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Live-review : Alcatraz Festival

 2 ans se sont écoulés depuis le dernier festival que j’ai pu faire. 2021 semblait pourtant bien partie pour certains d’entre eux comme le Motocultor. Mais le virus en a décidé autrement. 

En France, on a eu la chance d’avoir le Xtreme Fest, dans le sud. Mais pour ma part, étant nordiste, je me suis focalisé sur l’Alcatraz, chez nos voisins belges. Je vous avoue que j’ai douté de sa tenue jusqu’au dernier moment. Jusqu’au jour J, pour être plus précis. Ce n’est que quand j’ai foulé le terrain du camping que je me suis dis « Ca y’est ». 

Pour être aux normes sanitaires belge, le festival a exigé que chaque spectateur ait le pass sanitaire: ce qui a obligé tout le monde à d’abord passer au centre de test prévu à cet effet. Ce n’est qu’une fois ce centre passé que le port du masque et les distances de sécurité n’étaient plus obligatoires. Et oui: Premier fest, sans distance, sans masques et debout ! Comme au bon vieux temps… 

J’ai bien galéré à aller à ma place de camping, du fait que le terrain de ce dernier était un véritable bourbier: l’équipe de l’Alcatraz a juste balancé de la paille un peu partout pour que les tentes soient isolées de la boue. Ça n’a pas rebuté les festivaliers: un véritable océan de tente s’est dressé en quelques heures à peine. Rien qu’à voir ça, j’étais sur un petit nuage. Après la traditionnelle bière post-montage de tente, je me suis dirigé vers le fest. Les portes ouvraient à 10h, et le premier concert débutait à 11h. Ceux qui laissent tout de même pas mal de temps pour franchir tous les postes de sécurités. J’ai eu la « chance » d’assister au premier concert. J’ai mis chance entre parenthèses, parce que le concert était un DJ qui passait les classiques du métal… Sauf que le gars coupait les sons en plein milieu. Frustration ! 

Le premier VRAI show fut celui d’Eternal Breath (Ouais je sais, y’avait aussi Channel Zero sur l’autre scène, mais c’est l’autre bande que j’ai préféré aller voir). Une assez bonne performance pour le groupe flamand, mais le son était très mal réglé. J’ai préféré mettre ça sur le compte sur le fait que les intermittents du spectacle n’avaient plus l’habitude. Et ce fut le cas; plus les concerts s’enchaînaient et plus le son sonnait bien. De super concerts, mes préférés étant Suicidal Angels, Evil Invaders, Ryker’s et évidemment Kreator. Mais j’ai également fait de très belles découvertes telles que Atomic Vulture, Carneia, Psychonaut mais surtout Bark, un groupe belge de pur Hardcore bien violent. 

Pour parler d’autres points, je peux également citer la météo qui nous a été très favorable avec des températures avoisinant les 35 degrés, ou alors des stands de merch bien diversifiés, la sympathie des bénévoles,… Mais, comme dans tout fest, il y a eu des points négatifs: Le pire fut la propreté du festival. Je sais que c’est une conscience collective à avoir, mais là, c’était vraiment dégueulasse: Un sol recouvert de carton, de gobelet, de papier à burger,…. et aucun bénévole pour ramasser. J’sais pas, c’est pas compliqué de garder son gobelet vide dans sa poche en attendant de trouver une poubelle… Même s’il y en a très peu sur le site… Tout comme les sanitaires: Très peu et d’une saleté dingue (WC comme douche). 

Malgré ces derniers désagréments, j’ai passé un très bon moment. Ça faisait tellement longtemps que je ne m’étais pas déchainé comme ça dans un pogo, éclaté les cordes vocales en braillant les paroles, … J’suis même passé en direct sur Arte ! Merci Suicidal Angels ! Vivement que les choses changent pour que nous puissions tous à nouveau profités de ces magnifiques choses que sont les festivals.