur le parking. Je ne peux donc pas être précis sur celui-là. Désolé. Prochain arrêt, Crypta. Groupe de Thrash/Death brésilien féminin, le quatuor a su se construire une solide réputation en à peine une dizaine d’années. D’ailleurs, je vois leur nom sur quasi toutes les dates/évènements possibles. Elles me font un peu penser à un autre groupe féminin en pleine ascension, Nervosa. Dans les deux cas, je vais être rapide et franc : Je n’ai pas aimé. Ni sur album, ni en live. Pas de crise, SVP ! Je suis juste pas le public ciblé, c’est tout. Donc, tu calmes ton comm’. Nous sommes restés une bonne partie du set tout de même, à l’affût d’une bonne surprise, mais rien. J’aurais essayé au moins.

Par contre, le groupe suivant, … comment vous dire ? Il porte bien son nom : Bulldozer. Premier show en Belgique pour ces légendes du Speed-Thrash italien, ayant au compteur plus de 40 ans d’existence (Je ne compte pas les hiatus). Rien qu’à réecouter leur Best-of sur Spotify, j’étais ultra hypé. D’une certaine manière, cette bande me rappelle pas mal Witchery. Groupe que j’ai pu voir en 2022, et je me rappelle avoir été sur le cul. Vu la ressemblance que je leur trouve à tous les 2, je m’attendais à la même sensation. Et ce fut le cas, un rouleau compresseur (Sans mauvais jeu de mot) qui a su mettre tout le monde d’accord. J’étais assez éloigné de la scène, mais j’ai beaucoup aimé le set de ce groupe… que je pense qu’on ne reverra pas avant un moment dans le coin… Au moins, je pourrais dire que j’ai vu ces légendes.

Groupe suivant, Evil Invaders. J’avais croisé ces derniers plus tôt dans la journée et avait un peu discuté avec eux du fait que je les avait eu en interview lors de la sortie de leur dernier album, Shattering Reflection. Des mecs fort sympathiques. Encore un groupe que j’avais déjà vu auparavant, mais 3 ans se sont écoulés depuis, et le fameux dernier album est sorti. Ayant adoré ce dernier, j’étais confiant. J’ai été régalé ! Une motivation des zikos et des musiciens inouïe, un show de lumière excellent, une setlist parfaite (« Feed me Violence », « In deepest Black », « Die for me », …)… ce qui donne un concert parfait

. Et la soirée n’était pas finie. Une autre légende du Thrash approchait… J’ai nommé Tankard ! 10 ans ! 10 foutues années que j’attends de les voir ! Le moment était enfin venu… Nous étions au milieu de la foule. Une horde d’acclamation s’est fait entendre à l’apparition du quatuor francfortois. La bonne humeur se lisait sur le visage de chaque membre. Et elle était communicative : qu’importe l’endroit de la foule ou je regardais, tout le monde souriait. Cependant, je n’ai pas réellement été conquis par la prestation du groupe. Ok, le son était top, l’éclairage également, ainsi que la présence du groupe sur scène… Mais, allez savoir pourquoi, je ne me suis pas pris au jeu. C’est un ressenti personnel. Ce qui veut dire (encore une fois) que ça n’est pas un avis général.

Suivant et dernier groupe du Huginns Awakening Fest, une autre légende du Big Teutonic Thrash : Sodom. Groupe que je rêvais tout autant de voir que Tankard… jusqu’à l’an dernier. J’ai pu voir Sodom lors de l’édition 2023 du Motocultor. Un moment exceptionnel ! Je voulais renouveler l’expérience. Nous étions à l’arrière de la foule pour une raison dont je vous parlerais après. Ok, on ne voyait pas très bien, mais le show était très bon. Angelripper n’as rien perdu de sa superbe : Forme olympique, communication avec le public au top,… Je dis ça pour le chanteur, mais c’était également le cas des autres membres. Comme au Motoc’. Nous ne sommes pas restés jusqu’au bout du set, car nous devions reprendre la route du soir pour raison personnelle. Je ne peux donc pas me prononcer sur l’entièreté du set. 

Conclusion :

Le Huginns est un des meilleurs festivals que j’ai pu faire. Une organisation au top, des bénévoles à la gentillesse de dingue, un son et une affiche des plus parfaites, un lieu des plus agréables (Avec la plage en prime),… Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont participé à ce festival : Les bénévoles, la sécu, les groupes, les responsables des stands de Merch, et surtout, un énorme merci et salut à Angelo ! Hâte de remettre ça l’année prochaine ! THRASH OR DIE !!