Dans le cadre de la sortie de son tout premier EP, une tuerie étonnante, je me suis entretenu avec Gabriel, instigateur multi casquettes de ce projet. Faisons connaissance avec cet artiste qui n’a pas fini de faire parler de lui.
Mad Breizh : Nous sommes en compagnie de Gabriel Apostolídis, salut ! On te reçoit pour un projet qui se nomme Mary Cream, avec cet EP qui est sorti le 18 mars dernier, Pulse. On va voir tout à l’heure que ce projet est de toi seul, mais avant ça parle-nous de toi. Je t’ai vu sur internet avec aussi un trio de jazz par exemple.
Gabriel Apostolidis : Salut ! À la base je suis batteur. Enfin je suis batteur, tout court, car c’est mon métier. C’est pour ça que tu vois des vidéos avec des trio de jazz par exemple. J’ai des projets dans le jazz rock, plein de projets différents. Depuis tout petit je joue. J’étais au conservatoire depuis l’âge de six ans, j’en suis diplômé. En ce moment je suis élève à l’American School, école sur Paris de jazz. Donc oui je fais pas uniquement mon projet, j’ai plein d’autres trucs à côté. Mon projet, Mary Cream, comme tu l’as dit, est mon projet one-man Band. C’est un truc solo. J’ai commencé ça il y a à peu près deux ans. J’étais issu de groupes où j’étais batteur, des groupes de black et de trash etc. Ça a pris fin pour différentes raisons donc moi après, en attendant d’intégrer l’école dans laquelle je suis, j’ai commencé à composer mes choses dans ma chambre, juste parce que j’ai besoin de créer des trucs. J’ai fait des maquettes pour voir comment ça sonnait. Au fil du temps je me suis mis à composer des trucs plus construits, et ça aboutit aux quatre morceaux qui il y a sur cet EP. Je l’ai enregistré l’an dernier et du coup j’ai pris goût à faire ça. Surtout en enregistrant le projet, je me suis rendu compte qu’il y avait musicalement quelque chose que j’avais réussi à développer. Ce projet tout seul prenait un peu plus de gueule. C’est vrai que c’est parti un peu de rien, c’est devenu quelque chose de plus concret. J’ai enregistré ça chez Edgar Chevallier, le guitariste de Demande À La Poussière. Je le connais depuis quelques années maintenant. Je vais enregistrer d’autres projets en tant que batteur. Et donc ce projet tout seul, ça m’a vraiment permis d’expérimenter de nouveaux terrains pour moi, de recherches et de création. J’ai commencé évidemment par la batterie, puis j’ai fait la gratte, la basse, la voix. Pour la voix j’ai expérimenté des trucs car je n’ai pas de formation de chanteur, si tu veux, mais j’ai des idées. J’ai besoin de mettre ça sur quelque chose en tout cas et ça aboutit à ça
MB : On peut dire que tu es de cœur dans le métal et ton apprentissage et ta technique avec ta formation complète et le jazz, ont certainement aidé à retranscrire ce crossover metal, ce genre persillé d’électro et de post-punk ; et ta voix que tu as dit avoir travaillé. En fonction des titres en effet, tu screames ou tu chantes entre guillemets lyrique. Du coup tu as dû travailler quand même longtemps pour arriver au résultat que que ton exigence technique te demande.
GA : Oui carrément. Je suis d’accord avec toi. Après aussi le truc c’est que je ne me ferme pas du tout aux styles. La musique c’est un dôme qui englobe, qui réunit plein de choses différentes. Je trouve autant de violence dans le jazz que dans le métal par exemple. Après il y a une couleur de jeu évidemment. En fonction de ta formation de base. En classique tout est écrit à l’avance alors que le jazz laisse plus de place à l’improvisation. Dans le métal je trouve ça assez écrit, très structuré. Ce n’est pas de la musique improvisée du tout, si tu veux. J’expérimente certaines textures avec la voix, avec les accords, donc il y a peut-être effectivement ce côté technique, dans le sens où c’est très carré dans la façon de l’interpréter. Mais par rapport au style, je trouve que beaucoup de choses se rejoignent et ce que je fais au final, c’est au-delà de la musique. C’est mon truc à moi. J’ai par exemple travaillé le visuel avec des personnes, mais c’était mon idée de base. C’est vraiment mon monde. C’est une partie de moi. Ce que je veux dire par-là c’est qu’en tant qu’humain on a plusieurs tensions, qui réunissent plusieurs aspects de nous-mêmes. Moi j’ai réussi à me canaliser dans ma vie en structurant qui j’étais. Je me suis donné une ligne pour faire ça, et sur une autre ligne je suis batteur, tu vois ? Ce sont des choses qui se rejoignent et qui en même temps prennent des directions un peu différentes.
MB : Donc je montre la pochette, cet EP, Pulse, montre exactement ce que tu viens de dire. En effet sur ces quatre titres on va avoir cette espèce de petit fil rouge : on sent que c’est le même artiste. Mais ce sont des univers variés. Est-ce que ce sont du coup quatre façons de voir les choses autrement ? Ces quatres titres sont différents et complémentaires à la fois. Tu y joues soit rapide, soit lent ; ta couleur de voix n’est pas le même… C’est une exploration pour toi aussi quelque part ?
GA : Bon. C’est complètement ça. Je ne me suis vraiment rien fixé. J’avais des titres, je les ai enregistrés. C’est très mal écrit finalement car il y a une ligne directrice sur le projet, mais je me laisse une certaine liberté si tu veux, dans l’univers que je souhaite. Mais effectivement, même si on est sous influence de métal – j’étais un gros fan de Korn autant que de Suicidal Tendencies, de plein de trucs à la fois – On pourrait dire que c’est différent mais pour moi l’énergie qui en sortait était la même. Dans cet EP il y a toutes ces influences qui sont réunies au travers de mon centre, de ce que moi j’ai structuré. C’est un premier projet où il y a quatre titres. On a tendance pour les premiers projets à faire plein de trucs différents. Et après ça se centre un peu plus. Bon en même temps j’en suis content car je trouve que le propos est là. C’est très riche au niveau des influences.
MB : C’est très riche en effet car l’EP. Il y a une structure car on va commencer sur un Nevermind qui met l’ambiance tout de suite, puis il y a les titres qui se succèdent comme on a dit avec les différentes ambiances ; et puis finalement le Inside à la fin tu vas bien tout péter. Cinq minutes donc un projet dans le projet avec cette fin qui finalement nous extrait petit à petit de ce petit EP. C’est très agréable ! D’ailleurs j’ai lu quelque part et tu vas me confirmer que finalement tu es en enregistrement d’autres titres pour un premier album. Ça veut dire que ces quatre titres-là étaient déjà prêts et que c’est un choix de présenter ses morceaux là où c’est au feeling ?
GA : Non. L’EP c’est Mary Cream mais l’enregistrement des nouveaux titres, c’est 10 nouveaux titres inédits. Non ça c’était vraiment un projet l’EP. Il était prévu. Pour pas te mentir j’ai fait cinq sessions. Une de batterie, une guitare, une basse et les voix. Ça se faisait en une demi-journée, quelque chose comme ça. L’album qui est en cours d’enregistrement, c’est vraiment des nouveaux titres. C’est une petite continuité de l’EP mais c’est franchement nouveau quand même.
MB : Bah le jour où l’album sort ce sera avec plaisir d’en parler.
GA : Ah mais carrément. [l’EP, ndlr] C’était vraiment un projet à part entière.
MB : Tu as donc construit le projet tout seul, fait les instruments tout seul, mais tu as eu aussi un bon coup de pousse avec Edgar Chevallier au mix. Il te comprend ou c’est aussi un boulot de lui expliquer le rendu que tu veux ? Est-ce qu’il t’a surpris ou était-il simplement les mains expertes de tes idées ?
GA : J’irai pas jusque-là. Franchement il est super doué. Je lui ai beaucoup dit ce que je voulais et j’ai beaucoup corrigé. Pour cet album je voulais un son très impactant. Une prog lourde. Un gros son. C’est ça que je voulais. Je voulais un truc qui tabasse, tu vois ? Du coup c’est exactement ce qu’il a fait. Effectivement j’ai beaucoup travaillé avec lui en studio. J’étais beaucoup là pour lui dire. Après c’est lui qui faisait les manœuvres ! Il y a ce gros son au niveau du mix très impactant, tant au niveau de la Drum que de la basse ou de la gratte. On dirait un bazooka ! Mais après, pour les grattes, il y avait beaucoup de subtilité dans les niveaux et les effets. A première vue ça ne va peut-être pas forcément s’entendre [à la première écoute, ndlr], mais il y a eu vraiment un boulot sur les effets de fréquences sur les guitares. Il y a beaucoup de gratte, beaucoup de couches, beaucoup d’arrangements. Par-dessus les voix c’est pareil : il y a beaucoup de chœurs. Ce qui fait que ça crée vraiment une matière très complète je trouve. C’était un parti pris aussi. Pour le prochain, c’est plus doux, ça se digère mieux. Comme il y a quatre titres, ça passe. S’il y avait 11 titres, je ne sais pas si on n’en aurait pas un peu ras le cul. Je trouve que le compromis est bien réussi pour celui-là. Je pense que c’est ce qu’il fallait. En tout cas c’est comme ça que je voyais les choses.
MB : Arrivé de nos jours, il y a les plates-formes sur lesquelles il y a l’image. Tu disais tout à l’heure que tu t’es fait aider [pour le mix, ndlr] mais cet EP qui est sorti de ton esprit, posé sur les partoches, a aussi certainement dans ta tête une certaine cohérence à mettre en images. Donc c’était un gros travail aussi pour mettre en images ?
GA : Complètement. Tout ça c’était vraiment à la suite. D’abord il a fallu, une fois que la musique a pris vraiment forme, commencer à penser. Pour moi, pour Pulse, J’ai lu que le one-man Band pouvait être très casse-gueule mais pour ma part c’était très maîtrisé, très pensé. J’ai trouvé ça assez juste. Depuis que je gamin j’ai vraiment ce truc de structure. Pour la musique, pour structurer le chaos, c’est pas facile. La musique est très pensée et donc l’image l’est aussi. C’est pas forcément le sens premier que l’on cherche mais en tout cas il y a un langage qui, soit visuel, soit musical, est vraiment réfléchi. On a tourné le clip en octobre 2021 et il y a eu réflexion et beaucoup de tests. Il y a des trucs dans le clip qui n’étaient pas prévus. Il n’y avait pas de sens particulier au tout début. Je voulais représenter le projet en lui-même. Ce truc est complètement « absurde ». Une association d’images entre elles légèrement cinématographiques. Il y a quelques références dans l’image ; bien sûr avec le niveau que l’on a et le matériel que l’on a. Déjà la pochette je l’avais faite complètement détachée du clip. Je me perds un peu dans mes propos mais si tu veux y a des choses qui sont bien écrites mais il y a une grosse part d’improvisation aussi. On a fait une session de photos, à la base je voulais juste une photo de moi dans une douche avec les cheveux détachés. Et finalement j’ai fait ça [Gabriel porte un masque noir, ndlr] à un moment. J’ai dit » prends une photo comme ça » et c’est resté. C’est l’art. Tu vois c’est comme ça. Moi j’ai fait de la peinture et c’est un peu pareil, je m’amuse à laisser sortir ce qu’il y a. Je fais beaucoup d’art plastique, beaucoup de photo, beaucoup de dessin et de peinture, dans ce projet je trouve plutôt un centre entre tout ça et la musique. Pour moi c’est un truc où je peux vraiment m’exprimer par rapport à ce que j’ai intérieurement.
MB : C’est ce que tu disais tout à l’heure, mais en dehors du cadre de la musique. Tu disais que tu avais des influences, que tu aimais toute la musique et toute la complexité qu’on pouvait y trouver. Finalement, en toi, il y a aussi l’art plastique. Tout ça se rassemble dans ce projet qui est toi.
GA : C’est quelque chose de très riche par rapport à moi-même. J’ai mis beaucoup de choses de moi. C’est pas comme dans d’autres projets où on me demande juste de faire les drum ou d’arranger les mélodies. Là c’est vraiment mon univers que j’ai mis du temps à créer et à mettre en forme.
MB : D’ailleurs, pourquoi ce nom de Mary Cream ?
GA : Prrrr ! [Onomatopée signifiant » aucune idée ! », ndlr]. Honnêtement je pourrais inventer n’importe quoi, que ça signifie n’importe quoi. Mais quand je fais de la peinture tu vois, j’associe beaucoup de choses. J’aime beaucoup écrire. Faire les compositions d’écriture et de peinture. Associer du texte et de l’image. Je me suis mis à écrire Marie, Mary. J’essaye plein de trucs et là arrive Mary Cream et je me dis » tiens c’est stylé pour quelque chose. Ça pourrait être le nom d’un truc « .
MB : C’est une explication comme une autre !
GA : Le titre Pulse, c’est pareil : L’impulsion, c’est ça quoi. Après faut savoir en faire quelque chose d’un peu plus approfondi quand tu présentes le truc artistiquement. Mais au final c’est ça qui est génial. Au final ce sont des images qui s’empilent les unes à côté des autres et on crée du sens dans tout ça. C’est ça qui m’intéresse aussi. Partir de rien pour construire un truc.
MB : Quand c’est un projet vraiment solo comme ça, que ce soit l’EP ou l’album plus tard, si tout ça c’est solo de A à Z, est-ce que c’est quelque chose que tu aimerais proposer sur scène avec le peut-être des gens qui t’entourent et qui sont capables de te suivre dans ce trip ?
GA : Carrément oui. Au début je voulais pas parce que je me disais » je suis batteur, j’ai beaucoup de boulot à côté. Avec ce projet, est-ce que je me lance là-dedans ? Je ne me suis toujours pas lancé pour la scène mais ça mûrit de plus en plus et je pense monter un projet avec des musiciens. La dernière fois que je fais écouter ça à un pote, sur une plate-forme, il m’a dit » c’est énorme, il faut que tu fasses un concert. Ça pourrait être super stylé « . Je lui ai dit que c’était pas con. Il y a l’image aussi. Derrière on peut jouer sur une image. Je trouve ça dommage que ça reste sur Internet. Les compos sont bien et ça peut envoyer sur scène. Plus ça va et plus je me pose la question. Je ne sais pas comment je vais me débrouiller avec ça mais c’est prévu oui.
MB : Encore, tu dois avoir à peu près la moitié de mon âge donc je pense que tu as le temps finalement de bien poser tout ça. Déjà l’école sur Paris doit te prendre beaucoup de temps.
GA : Oui. C’est pour ça que je ne me mets pas la pression. Je fais ça, je continue de le faire, ces histoires vont venir avec le temps. Après si je fais ça, je vais devoir prendre plein de zikos alors que j’ai l’habitude d’être tout seul. Au moins quatre zikos tu vois, au moins un batteur, deux gratteux, une basse. Monter un live moi tout seul, c’est du boulot. C’est pour ça qu’il a besoin de beaucoup de temps. C’est aussi autre chose que de composer, c’est un autre boulot. C’est presque de la mise en scène.
MB : D’autant plus si tu tiens à ce que le visuel s’accroche à ce que tu racontes, c’est tout un art. Mais tu n’as pas l’air de manquer de ressources.
MB : Tu parlais de plate-forme. Les gens qui veulent te suivre peuvent te trouver sur beaucoup de plate-forme ? Tu es accessible partout et sur les réseaux sociaux aussi j’imagine ?
GA : Oui. L’EP est disponible partout sur les plates-formes. Il n’y a pas de CD pour l’instant. Je ne voyais pas encore l’intérêt. En réseaux il y a Insta et Facebook. C’est « Mary Cream » sur Facebook, tout court. Et sur Insta je crois que c’est « Mary Cream official« . N’hésitez pas à checker le projet. Il est disponible aussi sur Bandcamp. Et sur SoundCloud. Il est partout.
MB : C’est ta génération. Il y a des facilités que les plus anciens musiciens sont un peu verts qu’à l’époque ils étaient obligés d’aller vendre leurs vinyles au coin du marché pour avoir de l’audience. Aujourd’hui les réseaux, c’est pratique.
MB : Un petit mot pour My Kingdom Music / Club Inferno Ent.? C’est vrai qu’on ne parle pas souvent de label mais c’est quelqu’un qui te suit à qui tu fais confiance. Donc c’est important j’imagine.
GA : Je les ai découverts avec Demande A La Poussière, le groupe d’Edgard Chevallier. Un moment je cherchais un label, comme tout musicien qui essaie de défendre un peu sa musique, et parmi ceux qui m’ont répondu, ils paraissaient être les plus honnêtes et surtout cool par rapport à la distribution. Donc voilà j’ai travaillé avec eux pour ce projet. Par la suite on verra. Pour le moment je ne sais pas du tout vers quoi m’orienter par la suite. En tout cas ça a été cool, ils ont bien distribué ça. Ça a fait de la vue sur YouTube, ça fait plaisir pour un projet qui sort un peu de nulle part. Tu sais, au niveau de la notoriété, je suis tout seul. Ce n’est pas pareil que si j’avais des zikos donc c’est vrai que c’est toujours plus dur de défendre son projet. C’est aussi pour ça que j’aimerais monter un groupe, un spectacle, un live. Je me dis qu’Internet c’est bien pour balancer tes sons mais à mon niveau, au niveau de mes ressources, si tu veux toucher plus de monde, ce qu’il faut c’est la scène. Elle défend ça sur scène. Et moi aussi j’ai juste de plus en plus envie de le faire.
MB : Parfois il y a des groupes comme Falkenbach, par exemple. J’adore ce groupe et je me suis dit longtemps » tiens est-ce que je vais les voir au Hellfest ? Tu te renseignes un peu sur le groupe et tu te rends compte que c’est un gars qui compose tout seul et qui enregistre avec un ou deux de ses potes. Et finalement il n’y a jamais de tournée et jamais de concert. Tu te dis » mince c’est dommage ! « . Alors c’est vrai que le public aussi attend de pouvoir venir voir en live des musiques qu’il aime. C’est un projet de longue haleine mais c’est important je pense.
GA : Moi j’ai un autre projet de jazz qui s’appelle Point. Et on a fait complètement l’inverse : on a commencé à faire des concerts. Par exemple, on a joué au Sunside, club de jazz plutôt cool. Du coup on est en train de se construire et en même temps se monter une communauté autour de ça. On a enregistré un truc qui va sortir mais du coup c’est marrant de voir comme chaque projet est différent. Il y a une autre façon de fonctionner mais les deux marchent bien en tout cas. Avec mon projet solo maintenant c’est cool, je vais peut-être pouvoir trouver des musiciens pour monter un live.
MB : Très bien. En tout cas je te souhaite que du bon pour toi car du bon pour toi c’est aussi du bon pour nous et on est toujours intéressé par cette musique qui envoie et ce côté artistique toujours intéressant : sortir un peu des sentiers battus et montrer quelque chose de nouveau. Merci d’avoir pris du temps pour moi et pour Mad Breizh et profite bien de la soirée. J’imagine que tu as encore plein de choses à faire ce soir. Un petit peu de peinture peut-être ?
GA : Plein de choses mais tout ça ça se rejoint. Merci à vous en tout cas, ça a été cool d’avoir pu échanger et n’hésitez pas à revenir vers moi pour les projets.
MB : Tu as nos mails, tiens nous au courant pour la suite. En tout cas, Gabriel, à bientôt ! Et plein de bonnes choses.
GA : Merci beaucoup. Bonne soirée.