Ce vendredi 17 janvier 2020, Mass Hysteria était au Arcs de Quéven et avait bien l’intention de foutre le feu dans le Morbihan.
25 ans de carrière, 9 albums dont certains cultes comme « Matière noir » ou « L’Armée des Ombres », ils sont l’un des pionniers du metal Français et leur dernier opus, « Maniac », produit par Fred Duquesne, le prouve largement.
Après leur multitude de concerts en France, ils nous font l’honneur de passer à Quéven dans le Morbihan et ça, c’est cool !
Revenons sur cette soirée de dingue.
ARGUE
20h30, le monde afflue près de la salle des Arcs. Pour première partie, et dans le but de commencer à chauffer la foule, Argue, le groupe de deathcore Lorientais a débuté son set.
Prenant possession de la scène dès le départ, malgré un public un peu frileux, le groupe a su les réchauffer et les mettre de suite dans l’ambiance en lançant un circle pit dès le troisième morceau.
Dans leur genre ils savent faire, ils ont une présence de dingue sur scène, un groupe qui mérite assurément de se faire connaitre car ils ont ça dans le sang, et cela se voit.
MASS HYSTERIA
21 h 30, la salle s’est bien remplie, et on peut voir les irréductibles commencer à se précipiter sur le devant de la scène, car ils savent qu’ils vont pouvoir en découdre. Et ils ont raison, Mass Hysteria fait son entrée sur les planches, et là, la foule se déchaîne en les acclamant.
On comprend de suite que l’on rentre dans le dur. Mouss toujours aussi communicant avec la foule les remercie et commence le show avec « Positif A Bloc ».
Cela s’agite drôlement ici, la foule saute et chante avec le groupe. C’est à partir du troisième morceau que l’on peut déjà voir certains qui se tentent au slam alors que dans le même temps, au centre de la salle, d’autres commencent à se bousculer gentiment, ce qui, je ne vous l’apprend pas, est suivi d’un pogo bien engagé. Mass Hysteria assurent leur set comme des pros, le groupe et la foule ne font plus qu’un, je ne sais même plus où regarder tellement ça bouge de partout. Mouss, entre deux chansons, échange sa bière avec un fan et passe le micro pour échanger quelques paroles.
La salle est en fusion, ça ne s’arrête pas, un circle pit s’est maintenant formé en plein milieu de la (petite) salle (NDLR ; d’ailleurs, j’y ai perdu mon rédac en chef…). On peut sentir la salle vibrer tellement c’est la folie à Quéven.
C’est le milieu de set, il fait chaud, très chaud. Mass hysteria continue dans sa lancé et fera signe au public de se séparer en deux, je comprends de suite qu’un wall of death va se faire, (NDLR ; mon tout premier en salle, je vous laisse deviner…) et là : l’explosion, je n’ai pas d’autre mot, je peux carrément voir des enfants, oui, des enfants, slamer au dessus des spectateurs lorsqu’un deuxième wall of death se prépare (NDLR ; j’y retourne…).
On approche les 23h00, le groupe chante leurs derniers morceaux, le public, venue en masse et toujours aussi bouillant, continue à se déchaîner.
A la fin de leur set vient le fameux moment du rappel, moment où certains profitent pour lancer des chansons païennes. Un rappel que le groupe n’est pas près d’oublier.
Une soirée épique en son genre, le petit plaisir du début d’année, Mass Hysteria est grand, très grand. La réputation du groupe n’est plus à faire. Avec 25 ans de carrière, ils arrivent à mettre un bordel monstre avec un métal très bien exécuté, engagé et entraînant à souhait et ça, ça fait du bien. Une soirée comme on adore.
Merci à Veryshow pour les accréditations
