Rédacteur : Pierre
Relecture : Noelline
Une fois n’est pas coutume, je commence ce live report par un raté de ma part : en effet, après avoir manqué le dernier passage de Hangman’s Chair à La Laiterie et les avoir manqués au Hellfest 2022, je tenais vraiment à les voir lors de cette première partie de Paradise Lost à La Laiterie de Strasbourg.
Cependant, au moment où je m’apprête à partir de chez moi (j’étais bon mais juste niveau timing), une bonne grosse tempête s’abat au-dessus de chez moi. Le temps qu’elle se calme, j’ai finalement bravé la pluie sur mon vélo pour me rendre à La Laiterie mais j’ai encore une fois loupé Hangman’s Chair. La prochaine fois, je ferai le nécessaire pour ne pas les rater, promis.
Bref, cette petite déception passée, je me rends donc à la Laiterie pour voir Paradise Lost que je ne connais pas du tout mais que je suis curieux de découvrir.
Arrivant à la Laiterie, je croise quelques membres de Dust In Mind (Ndlr : instant auto-promo, vous pouvez retrouver mes interviews de Dust In Mind sur notre site ICI et ICI). Nous prenons le temps de papoter, de Hangman’s chair qu’ils ont adoré (décidément je m’en mords les doigts), de Paradise Lost qu’ils me décrivent rapidement et enfin des agendas de concert qui sont très fournis en ce moment et qui nous permettent de nous croiser régulièrement ces derniers temps pour des concerts vraiment sympas.
Alors Paradise Lost qu’est-ce que c’est ? Eh bien un peu par flemme, mais aussi parce que leurs descriptions sont toujours synthétiques et très pertinentes, je vous propose de reprendre le descriptif du site de La Laiterie :
Formé en 1988 dans un coin reculé et brumeux d’Angleterre, Paradise Lost est rapidement apparu comme étant les maîtres du doom metal gothique avec leurs premiers albums, Lost Paradise et Gothic. Aujourd’hui, Paradise Lost est considéré comme un groupe culte par de très nombreux adeptes, non seulement de part son statut de pionnier du Doom Death à l’européenne – puisque faisant partie, avec My Dying Bride et Anathema, du fameux « Big Three », comme les trois groupes de Doom britanniques signés sur Peaceville Records au début des 90s – mais aussi plus largement de part sa faculté à innover d’album en album, n’hésitant pas parfois à complètement changer de paysage musical.
Place au concert en lui-même !
Quand je ne connais pas un groupe, j’aime autant rester concentré sur la scène, découvrir leur univers, que regarder les réactions du public. Et pour le coup, le public était largement conquis, il y avait sans nul doute des fans de longue date et au vue de leurs réactions lors du début des différents morceaux, le groupe a pondu un bon nombre de « classiques » visiblement.
Musicalement, j’ai trouvé ça vraiment très propre, le groupe a réussi à m’embarquer dans les différents univers des morceaux avec une facilité déconcertante.
On évolue dans des univers sombres, avec un son très lourd, appuyé par un guitariste technique qui nous offre quelques solos parfaitement exécutés.
Je comprends mieux leur statut de pionnier décrit plus haut, car ils maîtrisent leur style avec aisance sans avoir à forcer.
D’ailleurs, hormis de beaux jeux de lumière, la scène reste très épurée. Le groupe ne fait pas dans la débauche et compte (à juste titre) sur l’efficacité de leurs compos pour faire voyager le public.
Bref, une belle découverte pour ma part, après avoir raté Hangman’s Chair et fait le chemin aller sous la pluie, je ne partais pas sous les meilleures dispositions pour ce concert et finalement le groupe a réussi à me convaincre et à me faire passer une très bonne soirée.
Il n’est jamais trop tard pour découvrir des classiques : Paradise Lost, c’est du solide en concert.
Merci encore à La Laiterie pour cette belle soirée !