C’est toujours un grand plaisir de faire de belles découvertes musicales via ce webzine.
Alors, quand j’ai eu l’occasion de jeter une oreille sur « Kenz illusion », le nouvel album du groupe tunisien Nawather, afin d’en faire une chronique, je n’ai pas hésité longtemps.
Nawather, c’est un groupe de métal tunisien qui mélange le doom métal et les instrumentales orientales traditionnelles.
Le métal se mélange parfaitement bien aux sonorités musicales plus traditionnelles / folk.
Au final, nous avons pris l’habitude de voir le métal se mélanger aux musiques traditionnelles via les groupes des pays scandinaves qui, riches de leurs folklores et de l’implantation du genre métal dans ses contrées, a permis l’émergence de ce « sous-genre ».
Quel plaisir d’écouter le métal se mélanger aux chaudes sonorités orientales qui regorgent de possibilités au niveau musical et qui possèdent un univers de contes et fantaisies fourni.
Le groupe est porté par la voix magnifique de la chanteuse Ryma pour les parties « chantées » et la voix rauque et puissante de Wajdi pour la partie « chant métal ».
La découpe au niveau du chant se retrouve aussi au niveau instrumental avec des parties métal puissantes et lourdes et des parties musiques orientales traditionnelles appuyées par l’utilisation d’instruments folkloriques utilisés par Chaïma.
Les compositions sont bien produites, les sonorités sont vraiment agréables à l’oreille et le groupe semble avoir pris soin d’instaurer un équilibre entre les parties musiques traditionnelles et les parties métal, plus me semble-t-il que leur précédent album « Wasted Years » (que j’ai survolé pour avoir un point de comparaison) qui semble plus « métal » à la première écoute.
L’ensemble de l’album est super cohérent et très agréable à écouter. Si je devais émettre un petit bémol, c’est que j’ai eu l’impression que la formule se répète sur quelques morceaux, mais je pinaille.
A titre personnel, les morceaux que j’ai le plus appréciés sont :
« Yamira » pour son intro magnifique et sa partie métal épique qui arrive à mi-parcours du morceau.
« The Winter Serenades » car il synthétise en un morceau ce qui fait l’essence de l’album.
« Immortal Greed », un morceau surpuissant et lui aussi très épique qui vient clôturer l’album de fort belle manière.
Un petit mot sur le visuel de l’album qui lui aussi synthétise le groupe puisqu’il est à la fois féérique, empreint de légendes orientales mais aussi très métal dans son côté grandiloquent.
Je vous invite également à découvrir leur précédent album qui est vraiment agréable aussi et dont Métalorgie a fait une super chronique à voir ICI.
Bref, une superbe découverte et un groupe que j’aurais plaisir à voir en concert dès que cela sera possible et que j’espère avoir l’occasion de voir dans une future édition du Hellfest sous un soleil brûlant.
En ces temps où nos voyages sont restreints, l’écoute de Nawather est un plaisir et nous permet de voyager avec eux, le temps de l’écoute de l’album.
Lineup :
Wajdi Manai : Chant
Ryma Nakkach : Chant
Saif Louhibi : Batterie
Yazid Bouafif : Guitare
Hichem Ben Amara : Basse
Chaïma Bida : Instruments folkloriques
Nawather – Kenzillusion album review
It’s always a pleasure to make beautiful discoveries through this webzine.
Therefore, when I had a chance to listen to « Kenz Illusion », the new album from Tunisian band Nawather to review it, I didn’t hesitate for long.
Nawather is a Tunisian metal band that mixes doom metal with traditional oriental music.
The metal music blends well with these more traditional / folkloric sounds.
Nowadays, we’re used to see metal music mixed with traditional music through Scandinavian bands who, rich with their folklore and with a strong metal culture, allowed this sub-genre to emerge.
It is pleasant to listen to metal combining with warm oriental sounds, full of musical possibilities and with a rich universe of tales and fantasy.
The band is carried by the voice of female singer Ryma for the clean parts and the rough and powerful voice of Wajdi for the more metal vocals.
This dichotomy in the voices is also found in the instrumental parts, with powerful and heavy parts and traditional oriental music parts, backed up by the use of traditional instruments by Chaïma.
The compositions are well produced, the tones are pleasant to listen to and the band seems to have paid attention to implement a balance between the traditional music and the metal parts. More so, it seems, than on their previous record « Wasted Years » (that I skimmed over to have a reference point) which sound more « metal » at first listen.
Altogether, this album is very consistent and very pleasant to listen to. One slight issue for me though: I found that the formula sometimes repeats itself, but I’m nitpicking.
My personal favorites are:
« Yamira » for its beautiful intro and its epic metal part that arrives mid track.
« The winter serenades » because it sums up the record in one song
« Immortal greed » a track that packs some serious punch, also very epic and comes to close the album beautifully.
A quick word on the album artwork: it summarizes the band, being at the same time magical, filled with oriental legends but also very metal and bombastic.
I invite you to listen to their previous album which is also really nice and which Metalorgie made an awesome review from here.
In short, a wonderful discovery and a band that I’ll gladly see live as soon as possible and who I hope to see in a future edition of the Hellfest, under a burning sun.
In this period where our travels are limited, listening to Nawather is a pleasure and allows us to travel with them, for the duration of the album.