LOFOFORA : Enfin le nouvel album… Et pour dire « ça gogne » et sévère !
Trente piges que les Lofofora nous tabasse et pour notre plus grand plaisir … Et rien de mieux qu’un anniversaire pour nous faire un joli cadeau avec leur dixième album « Vanités ».
Après une petite pause « acoustique » (Simple appareil paru en 2018). Après la pluie, le beau temps. Ou après le beau temps, l’orage. Ou après la sieste, la baston .. Bref, je ne sais plus ! Enfin si, je sais que « Vanités » envoie du lourd… Déjà un classique avant sa sortie dans un registre « Le fond et la forme » en mode survitaminé avec une production « bim bim dans ta face ».
On ne va pas parler de critique d’album mais de dégustation … Le premier titre annonce la couleur : « Bonne guerre », c’est lourd et violent. Les pieds dans le plat, c’est parti. Puis « L’exemple » : encore !! On enchaîne avec « Les fauves » où l’on retrouve la marque de fabrique de Lofofora : que du plaisir (encore). Un petit « Le Refus » et on prend 50 points de tempo à la punk pleine de variations subtiles.
Puis vient le tour de « Le Venin », un titre magique, mon « single » sans aucune hésitation. En boucle, il tourne je vous dit !!!
Allez, fini les subtilités metaleuse de « Le venin », retour au punk qui envoie avec « Le futur », puis « Le Mâle » miam : on retrouve l’ADN à riffs de Lofofora. En voilà une pièce de choix qui arrive avec « Désastre », en mode ambiance qui te la colle bien Dark dans une univers sombre et pesant.
C’est bien, on a bien déprimé, allez un petit punk à la Lofofora pour réveiller « Les fauves ». Tout cela c’est de « Bonne guerre » (ok je sais c’est facile !). Quoi ? Neuvième morceau, on arrive sur la fin avec les « Les Seigneurs », un morceau bien lourd et heavy très classique, mais nous emporte très vite dans son mi tempo ravageur. Et pour le final : « La surface ». Morceau étonnant avec un petit clin d’œil au projet « acoustique » en mode balade énervé et qui nous permet de finir avec une touche douce (enfin presque) : faut toujours finir par une douceur sucrée …
Avec la plume de Reuno toujours aussi « fine » c’est « L’exemple » que devraient suivre beaucoup d’auteurs avec un « Venin (le)» qui « refus( e) (le), le « Désastre » de notre « futur (le) » malheureusement. Bref, Reuno est un « Seigneur (es) (les) » un vrai « Mâle (le) » quoi…
En petit résumé : « Vanité » est une montagne de muscles et on a hâte de les voir défendre leur album sur scène.
Vous comprendrez tout cela le 8 novembre, date de sortie de l’album.
Et puis cela tombe car ils seront au Novomax de Quimper en 2020 :
1. Bonne guerre
2. L’Exemple
3. Les Fauves
4. Le Refus
5. Le Venin
6. Le Futur
7. Le Mâle
8. Désastre
9. X-it
10. Les Seigneurs
11. La Surface