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Live-report: Mass Deathtruction 2023

Probablement un de mes festivals préférés. Le Mass Deathtruction est revenu en force cette année avec une affiche on ne peut plus explosive !

J’ai fait ce festival belge pour la première fois en 2021, ou des groupes comme Asphyx ou Bodyfarm m’avaient littéralement scotché. J’aurais aimé faire l’édition 2022, mais ça m’était impossible à cause de ma situation professionnelle de l’époque. Bien, dommage, étant donné l’affiche. Mais ça, j’ai l’impression que c’est une constante chez les organisateurs du Mass Death. Par curiosité, je suis allé voir les affiches des éditions précédentes. Et à chaque fois, les progs’ étaient démentielles. Je m’en veux un peu d’avoir découvert cet évènement aussi tard… Mais bref, passons.

Comme dit précédemment, l’affiche de cette année a été, encore une fois, faite au petits oignons : Destruction, Crisix, Wolfheart,… Autant vous dire que je l’attendais avec impatience ! Pour vous dire, le jour même, j’étais tellement excité qu’ à 4 heures du mat’, j’étais lavé, habillé et dans la voiture. Ouais, je sais, j’ai un problème. Nous avons donc pris la route, avec ma femme, assez tôt. Ayant une bonne heure de route, nous avons préféré jouer la carte de la sûreté.

Nous sommes arrivés un peu après l’ouverture des portes. Une file d’attente raisonnable. Nous sommes rentrés assez vite, et tant mieux : Après la route, une fulgurante envie urinaire s’est fait sentir. Et si je vous parle de ça, c’est parce que je tiens à féliciter l’orga du fest pour la propreté du site à tout niveau : Que ça soit les salles de concerts, les abords, ou, comme dit juste au dessus, les commodités, tout était clean. Moi, qui ai fait une paire de fest/concert ou on avait l’impression qu’un orque venait de se défouler quelques minutes auparavant, je peux vous dire que c’est fortement appréciable. Un très bon point.

Un autre très bon point, c’est l’accueil. J’avais déjà trouvé ce dernier très appréciable en 2021, c’est donc avec grand plaisir de voir que ce paramètre n’a pas changé. Étant arrivés sur les lieux des hostilités dès la première heure, on pouvait assister aux premiers shows. Mais, petit problème, les deux premiers groupes qui jouaient, j’en avais un peu rien à carrer. Le groupe N°1 à voir pour nous était Crisix. Oui, ok, 8ème fois qu’on les voyait, tout le monde sait ce que j’en pense… mais au moins, avec eux, je savais que le show allait être assuré.

Nous avions une petite heure avant leur set, donc, direction les stands de Merch. Un étage entier est dédié à ça. Je me rappelle qu’en 2021, j’avais été aux anges, mais cette année… bin, je suis reparti avec pas grand-chose… Mais tout cela reste secondaire. Le plus important, c’est la musique. Premier rang pour Crisix. Première chose qui m’a choqué concernant ce set, c’est la durée : Rikiki ! A peine une quarantaine de minutes… Et sachant que le groupe espagnol aime communiquer avec leur public… ce fut un set rapide comme une balle. Certes, ils ont joué tous leurs classiques, mais je suis néanmoins resté sur ma faim. A part la durée du set, ce dernier fut nickel : une énergie toujours au rendez vous, une qualité de son optimale, un jeu de lumière très classe…

Une seule ombre au tableau : Ces foutus poteaux de m**** dans la salle principale. La salle, comme dit précédemment, nous offre une excellente qualité de son, mais y’a 4 poteaux massifs en bois qui peuvent vous gâcher la vue si vous êtes placés au mauvais endroit. Ce qui fût mon cas pour Crisix : Je ne voyais que le guitariste solo et le batteur par moment. Mais attention, je n’en blâme en aucun le festival en lui même pour ça, ça n’est en aucun cas leur faute. Je sais à quel point il est compliqué de trouver un lieu pour ce genre d’événement. Fin du set de Crisix.

La salle principale se vide à une vitesse phénoménale. Aller au bar, au stand de bouffe, ou aux WC à ce moment était … irréalisable si vous ne possédiez pas une patience de moine bouddhiste. J’aurais été seul, je m’en serais fichu, mais le problème, voyez-vous, c’est que ma femme est un véritable estomac sur pattes ! Et quand elle a faim, elle peut s’avérer très casse-co******… mais quand nous avons vu la file d’attente, nous avons vite changé nos plans. Nous avons donc attendu le milieu de set du groupe Enforcer pour nous diriger aux stands de nourriture. Pas avant car, pour le coup, j’avais pris mon vinyle The pizza EP de Crisix. Et j’avais dans l’optique de le faire dédicacer. Et ce fut une mission réussie ! Un peu à la vite, je l’avoue,… mais ce fut très appréciable comme moment… qui a eu lieu en trois moments. Gracias, Crisix !

Après ce bon moment, nous nous sommes dirigés vers le deuxième concert nous concernant : Abduction. Groupe de Black Metal anglais qui m’était alors inconnu avant l’écoute des groupes du festival. J’ai été pas mal attiré par leur style. Donc, allons voir ça sur scène. Ce dernier se déroulait dans la salle secondaire des lieux. Une longue salle, mais assez bas de plafond. Nous étions au premier rang, et nous avons pu assister aux derniers réglages de la bande. Puis vint le moment : Extinction des lumières de la salle, allumage de celles de la scène, et envoie d’un nuage de fumée artificielle. Ensuite, l’apparition des musiciens. Une musique lourde et pesante se fait entendre, dans une ambiance mystique. Le décor est bien planté. Et là, l’arrivée du chanteur. Un homme avec un maquillage noir lui couvrant la partie inférieure du visage et un masque lui couvrant la moitié supérieur. Un masque des plus intrigants. Je ne saurais pas comment vous le décrire… Mais l’effet était au rendez-vous ! Un show des plus sombres et énergiques. Je vous avoue que la signification du masque m’intrigue au plus haut point… Si vous avez la réponse, n’hésitez pas à me la communiquer.

Après ce set, que j’ai envie de qualifier de mystique, ma femme et moi-même, sommes aller nous balader dans la ville de l’évènement, Louvain la Neuve. Un endroit très appréciable. Nous sommes revenus sur le site même une petite heure après. Nous avons décidé de retourner au niveau du Merch, au cas où des articles auraient été ajoutés. Car, oui, je l’avoue, nous y avons été dès la première heure : Beaucoup de vendeur ne s’était pas encore installé entièrement. Fallait y repasser. Et on a bien fait ! Je suis ressorti avec un album de Destroyer 666 et le dernier album de Before the Dawn, Stormbringers. Pour la petite histoire, j’avais chroniqué ce dernier en début d’année, et je l’avais adoré. J’ai longuement hésité entre le CD et le vinyle, mais c’est finalement le CD qui l’a emporté.

Juste après ça, il était temps pour nous de nous diriger vers la petite scène (Ouais, elles ont pas de nom) pour, justement, voir Before the Dawn. Encore une fois, la bande finissait ses balances. On ne pouvait pas être mieux placés : Première ligne, juste devant le chanteur. Ça devait être un des shows que j’attendais le plus. Et, bon sang, que j’ai adoré. Le set était d’une efficacité de dingue. La prestation des musiciens était parfaite, mais pas que. Les jeux de lumières, l’ambiance de la salle, la set list… Je n’aurais pas pu rêver mieux. Eh bin, en fait, si ! A la fin du show, le chanteur, Paavo, m’a filé la set-list. Déjà là, j’étais aux anges. Mais c’était loin d’être fini.

Après ce set joué à la perfection, nous avons foncé vers la scène principale pour y voir les légendaires Whiplash. Pour info, Whiplash est venu en remplacement de Razor. J’aurais adoré voir ces derniers, mais je vous avoue que ce changement de programme m’as extrêmement réjouis. Voir des légendes du Thrash pareil… Petit problème cependant : ayant assisté au show de Before the Dawn jusqu’au bout, nous n’avons pas eu l’occas’ de nous placer aux premiers rangs. On peut pas tout avoir dans la vie. Nous nous sommes donc placés au fond de la salle. Mais nous avions quand même une belle vue. J’aurais adoré être dans les premières lignes, car ce show fut dingue ! Le trio était, on ne peut plus, gonflé à bloc : Une comm’ avec le public quasi-permanente, des solos de fous furieux entre les tracks, une set list des plus parfaites… J’ai été dans l’ambiance durant toute la durée de la performance du groupe. Encore plus quand le chanteur a crié la phrase que j’attendais le plus. A savoir « This song is called The Burning of Atlanta ! » qui est ma préférée de la discographie de Whiplash. En plus de gueuler les paroles, je me suis mis à faire du air guitar … avec ma main cassée !

Sur le coup, de ce qu’on pourrait appeler l’adrénaline, j’en ai fait abstraction pendant le show. Mais une fois ce dernier finit, autant vous dire que je l’ai senti passé. Un peu comme si ma main s’était dit « Ah ? Tu veux jouer au con ? Ok, on va jouer ! ».

C’est dans ces conditions que cette édition du Mass Deathstruction s’est terminée pour moi. Pas de la meilleure des manières qui soit, je vous l’accorde, mais je ne regrette rien. Ce fut, encore une fois, une super expérience. Un festival qui fait désormais partie de mon top 5 niveau évènements musicaux. Je tiens à remercier les groupes, les bénévoles et toute l’organisation pour cette journée incroyable. On se revoit l’an prochain !